Bouaké - Le journaliste de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), Michel Digré, a remporté, dimanche, à Abidjan, le premier prix de la première édition du concours du meilleur journaliste de lutte contre l’apatridie avec un reportage vidéo réalisé sur les risques d’apatridie.
Lors du diner gala de proclamation des résultats par le jury présidé par le chef du département de l’information et de la communication de l’université Félix Houphouët-Boigny, Dr Edmond N’Doua, le lauréat a reçu un dictaphone numérique, un trophée, un lap top, une enveloppe de 500.000 francs CFA et bénéficiera d’une formation en droit international à Strasbourg, en France, tout frais payé par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Le jury a décerné le deuxième prix du concours à Florent Nandjui qui a réalisé un reportage radio sur l’état civil dans la commune d’Attécoubé et le troisième à Touré Ouakaltio, d’une presse en ligne d’Abidjan. Les deux ont reçu aussi chacun un dictaphone numérique, un trophée, un lap top et une enveloppe mais, en plus, Florent Nandjui bénéficiera également d’une formation en Italie.
Le concours a été initié par le ministère des Affaires étrangères à travers le Service d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (SAARA) en collaboration avec le HCR pour permettre aux journalistes en compétition de vulgariser la notion d’apatridie, ses causes, ses conséquences et les solutions possibles pour l’’éradiquer.
Selon l’article premier de la convention de 1954 relative au statut des apatrides, le terme apatride désigne une personne qu’aucun Etat ne considère comme son ressortissant dans l’application de sa législation. Des mesures convenues en 2013 par les Etats, la société civile, les organisations internationales, ont abouti à l’adoption du plan mondial global 2014-2024 visant à mettre fin à l’apatridie.
Ce plan d’actions a été la principale source d’inspiration des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui ont adopté le 25 février 2015, à Abidjan, à l’issue d’une conférence ministérielle, une déclaration commune reconnaissant que l’apatridie est un problème majeur qu’il faut éradiquer d’ici à l’an 2024.
Le représentant du HCR à la cérémonie, Sébastien Apatita, félicite les autorités ivoiriennes pour la mise en œuvre d’un nombre important des engagements contenus dans la déclaration d’Abidjan à travers notamment, la nomination d’un point focal au sein du gouvernement chargé des questions d’apatride, l’amorce d’un vaste projet de modernisation de l’état civil, l’opération spéciale d’enregistrement à l’état civil de plus d’un million d’élèves du primaire dépourvu d’extraits d’acte de naissance et la mise en place d’un réseau de journaliste pour la lutte contre l’apatridie.
nbf/fmo
Lors du diner gala de proclamation des résultats par le jury présidé par le chef du département de l’information et de la communication de l’université Félix Houphouët-Boigny, Dr Edmond N’Doua, le lauréat a reçu un dictaphone numérique, un trophée, un lap top, une enveloppe de 500.000 francs CFA et bénéficiera d’une formation en droit international à Strasbourg, en France, tout frais payé par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Le jury a décerné le deuxième prix du concours à Florent Nandjui qui a réalisé un reportage radio sur l’état civil dans la commune d’Attécoubé et le troisième à Touré Ouakaltio, d’une presse en ligne d’Abidjan. Les deux ont reçu aussi chacun un dictaphone numérique, un trophée, un lap top et une enveloppe mais, en plus, Florent Nandjui bénéficiera également d’une formation en Italie.
Le concours a été initié par le ministère des Affaires étrangères à travers le Service d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (SAARA) en collaboration avec le HCR pour permettre aux journalistes en compétition de vulgariser la notion d’apatridie, ses causes, ses conséquences et les solutions possibles pour l’’éradiquer.
Selon l’article premier de la convention de 1954 relative au statut des apatrides, le terme apatride désigne une personne qu’aucun Etat ne considère comme son ressortissant dans l’application de sa législation. Des mesures convenues en 2013 par les Etats, la société civile, les organisations internationales, ont abouti à l’adoption du plan mondial global 2014-2024 visant à mettre fin à l’apatridie.
Ce plan d’actions a été la principale source d’inspiration des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui ont adopté le 25 février 2015, à Abidjan, à l’issue d’une conférence ministérielle, une déclaration commune reconnaissant que l’apatridie est un problème majeur qu’il faut éradiquer d’ici à l’an 2024.
Le représentant du HCR à la cérémonie, Sébastien Apatita, félicite les autorités ivoiriennes pour la mise en œuvre d’un nombre important des engagements contenus dans la déclaration d’Abidjan à travers notamment, la nomination d’un point focal au sein du gouvernement chargé des questions d’apatride, l’amorce d’un vaste projet de modernisation de l’état civil, l’opération spéciale d’enregistrement à l’état civil de plus d’un million d’élèves du primaire dépourvu d’extraits d’acte de naissance et la mise en place d’un réseau de journaliste pour la lutte contre l’apatridie.
nbf/fmo