Suite aux affrontements de Bloléquin et de Djébonoua, la Commission nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) a, dans un communiqué dont copie a été transmise mardi à l’AIP, appelé le Gouvernement à ouvrir des enquêtes afin de situer toutes les responsabilités dans la survenue de tels événements et sanctionner tous les auteurs d’atteinte aux droits de l’Homme.
« La CNDHCI condamne la récurrence des atteintes aux droits à la vie, de destructions de biens publics et privés, de pillages, consécutifs à ces troubles portant gravement atteinte aux valeurs républicaines et aux symboles de l’Etat », poursuit le document qui dénonce la propension de plus en plus grande des populations à se rendre systématiquement justice.
Elle encourage les forces de défense et de sécurité à adopter une « approche droits de l’Homme » dans le cadre de leurs opérations, invitant en outre les populations à la retenue et à ne recourir qu’aux moyens légaux de revendication ou de contestation.
Le 17 février, un conducteur de moto taxi a reçu mortellement une balle tirée par un gendarme à l’issue d’un contrôle de routine à un barrage de sécurité à l’entrée de la ville de Bloléquin, dans la région du Cavally (Ouest). En représailles, une foule déchaînée s’est ruée sur lui au poste de barrage à l’entrée de la ville. Bilan, deux personnes tuées dont un gendarme.
Cette foule a ensuite saccagé, incendié et pillé la brigade de gendarmerie, les résidences du préfet et du sous-préfet ainsi que plusieurs édifices et résidences publics et privés. Les forces de défense et de sécurité ont été immédiatement déployées sur les lieux.
Ce même jour, des échauffourées signalées à Djébonoua (Centre) ont aussi occasionné des cas de blessure, de pillage et de destruction de biens publics et privés.
gak/akn/cmas
« La CNDHCI condamne la récurrence des atteintes aux droits à la vie, de destructions de biens publics et privés, de pillages, consécutifs à ces troubles portant gravement atteinte aux valeurs républicaines et aux symboles de l’Etat », poursuit le document qui dénonce la propension de plus en plus grande des populations à se rendre systématiquement justice.
Elle encourage les forces de défense et de sécurité à adopter une « approche droits de l’Homme » dans le cadre de leurs opérations, invitant en outre les populations à la retenue et à ne recourir qu’aux moyens légaux de revendication ou de contestation.
Le 17 février, un conducteur de moto taxi a reçu mortellement une balle tirée par un gendarme à l’issue d’un contrôle de routine à un barrage de sécurité à l’entrée de la ville de Bloléquin, dans la région du Cavally (Ouest). En représailles, une foule déchaînée s’est ruée sur lui au poste de barrage à l’entrée de la ville. Bilan, deux personnes tuées dont un gendarme.
Cette foule a ensuite saccagé, incendié et pillé la brigade de gendarmerie, les résidences du préfet et du sous-préfet ainsi que plusieurs édifices et résidences publics et privés. Les forces de défense et de sécurité ont été immédiatement déployées sur les lieux.
Ce même jour, des échauffourées signalées à Djébonoua (Centre) ont aussi occasionné des cas de blessure, de pillage et de destruction de biens publics et privés.
gak/akn/cmas