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Politique Publié le dimanche 25 février 2018 | Partis Politiques

Politique: Pour exiger plus de démocratie une coalition de partis appelle la population à la mobilisation

© Partis Politiques Par DR
Politique: Pour exiger plus de démocratie une coalition de partis appelle la population à la mobilisation
Le 30 octobre 2016, Alassane Ouattara imposait à la Nation ivoirienne, de manière illégale, illégitime et frauduleuse, sa constitution dite de la troisième République, en violation flagrante de la loi fondamentale alors en vigueur, dans le seul but de lui permettre de demeurer à la tête de la Côte d’Ivoire dans l’optique d’une présidence à vie, portant ainsi gravement atteinte aux principes démocratiques les plus élémentaires.

En effet, faut-il rappeler que c’est au peuple souverain de Côte d’Ivoire, dans toutes ses composantes, qu’il appartient de doter le pays d’une nouvelle constitution, dans le respect des principes et de la procédure idoines !

Cet acte antidémocratique, qui porte préjudice à la paix sociale, à l’unité et à la réconciliation nationales, s’inscrit dans un contexte qui s’apparente à une quasi-faillite de tous les leviers de la Nation ivoirienne, et ce, depuis l’accession d’Alassane Ouattara à la tête du pays.

Qu’on en juge :


Au plan politique

Il est utile de rappeler que depuis l’adoption de la constitution du 1er Août 2000, la pratique et la culture des acquis démocratiques majeurs obtenus étaient désormais ancrées dans nos mœurs, notamment la Commission Electorale Indépendante(CEI) et un code électoral consensuel.

La coalition constate, avec amertume, que depuis l’accession de M. Ouattara au pouvoir suprême, de nombreux faits illustrent, de manière éloquente, le recul du pays à divers égards, notamment le démantèlement systématique des acquis démocratiques chèrement arrachés de haute lutte.

Ce recul démocratique se manifeste par la caporalisation de toutes les institutions de la République, en l’occurrence :


La constitution et le code électoral du 1er Aout 2000 :

Depuis 2000, leur adoption par referendum a codifié l’usage du bulletin unique pour tous les scrutins en Côte d’Ivoire.

Mais conscient d’une défaite certaine au referendum du 30 Octobre 2016, le régime Ouattara, pour frauder, ordonne à la CEI, en totale complicité avec le Président de cette institution et monsieur KONE SOUROU, Vice-président, représentant du Président de la république au sein de la CEI, l’usage de deux bulletins de vote : celui du NON et celui du OUI.

La Commission Electorale Indépendante (CEI)

Cette institution, un des acquis essentiels de notre jeune démocratie, en acceptant l’usage de deux bulletins lors du référendum constitutionnel d’Octobre 2016, s’est totalement discréditée et décrédibilisée vis-à-vis de l’opinion nationale et internationale.

C’est d’ailleurs à juste titre que le 18 novembre 2016, la Cour Africaine des Droits de l’homme et des Peuples, a vivement condamné l’immixtion de l’exécutif ivoirien dans la gestion de la Commission électorale et ordonné à la Côte d’Ivoire, la modification de la loi organique relative à l’institution.

Il est très clair, que dans ces conditions, cette institution, désormais aux ordres de M. Alassane OUATTARA, ne saurait organiser les prochaines élections.


Le Conseil Constitutionnel

Le Conseil Constitutionnel ivoirien, depuis la démission forcée du Professeur Francis VANGAH WODIE, est devenu, à l’instar de la CEI, une autre institution à la solde du régime. Pour preuve, pour permettre à M. Alassane Ouattara d’avoir une majorité factice à l’Assemblée Nationale, le Conseil Constitutionnel a injustement et de manière inédite, annulé des candidatures ou invalidé certains résultats aux élections législatives d’octobre 2016.

Il est clair qu’une telle institution ne peut être considérée comme consensuelle et est donc disqualifiée pour organiser les prochaines élections de façon transparente et sécurisée.

La structure technique d’appui aux élections : MORPHO

Des informations concordantes font état de la collusion de cette structure avec le pouvoir, dans la falsification des résultats aux dernières élections législatives. Il faut d’ailleurs rappeler que cette structure a été mise en cause récemment lors du processus électoral au KENYA.

Dans ces conditions, la question de la participation de cette structure technique d’appui à l’organisation des prochaines élections, reste posée.

Une Assemblée Nationale aux ordres

L’assemblée nationale a été transformée en une chambre d’enregistrement par Alassane OUATTARA, ce qui n’est guère surprenant, étant donné les conditions frauduleuses de l’organisation des dernières élections législatives, des résultats ayant été modifiés, des candidatures annulées de manière arbitraire par le Conseil Constitutionnel.

A preuve, les députés ont été sommés de voter en Octobre 2016, la Constitution de M. Alassane OUATTARA, dans l’espace de 48 H, sous la supervision et la présence effective de ses envoyés, non membres du Parlement, dont certains Ministres.

La caporalisation de l’administration publique

Lors du referendum et des législatives 2016, les Directeurs centraux et les Présidents de Conseil d’Administration (PCA) ont été contraints de faire campagne pour le régime au pouvoir, ou sommés, de retirer leur candidature, au risque d’être limogés.


Le Corps préfectoral

Dans tout régime démocratique, le corps préfectoral est astreint à un devoir de réserve qui lui garantit sa neutralité.

Sous le régime d’Alassane Ouattara, les préfets sont sommés et contraints de faire campagne pour le candidat Ouattara, sous peine de violentes représailles.


La chefferie traditionnelle

Naguère, comme son nom l’indique, cette chefferie qui est dévolue à un rôle traditionnel et coutumier, ne peut s’autoriser à intervenir dans le champs politique, au risque de perdre toute crédibilité vis-à-vis des communautés. Même feu le Président HOUPHOUET, qui fut lui-même chef traditionnel, a, dès 1960, respecté cette tradition et observé la plus grande circonspection vis-à-vis de cette institution coutumière. Par contre aujourd’hui, le régime de monsieur Alassane Ouattara impose dans la plupart des localités un chef traditionnel, en se substituant aux communautés, ce qui entraine de graves conflits dans nos régions. Il s’agit là, de la de la part du Chef de l’Etat, une atteinte grave aux fondements et à l’équilibre socio – culturel et politique de notre Nation, que d’avoir engagé ce processus d’immixtion de l’exécutif dans le fonctionnement du pouvoir coutumier, dans une optique clientéliste.


Les partis politiques de l’opposition, les universités et les districts

Tant dans leur libre expression que dans leur fonctionnement, les Partis ou organisations politiques légalement constitués sont bâillonnés par le régime Ouattara. En témoigne l’ingérence du régime dans le fonctionnement de certains partis politiques : MFA, PIT, UPCI et FPI notamment.

En témoigne également, la confiscation par le régime des chèques déjà émis par le trésor public et destinés à certains partis membres du CPD, au seul motif que ces partis ont dit NON à la constitution de M. Alassane Ouattara.

Par ailleurs, dans les Universités, naguère, les doyens des facultés étaient élus par leurs pairs, ce qui était une exigence majeure du SYNARES. Mais, depuis l’arrivée de M. Ouattara au pouvoir, tous les doyens sont systématiquement nommés. Il en est de même pour les Gouverneurs de Districts, nommés au-dessus des Présidents de Conseils Régionaux et des Maires élus, eux, au suffrage direct.

En outre, le respect des franchises universitaires, principe académique fondamental inviolable, qui fut observé, vaille que vaille, par les régimes successifs, sont foulés au pied et bafoués depuis l’arrivée de M. Alassane OUATTARA.


Les libertés d’opinion et les entreprises de presse (Radio et télévision)

Elles sont tout simplement bafouées: les menaces d’arrestations récentes de journalistes d’organes de la presse indépendante en témoignent.

Quant aux médias de service public, ils sont si caporalisés au service du régime, que les manifestations de l’opposition, rarement couvertes, font l’objet de censures systématiques. Aujourd’hui, ces médias ont été transformés en organes de propagande au service de la confiscation du pouvoir à vie de M. Alassane Ouattara.

Pire, le Conseil National de la Presse (CNP), a été érigé en organe de censure contre la presse écrite libre.

En outre, dans le cadre de la libéralisation des médias audio-visuels en Côte d’Ivoire, les licences d’exploitation ont été octroyées, sans appels d’offres, à des entreprises, propriétés des suppôts du régime et de la famille d’Alassane Ouattara.


Les libertés individuelles :

L’on assiste à l’instauration d’un régime autoritaire, policier, autocratique, voire dictatorial avec des arrestations arbitraires et des emprisonnements systématiques pour délits d’opinion, le système judicaire étant désormais aux ordres de M. Alassane Ouattara.

Il est à noter, que certains emprisonnements souvent sans jugement, sont si dénués de bases juridiques véritables, qu’ils s’apparentent à des prises en otage, dans le seul but d’obtenir la soumission et la reddition de leurs proches, comme dans les régimes fascistes de triste mémoire.


La Sécurité Publique


Depuis l’arrivée d’Alassane Ouattara au Pouvoir, l’on assiste à une dégradation inquiétante de la situation sécuritaire en Côte d’Ivoire.

Partout sur le territoire national, sévissent les coupeurs de route et les ‘’microbes’. L’Armée, institutions qui a en charge la défense de la Nation et l’intégrité du territoire s’est effondrée, en témoigne les nombreuses mutineries de ces dernier mois.

Là encore, le régime d’Alassane Ouattara, se montre impuissant à garantir la sécurité des ivoiriens.


Au plan économique

On assiste à la mise en coupe réglée de l’économie nationale par le bradage des entreprises d’Etat au bénéfice et au service d’un clan familial établissant de façon éhonté un conflit d’intérêt.

Les sociétés d’Etat comme PETROCI et la SIR, en font les frais au profit de Puma Energie.

Une situation similaire prévaut dans le cas de la CIDT, jadis un des fleurons de l’économie nationale, aujourd’hui en quasi faillite.

Le port Autonome d’Abidjan, entreprise au statut régalien en a fait les frais avec la création de Web Fontaine et port Security privant ainsi les recettes douanières d’une ressource essentielle. Et mettant gravement en cause la viabilité du port d’Abidjan.

La filière café-cacao, objet de spéculations mafieusesau travers de quotas à l’exportation éhontés, au détriment des producteurs et exportateurs.

Tout se passe, comme si notre pays, après plus d’un demi - siècle d’indépendance, devait

sous – traiter son développement, avec les pays développés du Nord, via des pays du Sud qui sont loin d’être plus avancés que la Côte – d’Ivoire, comme si notre pays devait à nouveaux être colonisé.

Dans ce même registre, la société SNEDAI, outil de prédation par excellence, qui bénéficie aujourd’hui de tous les marchés publics, dans tous les secteurs, sans appels d’offres, jouit de fait d’un monopole total d’Etat, y compris dans les secteurs régaliens et stratégiques.

Il faut noter à cet égard, que le régime va jusqu’à accorder la garantie de l’Etat ivoirien à des Sociétés privées du clan, au mépris de toute orthodoxie de bonne gouvernance.

En somme, le népotisme et le clientélisme sont érigés, de façon inédite, et avec une arrogance jamais égalée en méthode de gouvernement.

Quant à la dette de la Côte d’Ivoire, elle a aujourd’hui atteint un niveau vertigineux. Les grands travaux d’infrastructure font l’objet de surfacturations éhontées. Le cas du 3e pont HKB est un véritable scandale, puisque quoiqu’ayant fait l’objet d’une concession en BOT, un contrat léonin oblige l’Etat ivoirien à payer un complément, dans le cadre d’une soi-disant garantie de trafic. Pendant ce temps, l’inflation galopante amenuise dangereusement le pouvoir d’achat des Ivoiriens et ne fait qu’exacerber la paupérisation généralisée de la population tout aussi victime de la corruption sauvage et éhontée qui gangrène tous les secteurs d’activités.

Selon un rapport de la Banque Mondiale paru le 11 Novembre 2014 dans le journal français 20 Mn, « La Côte d’Ivoire est confrontée à des taux de pauvreté inquiétants, surtout par rapport au potentiel (économique) énorme dont dispose le pays, a regretté Monsieur Ousmane DIAGANA, le chef des opérations de la Banque Mondiale (BM) en Côte d’Ivoire. Près d’un Ivoirien sur deux est considéré comme « pauvre »; il y a des vrais exclus qui aujourd’hui sont identifiables dans le pays»


Au plan social

Les grands secteurs tels que l’éducation nationale et la santé sont en profonde régression.

L’école et la santé

Jadis, l’école ivoirienne était caractérisée par l’émulation et le mérite qui faisaient d’elle, une référence et un modèle. Elle formait des ressources humaines de qualité.

Marquée aujourd’hui par une dégradation avancée des équipements et infrastructures, la démotivation, la formation au rabais, gangrenée par la corruption et la fraude, l’éducation nationale est le secteur où les valeurs sont inversées : fonction enseignante bafouée et dévalorisée, mérite aux calendes grecques, taux d’admission erronés, faux diplômes, résultats des concours publics connus à l’avance etc.

La médiocrité est donnée aujourd’hui en exemple dans tous les domaines, ce qui entraine de facto la démotivation de nos compatriotes ivoiriens à tous les niveaux de la vie nationale.

En ce qui concerne la santé, les hôpitaux et centres de santé sont devenus de véritables mouroirs à tel point que les Ivoiriens les mieux nantis sont obligés d’aller se faire soigner à l’étranger, notamment dans les pays maghrébins.

La soit disant « Assurance maladie universelle », véritable escroquerie nationale, en raison de l’absence totale de toute offre de soins adéquate, est dans une impasse totale. Il en est de même pour le programme des logements sociaux qui a est un échec patent.

Selon le même rapport de la Banque Mondial ci-dessus cité, « La Côte d’Ivoire, classée par l’ONU, 171e en termes d’indice de développement humain en 2014 sur 187 pays, en raisons de faiblesses médicales et éducatives structurelles, ne pourra toutefois satisfaire aux critères sociaux de l’émergence d’ici 2020 »

La question du foncier rural et urbain

Cette question est devenue une véritable jungle, sous le régime d’Alassane OUATTARA, avec la situation de certains véritables ayant-droits qui se trouvent injustement dépossédés de leurs terres. A cet égard, notre pays est devenu un état de non droit.

Par ailleurs, s’agissant du foncier urbain, les nationaux ivoiriens sont des laissés pour compte, au profit de ressortissants de pays tiers.


Tout se passe comme si les Ivoiriens, tout secteur confondu, à force d’être marginalisés sur tous les plans, dans leur propre pays, étaient devenus des apatrides et étrangers sur leur propre sol.

La question foncière dans l’ouest ivoirien

Les conflits fonciers, naguère sporadiques, sont récurrents et de plus en plus dévastateurs dans l’Ouest de notre pays, depuis l’arrivée au pouvoir de M. Alassane OUATTARA. Plus grave, le régime de M. Alassane OUATTARA ne semble pas en faire une préoccupation majeure, alors même que l’intégrité territoriale de notre pays est en cause.

La réconciliation nationale


Les questions de la réconciliation, l’unité nationale et de la cohésion sociale sont en panne. Il ne peut en être autrement car, avec de nombreux Ivoiriens encore en exil forcé,les procès interminables de prisonniers politiques, le gel persistant des avoirs de certaines personnalités, les affrontements intercommunautaires parfois suscités, la négation de la démocratie au profit del’autoritarisme et la belligérance.

C’est d’ailleurs à juste titre que la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, dans son rapport final du 17 février 2017 sur la Cote d’Ivoire, fait état d’une « sécurité fragile, des scrutins référendaire et législatif caractérisés par une faible participation globale des ivoiriens, d’abstention importante résultant en partie d’un désintérêt global des ivoiriens à l’égard de la vie politique, d’une réconciliation inachevée et de la question foncière qui demeure une véritable pomme de discorde pour les ivoiriens ».

En effet, tout processus de réconciliation est subséquent à la culture et la pratique des valeurs démocratiques. Tout se passe comme si M. Alassane Ouattara ne pouvait prospérer que dans la belligérance, dans la violence et dans un coup d’Etat permanent.

Les remous sociopolitiques que connait la Côte d’Ivoire, loin donc d’être des épiphénomènes, résultent d’une crise profonde, politique, économique, sociale et culturelle due à la gestion prédatrice, cavalière et scandaleuse du pays, à l’autoritarisme du régime et à la patrimonialisation du pouvoir par Monsieur Alassane Ouattara.

Ces remous signent l’échec incontestable du régime et la faillite totale du pouvoir actuel en Côte d’Ivoire.

Il ne fait donc aucun doute, que le régime au pouvoir, qui est dans une impasse totale et aux abois, malgré ses rodomontades, risque d’entrainer la nation ivoirienne dans une autre crise belligérante profonde aux conséquences imprévisibles et incalculables, si l’on n’y prend garde.


NOTRE ANALYSE

Tous ces faits attestent clairement l’incapacité patente du régime Alassane Ouattara à organiser des élections justes et transparentes ;

Ils dénotent également de la volonté manifeste de M. Alassane Ouattarade confisquer le pouvoir d’Etat par la violence, de manière autoritaire, voire dictatoriale, contre la volonté populaire dans l’optique d’une présidence à vie ;

Le but ultime de M. Alassane Ouattara étant de constitutionaliser et de pérenniser la patrimonialisation du pouvoir d’Etat ;

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il est clair et évident que notre peuple organisera la résistance face à une telle dérive, avec des conséquences imprévisibles pour la paix et la stabilité de notre nation.

Pour les signataires de la présente déclaration, ces pratiques d’un autre âge, aux conséquences gravissimes pour la paix dans notre pays, sont antinomiques des valeurs démocratiques que les Ivoiriens se sont appropriés de haute lutte et dont ils attendent la consolidation de tous leurs vœux.

En conséquence, ces pratiques autoritaires, antidémocratiques, voire dictatoriales, qui mettent à mal les acquis démocratiques chèrement obtenus, la paix, la stabilité de notre nation, sont inacceptables, irrecevables et doivent être combattues, ici et maintenant.



NOTRE APPEL


C’est pourquoi,

Considérant l’aspiration profonde du peuple ivoirien à la démocratie et à la prospérité partagée,

Considérant, les acquis démocratiques majeurs obtenus de haute lutte par le peuple ivoirien depuis le 30 avril 1990, date de la proclamation du multipartisme en Côte d’Ivoire,

Vu que ces acquis ne peuvent prospérer que dans un climat de consolidation de l’état de droit et de bonne gouvernance dans notre pays ;

Vu les régressions profondes et multiformes, enregistrées dans tous les domaines, depuis l’accession de M. Alassane Ouattara au pouvoir en Côte d’Ivoire et qui mettent à mal la paix, la cohésion sociale et l’unité nationale,

Considérant l’affairisme débridé et effréné au sommet de l’Etat, la patrimonialisation du pouvoir d’Etat et la mise en coupe réglée de l’économie nationale, au profit du clan Alassane Ouattara,

Considérant la progression vertigineuse de la grande pauvreté, de la misère et de la précarisation des masses laborieuses et des ménages,

Considérant les graves menaces que font peser sur la jeunesse et l’avenir du pays, le délitement actuel préoccupant de l’école ivoirienne et l’effondrement généralisé du système éducatif,

Considérant l’état de délabrement du système de santé, avec pour conséquence la démotivation profonde des professionnels de la santé,

Considérant la répression permanente et brutale des libertés démocratiques, les arrestations et emprisonnements arbitraires,

Considérant la marginalisation des Ivoiriens dans tous les secteurs d’activités au profit des intérêts étrangers,

Considérant l’aspiration profonde du peuple ivoirien à une véritable souveraineté nationale,

Considérant, l’incapacité notoire de M. Alassane OUATTARA, à défendre la souveraineté nationale et l’intégrité du territoire ivoirien,

Considérant l’incapacité manifeste du régime de M. Alassane Ouattara à organiser des élections justes et transparentes en 2020,

Considérant la volonté manifeste de M. Alassane Ouattara de confisquer le pouvoir dans l’optique d’une présidence à vie,

Entendu que les Ivoiriens, lassés par une propagande mensongère, via les médias de services publics, totalement inféodés, par la violence systématique, érigée en système de gouvernement, et révoltés par l’effondrement des institutions républicaines et l’effritement des fondements sociaux et économiques de la nation, ne sauraient assister impuissants à la désagrégation programmée de la nation ivoirienne,

Entendu que les Ivoiriens ont été largement instruits et alertés par l’adoption frauduleuse, contre l’avis du peuple, le 30 Octobre 2016, d’une nouvelle constitution mort-née, contraire aux intérêts de la nation, ainsi que par la caporalisation des institutions républicaines, l’Assemblée Nationale, CEI et Conseil constitutionnel notamment,


Les Partis politiques, mouvements, organisations et personnalités, signataires de la présente déclaration :

décident d’instaurer un cadre d’actions pour le changement dénommé

COALITION «DEBOUT, SAUVONS LA COTE D’IVOIRE »,

en vue de défendre la démocratie, l’état de droit, les libertés, la bonne gouvernance, réaliser la réconciliation nationale et la souveraineté de la nation, afin de promouvoir une nouvelle espérance citoyenne pour la renaissance de la Côte d’Ivoire, dans un véritable sursaut patriotique national.

appellent à la mobilisation générale et à la résistance, toutes les forces vives de la Nation, ainsi que tous les démocrates, patriotes sincères, épris de justice et de paix à user de toutes les dispositions légales et démocratiques pour sauver la Côte d’Ivoire du chao qui s’annonce, pour la préservation de la paix et la stabilité de notre Nation.

Fait à Abidjan,
le 24 février 2048


DA
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