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Politique Publié le vendredi 16 février 2018 | Alerte Info

Réforme de la Commission électorale ivoirienne : Des partis de l’opposition assurent qu’ils ne "reculeront pas"

© Alerte Info Par DR
Reforme de la CEI: la déclaration des partis politiques de l`opposition
Le 18 Novembre 2016, la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples rendait un arrêt en « l’affaire 001/2014 : Actions pour la Protection des Droits de l’Homme » (APDH), contre la République de Côte d’Ivoire.
Près de 20 partis politiques de l’opposition en Côte d’Ivoire, dont le Front populaire ivoirien (FPI, le parti de Laurent Gbagbo) ont assuré jeudi à Abidjan, qu’ils "ne reculeront pas", dans leur demande insistante d’obtenir la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), chargée d’organiser les prochaines élections municipales et régionales.

"Depuis le 18 novembre 2016, la Cour Africaine des Droit de l’homme et des peuples a rendu un arrêt, constatant la non-conformité de la CEI", a déclaré secrétaire général du Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (COJEP, de Charles Blé Goudé), Hyacinthe Nobou, au nom des partis politiques de l’opposition, lors d’une conférence de presse conjointe.

"Le gouvernement ne peut pas se dérober", à cette décision de la communauté internationale a dit le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, ajoutant que la CEI actuelle "ne peut pas garantir des élections crédibles en Côte d’Ivoire".

Mercredi, face à la presse, le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly a affirmé que "la CEI actuelle est le fruit d’un consensus entre tous les acteurs politiques".

"M. le Premier ministre sait que cette Commission doit être réformée. Nous ne reculerons pas et il faut que le Premier ministre le sache", a réagi Affi, soutenu par les partis politiques et autres, membres de la société civile présents à cette conférence.

"Tout ce qui sera organisé par cette CEI déboutée par la communauté internationale est illégal", a poursuivi le président de l'Union pour le développement et les libertés (UDL), Martial Ahipeaud, ajoutant : "nous ne le permettrons pas cette fois".


ATI
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