Dans un communiqué signé du vice président, Wodjo Fini, datant du 19 février , la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire s’est prononcée sur les événements de Bloléquin et de Djébonoua.
"La CNDHCI condamne la récurrence des atteintes aux droits à la vie, de destructions de biens publics et privés, de pillages, consécutifs à ces troubles portant gravement atteinte aux valeurs républicaines et aux symboles de l’Etat" . La CNDHCI dans ce communiqué, dénonce la propension de plus en plus grande des populations à se rendre systématiquement justice.
Pour la CNDHCI, le Gouvernement doit ouvrir incessamment des enquêtes afin de situer toutes les responsabilités dans la survenue de tels événements, et sanctionner tous les auteurs d’atteinte aux droits de l’Homme.
Le rapport documenté par la Commission régionale des Droits de l’Homme du Cavally fait état de deux (02) personnes tuées (un gendarme, Mdl Chef Roger Guy ANGORA et un civil, TIEMOKO Armand); d’un individu blessé au bras par balles, évacué au CHR de Guiglo et plusieurs domiciles des autorités de la ville incendié. Ce 17 février, des échauffourées ont été signalées à Djébonoua, occasionnant des cas de blessures, de pillages et de destructions de biens publics et privés.
Afin de rétablir l’autorité de l’Etat et ramener un climat apaisé, la CNDHCI invite le Gouvernement, les chefs de communautés et la société civile à renforcer la sensibilisation des populations sur le respect du droit à la vie, des biens publics et privés.
Elle encourage par ailleurs les forces de défense et de sécurité à adopter une « approche droits de l’homme » dans le cadre de leurs opérations.
Enfin, la CNDHCI invite les populations à la retenue et les exhorte à ne recourir qu’aux moyens légaux de revendication ou de contestation.
DA
"La CNDHCI condamne la récurrence des atteintes aux droits à la vie, de destructions de biens publics et privés, de pillages, consécutifs à ces troubles portant gravement atteinte aux valeurs républicaines et aux symboles de l’Etat" . La CNDHCI dans ce communiqué, dénonce la propension de plus en plus grande des populations à se rendre systématiquement justice.
Pour la CNDHCI, le Gouvernement doit ouvrir incessamment des enquêtes afin de situer toutes les responsabilités dans la survenue de tels événements, et sanctionner tous les auteurs d’atteinte aux droits de l’Homme.
Le rapport documenté par la Commission régionale des Droits de l’Homme du Cavally fait état de deux (02) personnes tuées (un gendarme, Mdl Chef Roger Guy ANGORA et un civil, TIEMOKO Armand); d’un individu blessé au bras par balles, évacué au CHR de Guiglo et plusieurs domiciles des autorités de la ville incendié. Ce 17 février, des échauffourées ont été signalées à Djébonoua, occasionnant des cas de blessures, de pillages et de destructions de biens publics et privés.
Afin de rétablir l’autorité de l’Etat et ramener un climat apaisé, la CNDHCI invite le Gouvernement, les chefs de communautés et la société civile à renforcer la sensibilisation des populations sur le respect du droit à la vie, des biens publics et privés.
Elle encourage par ailleurs les forces de défense et de sécurité à adopter une « approche droits de l’homme » dans le cadre de leurs opérations.
Enfin, la CNDHCI invite les populations à la retenue et les exhorte à ne recourir qu’aux moyens légaux de revendication ou de contestation.
DA