En conférence de presse le mercredi 14 février, la veille de celle organisée par la plateforme des partis de l’opposition, le Premier ministre, Amadou Gon, aurait affirmé qu’il n’y aurait pas de changement au niveau de l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire.
Le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, a répondu aux questions des journalistes qui voulaient avoir sa réaction sur les propos qui auraient été tenus par le chef du gouvernement ivoirien.
« Je considère que c’est une attitude maladroite, inconvenante, pour l’un des premiers responsables vis-à-vis d’une institution internationale à laquelle nous avons adhéré. Et par rapport à une procédure dans laquelle nous avons été impliqués du début à la fin, c’est faire un peu preuve de mauvais perdant, puisque l’Etat de Côte d’Ivoire a perdu le procès intenté contre la Cei par la société civile devant la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Je crois que c’est une façon de cacher en quelque sorte cette déception d’avoir perdu cette bataille.
Mais ce qui est important pour nous et pour la Côte d’Ivoire, c’est l’application de l’Arrêt, parce que la Côte d’Ivoire ne peut pas se permettre de se mettre à dos la communauté africaine et, à travers elle, la communauté internationale.
La question de la Cei en Côte d’Ivoire est une question qui dépasse le cadre du gouvernement ivoirien. C’est une question internationale parce que beaucoup de crises en Côte d’Ivoire sont liées au processus électoral. La grave crise que nous avons connue qui fait qu’aujourd’hui nous sommes devant les instances juridictionnelles internationales, est partie d’une crise électorale. Lorsqu’on parle de réforme du cade électoral, on parle de la paix en Côte d’Ivoire, on parle de l’avenir de la Côte d’Ivoire et on ne peut pas badiner avec cette question. C’est une question trop sérieuse pour qu’elle fasse l’objet de raillerie ».
S’il n’y a pas réforme, que ferez-vous ?
"Il y aura réforme ! puisque nous sommes condamnés à réformer. Nous nous battrons pour que la réforme ait lieu. Ne vous y trompez pas. Le gouvernement lui-même le sait, même s’il donne le sentiment de sous-estimer la revendication, mais en réalité, il sait qu’il est condamné à respecter cet Arrêt, parce que c’est cette communauté internationale qui a permis que ce gouvernement soit là à l’heure actuelle, en certifiant, en acceptant la certification qui a été faite par Choi en 2010. C’est cette même communauté internationale qui vous a adoubé en 2010, vous ne pouvez pas aujourd’hui vous dresser contre elle (…) Je ne pense pas que le gouvernement puisse s’amuser à ne pas respecter l’Arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples qui n’est pas, d’ailleurs, bâtit sur des considérations imaginaires. La réalité est que cette Commission est décriée par toute la classe politique ivoirienne et par la communauté internationale. Elle est à la base de toutes les initiatives qui ont été prises par le NDI, par l’USAID, par l’Union européenne, pour que les acteurs politiques se concertent, pour que des missions d’évaluations soient menées sur le terrain pour évaluer l’impacte de cette Cei sur l’environnement électoral. Tout le monde a compris qu’il faut une nouvelle Cei. C’est sur la base de ces rapports que la proposition de la société civile a été faite. Il y a un consensus national sur la réforme de la Cei, je pense qu’elle ne peut qu’être réformée".
Le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, a répondu aux questions des journalistes qui voulaient avoir sa réaction sur les propos qui auraient été tenus par le chef du gouvernement ivoirien.
« Je considère que c’est une attitude maladroite, inconvenante, pour l’un des premiers responsables vis-à-vis d’une institution internationale à laquelle nous avons adhéré. Et par rapport à une procédure dans laquelle nous avons été impliqués du début à la fin, c’est faire un peu preuve de mauvais perdant, puisque l’Etat de Côte d’Ivoire a perdu le procès intenté contre la Cei par la société civile devant la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Je crois que c’est une façon de cacher en quelque sorte cette déception d’avoir perdu cette bataille.
Mais ce qui est important pour nous et pour la Côte d’Ivoire, c’est l’application de l’Arrêt, parce que la Côte d’Ivoire ne peut pas se permettre de se mettre à dos la communauté africaine et, à travers elle, la communauté internationale.
La question de la Cei en Côte d’Ivoire est une question qui dépasse le cadre du gouvernement ivoirien. C’est une question internationale parce que beaucoup de crises en Côte d’Ivoire sont liées au processus électoral. La grave crise que nous avons connue qui fait qu’aujourd’hui nous sommes devant les instances juridictionnelles internationales, est partie d’une crise électorale. Lorsqu’on parle de réforme du cade électoral, on parle de la paix en Côte d’Ivoire, on parle de l’avenir de la Côte d’Ivoire et on ne peut pas badiner avec cette question. C’est une question trop sérieuse pour qu’elle fasse l’objet de raillerie ».
S’il n’y a pas réforme, que ferez-vous ?
"Il y aura réforme ! puisque nous sommes condamnés à réformer. Nous nous battrons pour que la réforme ait lieu. Ne vous y trompez pas. Le gouvernement lui-même le sait, même s’il donne le sentiment de sous-estimer la revendication, mais en réalité, il sait qu’il est condamné à respecter cet Arrêt, parce que c’est cette communauté internationale qui a permis que ce gouvernement soit là à l’heure actuelle, en certifiant, en acceptant la certification qui a été faite par Choi en 2010. C’est cette même communauté internationale qui vous a adoubé en 2010, vous ne pouvez pas aujourd’hui vous dresser contre elle (…) Je ne pense pas que le gouvernement puisse s’amuser à ne pas respecter l’Arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples qui n’est pas, d’ailleurs, bâtit sur des considérations imaginaires. La réalité est que cette Commission est décriée par toute la classe politique ivoirienne et par la communauté internationale. Elle est à la base de toutes les initiatives qui ont été prises par le NDI, par l’USAID, par l’Union européenne, pour que les acteurs politiques se concertent, pour que des missions d’évaluations soient menées sur le terrain pour évaluer l’impacte de cette Cei sur l’environnement électoral. Tout le monde a compris qu’il faut une nouvelle Cei. C’est sur la base de ces rapports que la proposition de la société civile a été faite. Il y a un consensus national sur la réforme de la Cei, je pense qu’elle ne peut qu’être réformée".