La force de la loi de la République s'est imposée le samedi 17 février dernier à Azoumana Moutayé et à ses camarades du Mfa qui ont « tenté un passage en force », en voulant organiser une ''rentrée politique'' à Yopougon, alors qu'ils ont des affaires pendantes en justice.
L'information est tombée le vendredi 16 février dernier et elle est connue de tous les militants du Mouvement des Forces d'avenir (Mfa). La fraction du parti dirigée par Azoumana Moutayé, n'a pas organisé le samedi 17 février dernier et n'organisera pas jusqu'à nouvel ordre, ni sa ''rentrée politique'', ni aucune autre activité sur l'ensemble du ''territoire communal de Yopougon'', vu que cette manifestation faisait planer des menaces de trouble à l'ordre public sur l'ensemble de la commune. « Nous nous réjouissons énormément de cette décision. Par cette décision, le maire Koné Kafana vient de montrer à toute la nation ivoirienne qu'il est un digne citoyen de ce pays, soucieux du bien-être et de la sécurité des Ivoiriens en générale, et de la sérénité des populations de Yopougon en particulier. Sinon, comment comprendre que Moutayé qui a esté en justice contre la direction intérimaire du Mfa, veuille organiser un meeting public qu'il a appelé ''rentrée politique'', alors qu'en novembre dernier la justice a interdit l'organisation du congrès extraordinaire de la direction intérimaire sous prétexte que l’événement faisait peser des menaces de troubles à l'ordre public ? Pour nous, la justice ivoirienne devait soutenir de manière sonore la mairie de Yopougon et lui emboîter le pas. A cet effet nous demandons à toutes les communes de Côte d'Ivoire de suivre l'exemple du maire de Yopougon. Tous les maires du pays doivent rester vigilants face aux méthodes désordonnées de Moutayé qui s'arrange pour tromper tout le monde. Nous en profitons pour attirer l'attention de tous les délégués du Mfa, de n'accorder aucune crédibilité à Moutayé qui foule aux pieds toutes les lois du pays et s'arrange pour se faire voir. Nous leur demandons également de ne plus le suivre dans ses promenades et la propagande de sa personne », a tenu à expliquer professeur Djaha Konan, secrétaire général du Mfa. Rappelons que l'annulation de ''sa'' rentrée politique du samedi dernier vient s'ajouter à la liste des échecs qu’essuie Azoumana Moutayé depuis que le bureau politique du parti l'a suspendu de ses fonctions de président le 26 août 2017. Ayant porté deux plaintes en justice le 6 septembre 2017 pour ''interdiction d'activités'' puis ''voix de faits contre Ouattara Siaka'' et une troisième plainte pour ''annulation le bureau politique'' qui l'a suspendu de ses fonctions, Moutayé n'a jamais obtenu de satisfaction à ses
sollicitations. Le procès relatif à ces affaires évolue de report en report. Après un premier report le 14 septembre 2017, un deuxième en fin décembre dernier, un troisième le 14 janvier 2018, un quatrième report le 31 janvier, un cinquième le 14 février dernier. Rappelons que tous ces reports sont sollicités par le camp Moutayé. Finalement l’affaire a été mise en délibéré et le verdict est attendu le 14 mars prochain. C'est donc dans l'attente de la décision de justice qui doit restaurer le droit sans parcimonie aux militants du Mfa que Moutayé s'autorise à organiser des manifestations publiques.
Source, Service communication MFA
L'information est tombée le vendredi 16 février dernier et elle est connue de tous les militants du Mouvement des Forces d'avenir (Mfa). La fraction du parti dirigée par Azoumana Moutayé, n'a pas organisé le samedi 17 février dernier et n'organisera pas jusqu'à nouvel ordre, ni sa ''rentrée politique'', ni aucune autre activité sur l'ensemble du ''territoire communal de Yopougon'', vu que cette manifestation faisait planer des menaces de trouble à l'ordre public sur l'ensemble de la commune. « Nous nous réjouissons énormément de cette décision. Par cette décision, le maire Koné Kafana vient de montrer à toute la nation ivoirienne qu'il est un digne citoyen de ce pays, soucieux du bien-être et de la sécurité des Ivoiriens en générale, et de la sérénité des populations de Yopougon en particulier. Sinon, comment comprendre que Moutayé qui a esté en justice contre la direction intérimaire du Mfa, veuille organiser un meeting public qu'il a appelé ''rentrée politique'', alors qu'en novembre dernier la justice a interdit l'organisation du congrès extraordinaire de la direction intérimaire sous prétexte que l’événement faisait peser des menaces de troubles à l'ordre public ? Pour nous, la justice ivoirienne devait soutenir de manière sonore la mairie de Yopougon et lui emboîter le pas. A cet effet nous demandons à toutes les communes de Côte d'Ivoire de suivre l'exemple du maire de Yopougon. Tous les maires du pays doivent rester vigilants face aux méthodes désordonnées de Moutayé qui s'arrange pour tromper tout le monde. Nous en profitons pour attirer l'attention de tous les délégués du Mfa, de n'accorder aucune crédibilité à Moutayé qui foule aux pieds toutes les lois du pays et s'arrange pour se faire voir. Nous leur demandons également de ne plus le suivre dans ses promenades et la propagande de sa personne », a tenu à expliquer professeur Djaha Konan, secrétaire général du Mfa. Rappelons que l'annulation de ''sa'' rentrée politique du samedi dernier vient s'ajouter à la liste des échecs qu’essuie Azoumana Moutayé depuis que le bureau politique du parti l'a suspendu de ses fonctions de président le 26 août 2017. Ayant porté deux plaintes en justice le 6 septembre 2017 pour ''interdiction d'activités'' puis ''voix de faits contre Ouattara Siaka'' et une troisième plainte pour ''annulation le bureau politique'' qui l'a suspendu de ses fonctions, Moutayé n'a jamais obtenu de satisfaction à ses
sollicitations. Le procès relatif à ces affaires évolue de report en report. Après un premier report le 14 septembre 2017, un deuxième en fin décembre dernier, un troisième le 14 janvier 2018, un quatrième report le 31 janvier, un cinquième le 14 février dernier. Rappelons que tous ces reports sont sollicités par le camp Moutayé. Finalement l’affaire a été mise en délibéré et le verdict est attendu le 14 mars prochain. C'est donc dans l'attente de la décision de justice qui doit restaurer le droit sans parcimonie aux militants du Mfa que Moutayé s'autorise à organiser des manifestations publiques.
Source, Service communication MFA