Abidjan - Le Coordonnateur sectoriel macroéconomie de la Banque mondiale pour le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Togo, Jacques Morisset, a révélé jeudi à Abidjan que la Côte d’Ivoire est le 4ème pays africain en termes de croissance économique en 2017.
Présentant le 6ème rapport sur la situation économique en Côte d’Ivoire intitulé "Aux portes du paradis’’ ou ‘’Comment la Côte d’Ivoire peut rattraper son retard technologique", Jacques Morisset a précisé qu’avec un taux de croissance du PIB qui devrait atteindre 7 % en 2018 et 2019, la Côte d’Ivoire continue d’être l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique.
M. Morrisset a noté la performance indéniable de l’économie ivoirienne mais recommande également des mesures urgentes pour se moderniser et rattraper son retard technologique.
A cet effet, le rapport propose une stratégie articulée autour de trois axes complémentaires, à savoir encourager la diffusion des nouvelles technologies avec une ouverture vers l’extérieur, renforcer les capacités locales et renforcer la connectivité tant physique que virtuelle car l’innovation s’accélère avec l’échange de biens, de services, de personnes et surtout d’idées.
« Pour réussir et maintenir sa bonne trajectoire de croissance, l’économie ivoirienne doit s’ouvrir davantage à l’extérieur tout en élargissant les compétences de sa main-d’œuvre et en augmentant la connectivité, afin de mener une stratégie de rattrapage technologique réussie», a suggéré Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.
L’expérience des pays Est-asiatiques et de certains pays africains montre en effet que l’émergence économique repose avant tout sur la technologie. « Cette stratégie qui est déjà à l’origine du succès des transferts d’argent par téléphonie mobile et de leur expansion actuelle sur tout le continent, aiderait les entreprises ivoiriennes à être plus compétitives et à créer des emplois productifs pour une main-d’œuvre en expansion rapide », explique le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.
M. Laporte estime également que pour conforter la croissance rapide tout en la rendant inclusive, le pays aura besoin de s’appuyer sur un secteur privé plus performant, produisant plus et mieux en vue de créer les emplois productifs dont la jeunesse ivoirienne a tant besoin. Et pour être performant, le secteur privé devra se moderniser puis an adoptant les nouvelles technologies, a-t-il conseillé.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné qui représentait le Premier ministre à cette cérémonie a salué les performances économiques ivoiriennes. Selon lui, malgré la chute des cours du cacao de plus de 35%, le pays a su s’imposer et progresser dans tous les domaines. Il a promis que toutes les recommandations seront bien analysées par le Gouvernement en vue d’accroître les performances économiques.
(AIP)
bsp/cmas
Présentant le 6ème rapport sur la situation économique en Côte d’Ivoire intitulé "Aux portes du paradis’’ ou ‘’Comment la Côte d’Ivoire peut rattraper son retard technologique", Jacques Morisset a précisé qu’avec un taux de croissance du PIB qui devrait atteindre 7 % en 2018 et 2019, la Côte d’Ivoire continue d’être l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique.
M. Morrisset a noté la performance indéniable de l’économie ivoirienne mais recommande également des mesures urgentes pour se moderniser et rattraper son retard technologique.
A cet effet, le rapport propose une stratégie articulée autour de trois axes complémentaires, à savoir encourager la diffusion des nouvelles technologies avec une ouverture vers l’extérieur, renforcer les capacités locales et renforcer la connectivité tant physique que virtuelle car l’innovation s’accélère avec l’échange de biens, de services, de personnes et surtout d’idées.
« Pour réussir et maintenir sa bonne trajectoire de croissance, l’économie ivoirienne doit s’ouvrir davantage à l’extérieur tout en élargissant les compétences de sa main-d’œuvre et en augmentant la connectivité, afin de mener une stratégie de rattrapage technologique réussie», a suggéré Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.
L’expérience des pays Est-asiatiques et de certains pays africains montre en effet que l’émergence économique repose avant tout sur la technologie. « Cette stratégie qui est déjà à l’origine du succès des transferts d’argent par téléphonie mobile et de leur expansion actuelle sur tout le continent, aiderait les entreprises ivoiriennes à être plus compétitives et à créer des emplois productifs pour une main-d’œuvre en expansion rapide », explique le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.
M. Laporte estime également que pour conforter la croissance rapide tout en la rendant inclusive, le pays aura besoin de s’appuyer sur un secteur privé plus performant, produisant plus et mieux en vue de créer les emplois productifs dont la jeunesse ivoirienne a tant besoin. Et pour être performant, le secteur privé devra se moderniser puis an adoptant les nouvelles technologies, a-t-il conseillé.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné qui représentait le Premier ministre à cette cérémonie a salué les performances économiques ivoiriennes. Selon lui, malgré la chute des cours du cacao de plus de 35%, le pays a su s’imposer et progresser dans tous les domaines. Il a promis que toutes les recommandations seront bien analysées par le Gouvernement en vue d’accroître les performances économiques.
(AIP)
bsp/cmas