San Pedro –Une pétition nationale va être lancée à l’ensemble de la société civile ivoirienne afin d’obtenir la suppression des frais scolaires annexes à l’origine de l’abandon de l’école par de nombreux enfants, a annoncé mercredi le coordonnateur du secrétariat exécutif du Réseau ivoirien pour la promotion de l’éducation pour tous (RIP-EPT), Kouamé Paulin Junior, à San Pedro, en marge d’un atelier de renforcement des capacités de membres locaux du réseau, regroupant plusieurs organisations intervenant dans le secteur de l’éducation.
Selon Kouamé Paulin, le constat est que pour deux enfants affectés en sixième, l’un dans le privé et l’autre dans le public, celui affecté dans le public paie 6000 FCFA de frais d’inscription, alors que celui affecté dans le privé paie la différence des frais de scolarité.
Ainsi, si la scolarité dans l’établissement scolaire privé est de 500 000 FCFA, l’Etat ne supportant la prise en charge de l’enfant qu’à hauteur que de 120 000 FCFA, la différence de 380 000 FCFA est à payer par les parents de l’élève souvent démunis. Cette situation, explique le coordonnateur du RIP-EPT, provoque l’abandon de l’école chez plusieurs enfants.
"Ce n’est pas normal et nous allons donc faire une mobilisation sociétale pour qu’il y ait le maximum de personnes qui s’expriment en faveur de la suppression de cet arrêté qui a instauré les frais scolaires complémentaires", a affirmé Kouamé Paulin, trouvant discriminatoire l’arrêté ministériel qui met à mal la politique gouvernementale de l’école obligatoire et gratuite.
(AIP)
Jmk/akn/kp
Selon Kouamé Paulin, le constat est que pour deux enfants affectés en sixième, l’un dans le privé et l’autre dans le public, celui affecté dans le public paie 6000 FCFA de frais d’inscription, alors que celui affecté dans le privé paie la différence des frais de scolarité.
Ainsi, si la scolarité dans l’établissement scolaire privé est de 500 000 FCFA, l’Etat ne supportant la prise en charge de l’enfant qu’à hauteur que de 120 000 FCFA, la différence de 380 000 FCFA est à payer par les parents de l’élève souvent démunis. Cette situation, explique le coordonnateur du RIP-EPT, provoque l’abandon de l’école chez plusieurs enfants.
"Ce n’est pas normal et nous allons donc faire une mobilisation sociétale pour qu’il y ait le maximum de personnes qui s’expriment en faveur de la suppression de cet arrêté qui a instauré les frais scolaires complémentaires", a affirmé Kouamé Paulin, trouvant discriminatoire l’arrêté ministériel qui met à mal la politique gouvernementale de l’école obligatoire et gratuite.
(AIP)
Jmk/akn/kp
