« Concernant les conditions de déroulement, je puis affirmer que les indicateurs permettent d’espérer une bonne campagne 2018 ». C’est par cette annonce optimiste que le PCA du Conseil du coton et de l’anacarde (CCA) a, jeudi 15 février, officiellement ouvert la traite 2018 de l’anacarde en Côte d’Ivoire. Selon Bamba Mamadou, les prix de la noix de cajou connaissent une tendance haussière sur le marché international. Sourire aux lèvres des producteurs nationaux. De bien meilleurs prix d’achat leur sont proposés en début de campagne de commercialisation.
Pour le bord champ, le prix de 500 francs CFA en dessous duquel aucun achat du kilogramme n’est permis. Ce prix était de 440 francs CFA en 2017. Prix en magasin intérieur : 525 francs CFA (contre 465 francs CFA l’année dernière). Entrepôt portuaire : 584 francs CFA (524 francs CFA en 2017).
Les responsables de la filière projettent une production nationale de 750.000 tonnes, cette année. La lutte contre l’exportation illégale des noix vers les pays voisins va s’intensifier, promet le directeur général. Adama Coulibaly se veut ferme : « nous prendrons des dispositions rigoureuses aux frontières terrestres. Ceux qui seront pris en flagrant délit de fraude seront doublement sanctionnés. Leurs noix de cajou seront vendues et ils seront radiés de la filière ». La frontière Est (avec le Ghana) reste le véritable cauchemar du directeur. Un renforcement du travail des comités de veille dans cette partie du pays serait en cours.
Aucun chargement d’anacarde ne doit manquer aux statistiques finales du CCA. En 2017, malgré les contrôles, plus de 1.000 camions enregistrés dans les délégations régionales de l’organe de régulation ont réussi à contourner les circuits officiels avec leurs contenus. Des mesures de rétorsion ont été prises à l’encontre des auteurs. « Aucun d’eux n’a reçu d’agrément en 2018 pour exercer ses activités », a affirmé le patron du CCA, soulignant la fiabilité des documents de traçabilité du cajou.
OSSÈNE OUATTARA
Pour le bord champ, le prix de 500 francs CFA en dessous duquel aucun achat du kilogramme n’est permis. Ce prix était de 440 francs CFA en 2017. Prix en magasin intérieur : 525 francs CFA (contre 465 francs CFA l’année dernière). Entrepôt portuaire : 584 francs CFA (524 francs CFA en 2017).
Les responsables de la filière projettent une production nationale de 750.000 tonnes, cette année. La lutte contre l’exportation illégale des noix vers les pays voisins va s’intensifier, promet le directeur général. Adama Coulibaly se veut ferme : « nous prendrons des dispositions rigoureuses aux frontières terrestres. Ceux qui seront pris en flagrant délit de fraude seront doublement sanctionnés. Leurs noix de cajou seront vendues et ils seront radiés de la filière ». La frontière Est (avec le Ghana) reste le véritable cauchemar du directeur. Un renforcement du travail des comités de veille dans cette partie du pays serait en cours.
Aucun chargement d’anacarde ne doit manquer aux statistiques finales du CCA. En 2017, malgré les contrôles, plus de 1.000 camions enregistrés dans les délégations régionales de l’organe de régulation ont réussi à contourner les circuits officiels avec leurs contenus. Des mesures de rétorsion ont été prises à l’encontre des auteurs. « Aucun d’eux n’a reçu d’agrément en 2018 pour exercer ses activités », a affirmé le patron du CCA, soulignant la fiabilité des documents de traçabilité du cajou.
OSSÈNE OUATTARA