Les commerçants du Forum des Marchés de la commune d’Adjamé ont manifesté le
2 février dernier
lorsque plusieurs magasins leur appartenant ont été fermés par les forces de l’ordre. Cela, suite à
un litige qui les oppose à l’opérateur économique Saidi Jamal Mohamed, PDG de la Société ivoirienne de concept et de gestion (SICG).
Sarah Sanogo, présidente du comité de crise
explique que
"s
uite à l’incendie du grand marché d’Adjamé, le maire d’alors, Pierre Amondji, a signé en 1997 une convention de bail d’une durée de 25 ans avec la SICG qui a proposé en son temps aux commerçants sinistrés le financement de la construction de leurs magasins. En retour, l’entrepreneur sera le bénéficiaire des droits de jouissance pendant une durée 25 ans de après la fin des travaux. Le coût de rachat de ces droits variait de 5 millions FCFA à 18 millions FCFA. Cependant, à la fin des travaux, le promoteur leur annonce que leurs apports financiers n’étaient en réalité que des « pas de porte ». Ils sont alors sommés de payer des loyers qui oscillent entre 75 mille FCFA ET 150 mille FCFA. Les commerçants ont été obligés de payer ces loyers malgré eux afin d’accéder aux magasins »,
Afin de mieux défendre leurs droits, les commerçants se sont réunis en Association des Commerçants Propriétaires de Magasins (ACOPROMA) et après plusieurs requêtes ont obtenu en 2003 un avenant à la convention de bail qui stipule de céder les droits de jouissances de la SICG aux commerçants désireux de les racheter.
"Nous demandons au gouvernement de nous écouter car nous sommes des pères et mères de familles meurtris dans l’âme depuis bientôt 15 ans, plusieurs de nos compagnons sont morts de chagrin, car nous sommes dans la résignation » conclut-elle.
Notons que ce sont 470 commerçants du forum des marchés d’Adjamé sont en litige depuis plusieurs années.
P.R.
2 février dernier
lorsque plusieurs magasins leur appartenant ont été fermés par les forces de l’ordre. Cela, suite à
un litige qui les oppose à l’opérateur économique Saidi Jamal Mohamed, PDG de la Société ivoirienne de concept et de gestion (SICG).
Sarah Sanogo, présidente du comité de crise
explique que
"s
uite à l’incendie du grand marché d’Adjamé, le maire d’alors, Pierre Amondji, a signé en 1997 une convention de bail d’une durée de 25 ans avec la SICG qui a proposé en son temps aux commerçants sinistrés le financement de la construction de leurs magasins. En retour, l’entrepreneur sera le bénéficiaire des droits de jouissance pendant une durée 25 ans de après la fin des travaux. Le coût de rachat de ces droits variait de 5 millions FCFA à 18 millions FCFA. Cependant, à la fin des travaux, le promoteur leur annonce que leurs apports financiers n’étaient en réalité que des « pas de porte ». Ils sont alors sommés de payer des loyers qui oscillent entre 75 mille FCFA ET 150 mille FCFA. Les commerçants ont été obligés de payer ces loyers malgré eux afin d’accéder aux magasins »,
Afin de mieux défendre leurs droits, les commerçants se sont réunis en Association des Commerçants Propriétaires de Magasins (ACOPROMA) et après plusieurs requêtes ont obtenu en 2003 un avenant à la convention de bail qui stipule de céder les droits de jouissances de la SICG aux commerçants désireux de les racheter.
"Nous demandons au gouvernement de nous écouter car nous sommes des pères et mères de familles meurtris dans l’âme depuis bientôt 15 ans, plusieurs de nos compagnons sont morts de chagrin, car nous sommes dans la résignation » conclut-elle.
Notons que ce sont 470 commerçants du forum des marchés d’Adjamé sont en litige depuis plusieurs années.
P.R.