Dans une note à l’attention des opérateurs de la filière Anacarde, dont nous avons reçu copie, le Conseil du Coton anacarde révèle des dispositions prises pour lutter contre le phénomène de la fuite de noix de cajou des zones de production frontalières vers les pays limitrophes. Et met en garde tout contrevenant à ces dispositions.
‘’Il m’est donné de constater depuis ces dernières campagnes une recrudescence du phénomène de la fuite de noix de cajou des zones de production frontalières vers les pays limitrophes. Les observations faites sur le terrain confirment que certains opérateurs se livrent impunément à ce trafic préjudiciable à l’économie nationale, eu égard aux pertes de recettes qu’il occasionne’’, déplore la Direction du Conseil Coton Anacarde.
Au regard de l’ampleur de ce fléau, et soucieux de mettre tout en œuvre pour l’éradiquer au cours de la présente campagne, le Conseil du Coton et de l’Anacarde rappelle que le transport de produits se fait des zones de production vers les ports et les usines de transformation, et les cargaisons doivent être obligatoirement accompagnées d’une fiche de transfert précisant la destination des produits. Il a décidé de l’interdiction de la remontée vers les zones frontalières de tout véhicule ou engin roulant transportant des noix de cajou, ainsi que des cargaisons refoulées à l’entrée des magasins portuaires. Aussi a-t-il décidé de la fermeture systématique et immédiate jusqu’à nouvel ordre de tout magasin et centre de collecte situé dans les zones jouxtant la frontière.
‘’Tout opérateur contrevenant à ces dispositions s’expose à des sanctions pouvant aller jusqu’au retrait de son agrément, sans préjudice de poursuites pénales, conformément à la réglementation en vigueur’’, met en garde la Direction du Conseil Coton Anacarde.
Pour rappel, lors de la campagne 2017 de commercialisation de la noix de cajou, ‘’plus de 1300 camions qui avaient chargé n’avaient pas déchargé’’, avait révélé le Directeur général du Conseil Coton-Anacarde, le Dr Adama Coulibaly, au cours de la Conférence de presse de lancement de la campagne le 15 février 2018. Les prévisions de production pour 2018 s’élèvent à 750.000 tonnes. ‘’Une capacité largement à la portée de la Côte d’Ivoire’’, selon le Dr Adama Coulibaly.
sur une prévision de 715.000 tonnes pour la campagne 2017, la production s’est élevée à un peu plus de 711.000 tonnes. Ce qui a permis l’irrigation de 509 milliards de F CFA dans le milieu rural.
Elisée B.
‘’Il m’est donné de constater depuis ces dernières campagnes une recrudescence du phénomène de la fuite de noix de cajou des zones de production frontalières vers les pays limitrophes. Les observations faites sur le terrain confirment que certains opérateurs se livrent impunément à ce trafic préjudiciable à l’économie nationale, eu égard aux pertes de recettes qu’il occasionne’’, déplore la Direction du Conseil Coton Anacarde.
Au regard de l’ampleur de ce fléau, et soucieux de mettre tout en œuvre pour l’éradiquer au cours de la présente campagne, le Conseil du Coton et de l’Anacarde rappelle que le transport de produits se fait des zones de production vers les ports et les usines de transformation, et les cargaisons doivent être obligatoirement accompagnées d’une fiche de transfert précisant la destination des produits. Il a décidé de l’interdiction de la remontée vers les zones frontalières de tout véhicule ou engin roulant transportant des noix de cajou, ainsi que des cargaisons refoulées à l’entrée des magasins portuaires. Aussi a-t-il décidé de la fermeture systématique et immédiate jusqu’à nouvel ordre de tout magasin et centre de collecte situé dans les zones jouxtant la frontière.
‘’Tout opérateur contrevenant à ces dispositions s’expose à des sanctions pouvant aller jusqu’au retrait de son agrément, sans préjudice de poursuites pénales, conformément à la réglementation en vigueur’’, met en garde la Direction du Conseil Coton Anacarde.
Pour rappel, lors de la campagne 2017 de commercialisation de la noix de cajou, ‘’plus de 1300 camions qui avaient chargé n’avaient pas déchargé’’, avait révélé le Directeur général du Conseil Coton-Anacarde, le Dr Adama Coulibaly, au cours de la Conférence de presse de lancement de la campagne le 15 février 2018. Les prévisions de production pour 2018 s’élèvent à 750.000 tonnes. ‘’Une capacité largement à la portée de la Côte d’Ivoire’’, selon le Dr Adama Coulibaly.
sur une prévision de 715.000 tonnes pour la campagne 2017, la production s’est élevée à un peu plus de 711.000 tonnes. Ce qui a permis l’irrigation de 509 milliards de F CFA dans le milieu rural.
Elisée B.