La direction intérimaire du Mfa, félicite le maire de la commune de Yopougon pour sa décision courageuse qui a permis d'éviter le samedi dernier d'accentuer la crise qui secoue leur formation.
C'est avec un sentiment de déception que les membres de la nouvelle direction du Mouvement des forces d'avenir (Mfa) ont exprimé le mardi 20 février dernier leur position face aux accusations portées contre le maire de la commune de Yopougon par le camp d'Azoumana Moutayé. Pour le camp Siaka Ouattara qui assure l'intérim de la direction de ce parti depuis le 26 août 2017, s'en prendre au maire de la commune de Yopougon Gilbert Koné Kafana comme vient de le faire la tendance Moutayé à travers un communiqué, c'est faire preuve d'absence de courtoisie et d'ignorance des textes de leur parti. En effet, après l'annulation de leur rentrée politique initialement prévue le samedi 17 février dernier, par arrêté municipal, Azoumana Moutayé et ses camarades ont pondu un communiqué au vitriol pour rouer le maire Gilbert Koné Kafana dans les brancards : « Ce vendredi 16 février 2018, à quelques heures de ce grand rassemblement politique, c'est avec un grand étonnement que le Mfa a été informé à 17 heures, par arrêté numéro 04 du 16 février 2018, signé du premier magistrat de la commune de Yopougon, de l'interdiction de cette manifestation au motif qu'elle pourrait ''provoquer des troubles à l'ordre public''. Le Mfa en tant que parti légaliste, et membre du Rhdp, prend acte de cette décision émanant du maire de la commune de Yopougon lui-même cadre d'un parti allié membre du Rhdp ». Et le maire de Yopougon est même suspecté plus loin par journaux interposés d'être « parrain des adversaires d'Azoumana Moutayé ». Pour le professeur Djaha Konan secrétaire général du Mfa, «Ce qui se passe au Mfa ne peut en aucun cas être utilisé pour expliquer un soi-disant quelconque effritement du Rhdp. Il ne faut pas mélanger les choses. Le camp Moutayé ne représente rien au Mfa, encore moins une soi-disant haute direction qui est d’ailleurs fictive. Que Moutayé arrête la confusion. S’il y a malaise au Rhdp, cela n’a rien à voir avec ce qui se passe au Mfa. Le Mfa n’a aucun problème avec le Rhdp. Le maire de Yopougon, comme tout le monde, a fait ce qui est bon pour les ivoiriens et sa commune. Que Moutayé ne cherche pas de bouc-émissaire pour justifier l’échec de ses actes de tromperies. Il n’a rien à apprendre à Kafana Koné qui est député maire, en matière de responsabilité ou de leadership, lui qui a échoué aux élections législatives dans sa propre commune. N'eut été la présence d'esprit du maire de la commune de Yopougon et surtout sans ses multiples connaissances en matière de fonctionnement des administrations décentralisées, il aurait eu du grabuge le samedi 17 février dernier dans la commune de Yopougon. Parce que des militants du Mfa qui sont remontés contre Moutayé et son camp pour leurs pratiques irrespectueuses des textes du parti, menaçaient d'empêcher la tenue de cette pseudo ''rentrée politique '' », a dénoncé le sg, qui a ajouté par la suite : « Nous nous réjouissons énormément de cette décision. Le maire Koné Kafana a montré à toute la nation ivoirienne qu'il est un digne citoyen de ce pays, soucieux du bien-être et de la sécurité des Ivoiriens en générale, et de la sérénité des populations de Yopougon en particulier. Sinon, comment comprendre que Moutayé qui a esté en justice contre la direction intérimaire du Mfa, veuille organiser un meeting public qu'il a appelé ''rentrée politique'', alors qu'en novembre dernier la justice a interdit l'organisation du congrès extraordinaire de la direction intérimaire sous prétexte que l’événement faisait peser des menaces de troubles à l'ordre public ? A cet effet nous demandons à toutes les communes de Côte d'Ivoire de suivre l'exemple du maire de Yopougon. Tous les maires du pays doivent rester vigilants face aux méthodes désordonnées de Moutayé qui s'arrange pour tromper tout le monde. Nous en profitons pour attirer l'attention de tous les délégués du Mfa, de n'accorder aucune crédibilité à Moutayé qui foule aux pieds toutes les lois du pays et s'arrange pour se faire voir. Nous leur demandons également de ne plus le suivre dans ses promenades et la propagande de sa personne », a tenu a expliquer professeur Djaha Konan, secrétaire général du Mfa. Notons qu'à l'annulation de ''sa'' rentrée politique du samedi dernier il faut ajouter une autre brochette d'échecs qu’essuie Azoumana Moutayé depuis que le bureau politique du parti l'a suspendu de ses fonctions de président le 26 août 2017. Ayant porté deux plaintes en justice le 6 septembre 2017 pour ''interdiction d'activités'' puis ''voix de faits contre Ouattara Siaka'' et une troisième plainte pour ''annulation du bureau politique'' qui l'a suspendu de ses fonctions, Moutayé n'a jamais obtenu de satisfaction à ses sollicitations. Le procès relatif à ces affaires évolue de report en report. Après un premier report le 14 septembre 2017, un deuxième en fin décembre dernier, un troisième le 14 janvier 2018, un quatrième report le 31 janvier, un cinquième le 14 février dernier, le prochain procès est attendu le 14 mars. C'est donc dans l'attente de la décision de justice qui doit restaurer le droit sans parcimonie aux militants du Mfa que Moutayé s'autorise à organiser des manifestations publiques.
Sercom
C'est avec un sentiment de déception que les membres de la nouvelle direction du Mouvement des forces d'avenir (Mfa) ont exprimé le mardi 20 février dernier leur position face aux accusations portées contre le maire de la commune de Yopougon par le camp d'Azoumana Moutayé. Pour le camp Siaka Ouattara qui assure l'intérim de la direction de ce parti depuis le 26 août 2017, s'en prendre au maire de la commune de Yopougon Gilbert Koné Kafana comme vient de le faire la tendance Moutayé à travers un communiqué, c'est faire preuve d'absence de courtoisie et d'ignorance des textes de leur parti. En effet, après l'annulation de leur rentrée politique initialement prévue le samedi 17 février dernier, par arrêté municipal, Azoumana Moutayé et ses camarades ont pondu un communiqué au vitriol pour rouer le maire Gilbert Koné Kafana dans les brancards : « Ce vendredi 16 février 2018, à quelques heures de ce grand rassemblement politique, c'est avec un grand étonnement que le Mfa a été informé à 17 heures, par arrêté numéro 04 du 16 février 2018, signé du premier magistrat de la commune de Yopougon, de l'interdiction de cette manifestation au motif qu'elle pourrait ''provoquer des troubles à l'ordre public''. Le Mfa en tant que parti légaliste, et membre du Rhdp, prend acte de cette décision émanant du maire de la commune de Yopougon lui-même cadre d'un parti allié membre du Rhdp ». Et le maire de Yopougon est même suspecté plus loin par journaux interposés d'être « parrain des adversaires d'Azoumana Moutayé ». Pour le professeur Djaha Konan secrétaire général du Mfa, «Ce qui se passe au Mfa ne peut en aucun cas être utilisé pour expliquer un soi-disant quelconque effritement du Rhdp. Il ne faut pas mélanger les choses. Le camp Moutayé ne représente rien au Mfa, encore moins une soi-disant haute direction qui est d’ailleurs fictive. Que Moutayé arrête la confusion. S’il y a malaise au Rhdp, cela n’a rien à voir avec ce qui se passe au Mfa. Le Mfa n’a aucun problème avec le Rhdp. Le maire de Yopougon, comme tout le monde, a fait ce qui est bon pour les ivoiriens et sa commune. Que Moutayé ne cherche pas de bouc-émissaire pour justifier l’échec de ses actes de tromperies. Il n’a rien à apprendre à Kafana Koné qui est député maire, en matière de responsabilité ou de leadership, lui qui a échoué aux élections législatives dans sa propre commune. N'eut été la présence d'esprit du maire de la commune de Yopougon et surtout sans ses multiples connaissances en matière de fonctionnement des administrations décentralisées, il aurait eu du grabuge le samedi 17 février dernier dans la commune de Yopougon. Parce que des militants du Mfa qui sont remontés contre Moutayé et son camp pour leurs pratiques irrespectueuses des textes du parti, menaçaient d'empêcher la tenue de cette pseudo ''rentrée politique '' », a dénoncé le sg, qui a ajouté par la suite : « Nous nous réjouissons énormément de cette décision. Le maire Koné Kafana a montré à toute la nation ivoirienne qu'il est un digne citoyen de ce pays, soucieux du bien-être et de la sécurité des Ivoiriens en générale, et de la sérénité des populations de Yopougon en particulier. Sinon, comment comprendre que Moutayé qui a esté en justice contre la direction intérimaire du Mfa, veuille organiser un meeting public qu'il a appelé ''rentrée politique'', alors qu'en novembre dernier la justice a interdit l'organisation du congrès extraordinaire de la direction intérimaire sous prétexte que l’événement faisait peser des menaces de troubles à l'ordre public ? A cet effet nous demandons à toutes les communes de Côte d'Ivoire de suivre l'exemple du maire de Yopougon. Tous les maires du pays doivent rester vigilants face aux méthodes désordonnées de Moutayé qui s'arrange pour tromper tout le monde. Nous en profitons pour attirer l'attention de tous les délégués du Mfa, de n'accorder aucune crédibilité à Moutayé qui foule aux pieds toutes les lois du pays et s'arrange pour se faire voir. Nous leur demandons également de ne plus le suivre dans ses promenades et la propagande de sa personne », a tenu a expliquer professeur Djaha Konan, secrétaire général du Mfa. Notons qu'à l'annulation de ''sa'' rentrée politique du samedi dernier il faut ajouter une autre brochette d'échecs qu’essuie Azoumana Moutayé depuis que le bureau politique du parti l'a suspendu de ses fonctions de président le 26 août 2017. Ayant porté deux plaintes en justice le 6 septembre 2017 pour ''interdiction d'activités'' puis ''voix de faits contre Ouattara Siaka'' et une troisième plainte pour ''annulation du bureau politique'' qui l'a suspendu de ses fonctions, Moutayé n'a jamais obtenu de satisfaction à ses sollicitations. Le procès relatif à ces affaires évolue de report en report. Après un premier report le 14 septembre 2017, un deuxième en fin décembre dernier, un troisième le 14 janvier 2018, un quatrième report le 31 janvier, un cinquième le 14 février dernier, le prochain procès est attendu le 14 mars. C'est donc dans l'attente de la décision de justice qui doit restaurer le droit sans parcimonie aux militants du Mfa que Moutayé s'autorise à organiser des manifestations publiques.
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