Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a jugé “caduque’’ la Commission électorale indépendante (CEI), en charge des élections locales prévues cette année, estimant que ses activités actuelles “n’engagent qu’elle’’, à l’issue d’une réunion avec la société civile mardi à Abidjan.
"Ce que (la CEI) fait n’engage qu’elle. Cela n’engage pas la communauté africaine ou la communauté internationale", a estimé M. Affi, en allusion aux activités de la commission dans le cadre de la préparation de l’organisation des élections municipales, régionales et sénatoriales.
Il a ajouté que l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, du 18 novembre 2016, "dit que la CEI actuelle est caduque, qu’elle ne répond pas aux normes internationales", ce qui induit, selon lui, que tout "acte" posé par la commission électorale "ne peut pas être reconnu au plan international".
Le président du principal parti de l’opposition ivoirienne a donc invité le gouvernement ivoirien à "engager dès maintenant les discussions afin (de mettre) en place une nouvelle CEI pour régler la question" de cette "inexistence juridique" et rendre "possible (…) quelque acte électoral" cette année.
Une dizaine d’organisations de la société civile dont Amnesty international et l’Action pour la protection des droits humains (APDH), réunies au sein du Groupe de plaidoyer et d’action pour une transparence électorale (GPATE), en collaboration avec huit autres plateformes, ont échangé pendant environ deux heures avec une quinzaine de partis de l’opposition pour "partager (leurs) propositions" en prélude aux élections.
Ce collectif a proposé entre autres que la CEI soit "dirigée par la société civile" pour éviter "des querelles partisanes et des suspicions", avec un "nombre de commissaires réduit, passant de 17 à 13", dont au moins "30% " de femmes.
L’opposition ivoirienne réclame depuis plusieurs mois, la réforme de la CEI avant la tenue de prochaines élections.
"Aucune décision" n’a été prise pour la réforme de la CEI, a fait savoir le 10 janvier, le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné.
MYA
"Ce que (la CEI) fait n’engage qu’elle. Cela n’engage pas la communauté africaine ou la communauté internationale", a estimé M. Affi, en allusion aux activités de la commission dans le cadre de la préparation de l’organisation des élections municipales, régionales et sénatoriales.
Il a ajouté que l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, du 18 novembre 2016, "dit que la CEI actuelle est caduque, qu’elle ne répond pas aux normes internationales", ce qui induit, selon lui, que tout "acte" posé par la commission électorale "ne peut pas être reconnu au plan international".
Le président du principal parti de l’opposition ivoirienne a donc invité le gouvernement ivoirien à "engager dès maintenant les discussions afin (de mettre) en place une nouvelle CEI pour régler la question" de cette "inexistence juridique" et rendre "possible (…) quelque acte électoral" cette année.
Une dizaine d’organisations de la société civile dont Amnesty international et l’Action pour la protection des droits humains (APDH), réunies au sein du Groupe de plaidoyer et d’action pour une transparence électorale (GPATE), en collaboration avec huit autres plateformes, ont échangé pendant environ deux heures avec une quinzaine de partis de l’opposition pour "partager (leurs) propositions" en prélude aux élections.
Ce collectif a proposé entre autres que la CEI soit "dirigée par la société civile" pour éviter "des querelles partisanes et des suspicions", avec un "nombre de commissaires réduit, passant de 17 à 13", dont au moins "30% " de femmes.
L’opposition ivoirienne réclame depuis plusieurs mois, la réforme de la CEI avant la tenue de prochaines élections.
"Aucune décision" n’a été prise pour la réforme de la CEI, a fait savoir le 10 janvier, le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné.
MYA