Yamoussoukro – Le directeur des Affaires civiles et pénales (DACP), Dagnogo Klofahan N’Golo, a souhaité jeudi à Yamoussoukro que l’assistance judiciaire soit portée à la connaissance de tous les citoyens pour leur permettre de faire entendre leur cause, estimant que la justice est avant tout une affaire sociale avant d’être économique.
« Les citoyens qui doivent savoir qu’au niveau de la justice, il y a un moyen par lequel toute personne qui n’a pas de ressources suffisantes pour aller en justice, peut faire valoir ses droits » , a déclaré le représentant du ministère de la Justice lors d’un séminaire d’imprégnation dans le traitement des dossiers d’assistance juridique.
Dagnogo Klofahan N’Golo a souligné que l’assistance judiciaire n’est pas l’affaire des seuls magistrats qui ont l’aspect technique et opérationnel, mais de l’affaire de tous.
Aussi, a-t-il souhaité que les praticiens du droit, les magistrats et les greffiers qui sont sur le terrain connaissent effectivement d’abord le mécanisme d’assistance judiciaire et ensuite la pratique d’assistance judiciaire, fassent en sorte que la bonne justice soit rendue.
« C’est la justice qui se prononce en connaissance de cause sur les litiges qui lui sont présentés », a-t-il dit, notant que l’essentiel n’est pas de s’adresser à un juge, mais bien s’adresser au juge suivant la forme requise par la loi et dans le délai prévu par la même loi.
« Quand on saisit le juge suivant la mauvaise forme, le juge n’est pas bien saisi et on a toutes les chances de perdre le procès et c’est tout cela qui jette le discrédit quelque fois sur la justice parce que quelqu’un est sûr de son droit et qu’on dit qu’il a perdu parce qu’il n’est pas juriste, il pense qu'il y a eu combine », a expliqué le DACP.
Le séminaire d’imprégnation dans le traitement des dossiers d’assistance juridique est initié par le programme américain de renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire (ProJustice). Il réunit 15 présidents de section détachés des tribunaux et un membre de l’observatoire de la société civile pour la justice de qualité.
Le séminaire a pour but d’instruire et de partager les connaissances et les bonnes pratiques sur une évolution importante de l’assistance judiciaire, de familiariser les présidents des juridictions avec les règles régissant l’assistance judiciaire notamment les modalités d’accès et les formulaires à remplir en vue de bénéficier de l’assistance judiciaire d’échanger sur les pièces à fournir par les pétitionnaires et les actes à délivrer par le bureau local d’assistance judiciaire (BLAJ), de partager les bonnes pratiques dans le traitement des dossiers.
« Il s’agira aussi de partager le contenu du décret d’octobre 2016 pris par le gouvernement ivoirien pour faciliter l’accès de l’assistance judiciaire en décentralisant la gestion des dossiers de demande judiciaire avec pour but l’accès à la justice à un plus grand nombre de justiciables issus des couches les plus défavorisées vivant à l’intérieur du pays », a ajouté le chef de ProJustice.
Daniel Dobrovoljec dit espérer voir accélérer le traitement des dossiers et surtout voir augmenter le nombre de dossiers d’assistance judiciaire grâce à la décentralisation des bureaux d'assistance judiciaire.
(AIP)
nam/cmas
« Les citoyens qui doivent savoir qu’au niveau de la justice, il y a un moyen par lequel toute personne qui n’a pas de ressources suffisantes pour aller en justice, peut faire valoir ses droits » , a déclaré le représentant du ministère de la Justice lors d’un séminaire d’imprégnation dans le traitement des dossiers d’assistance juridique.
Dagnogo Klofahan N’Golo a souligné que l’assistance judiciaire n’est pas l’affaire des seuls magistrats qui ont l’aspect technique et opérationnel, mais de l’affaire de tous.
Aussi, a-t-il souhaité que les praticiens du droit, les magistrats et les greffiers qui sont sur le terrain connaissent effectivement d’abord le mécanisme d’assistance judiciaire et ensuite la pratique d’assistance judiciaire, fassent en sorte que la bonne justice soit rendue.
« C’est la justice qui se prononce en connaissance de cause sur les litiges qui lui sont présentés », a-t-il dit, notant que l’essentiel n’est pas de s’adresser à un juge, mais bien s’adresser au juge suivant la forme requise par la loi et dans le délai prévu par la même loi.
« Quand on saisit le juge suivant la mauvaise forme, le juge n’est pas bien saisi et on a toutes les chances de perdre le procès et c’est tout cela qui jette le discrédit quelque fois sur la justice parce que quelqu’un est sûr de son droit et qu’on dit qu’il a perdu parce qu’il n’est pas juriste, il pense qu'il y a eu combine », a expliqué le DACP.
Le séminaire d’imprégnation dans le traitement des dossiers d’assistance juridique est initié par le programme américain de renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire (ProJustice). Il réunit 15 présidents de section détachés des tribunaux et un membre de l’observatoire de la société civile pour la justice de qualité.
Le séminaire a pour but d’instruire et de partager les connaissances et les bonnes pratiques sur une évolution importante de l’assistance judiciaire, de familiariser les présidents des juridictions avec les règles régissant l’assistance judiciaire notamment les modalités d’accès et les formulaires à remplir en vue de bénéficier de l’assistance judiciaire d’échanger sur les pièces à fournir par les pétitionnaires et les actes à délivrer par le bureau local d’assistance judiciaire (BLAJ), de partager les bonnes pratiques dans le traitement des dossiers.
« Il s’agira aussi de partager le contenu du décret d’octobre 2016 pris par le gouvernement ivoirien pour faciliter l’accès de l’assistance judiciaire en décentralisant la gestion des dossiers de demande judiciaire avec pour but l’accès à la justice à un plus grand nombre de justiciables issus des couches les plus défavorisées vivant à l’intérieur du pays », a ajouté le chef de ProJustice.
Daniel Dobrovoljec dit espérer voir accélérer le traitement des dossiers et surtout voir augmenter le nombre de dossiers d’assistance judiciaire grâce à la décentralisation des bureaux d'assistance judiciaire.
(AIP)
nam/cmas