L’institut national démocratique (NDI), organisation internationale spécialisée dans l’assistance pour des élections démocratiques, a invité lundi la classe politique ivoirienne à se "concerter", afin de "garantir des élections" locales "apaisées" en Côte d’Ivoire, après une réunion avec des partis politiques de l'opposition.
"Il appartient aux Ivoiriens, notamment le gouvernement et tous ceux qui sont partie prenante dans les (prochaines) élections en Côte d’Ivoire, de trouver l’espace nécessaire pour se concerter, parce que cela est indispensable", a dit Ouattara Gnonzié (porte-parole des partis membres de l’opposition), rapportant les propos du directeur résident du NDI en Côte d’Ivoire, Kevin Adomayakpor.
Lundi, des partis politiques de l’opposition en Côte d’Ivoire, dont le Front populaire ivoirien (FPI, le parti de Laurent Gbagbo) qui demandent, avec insistance, depuis des semaines la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), chargée d’organiser les prochaines élections municipales et régionales, ont rencontré le NDI, afin de pousser cet institut à prendre position dans le bras de fer qui les oppose au gouvernement.
Selon M. Gnonzié, le NDI qui n’a pas voulu parler à la presse a, au cours de la rencontre avec ces partis d’opposition, brandi son rapport de 2015, dans lequel est consigné toutes les recommandations pour des élections démocratiques en Côte d’Ivoire.
Ce rapport "recommande (entre autre que) les membres de la CEI soient choisis sur la base d’un large consensus entre des partis politiques et la société civile. (Que) la CEI s’articule autour d’un dialogue large et efficace sur la réforme de la réconciliation, et la révision de la liste électorale, (et que) le nombre de ses membres issus du gouvernement et du parti au pouvoir ne constitue pas une majorité écrasante, par souci de maintenir un juste équilibre au sein de la commission.
"C’est sur ces propositions que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples s’est appuyée pour ordonner à travers un arrêt au gouvernement ivoirien de reformer la CEI", a soutenu Ouattara Gnonzié.
Le 15 février, ces partis d’opposition avaient assuré qu’ils "ne reculeront pas", dans leur demande insistante d’obtenir la réforme de la CEI, lors d’une conférence de presse.
Depuis le 18 novembre 2016, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a rendu un arrêt, constatant la non-conformité de la CEI.
"La CEI actuelle est le fruit d’un consensus entre tous les acteurs politiques", a affirmé le 14 février, le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, à l'issue d'un conseil des ministres.
Le NDI fourni une assistance aux partis politiques et à la société civile en Côte d'Ivoire depuis 1993.
Ange TIEMOKO
"Il appartient aux Ivoiriens, notamment le gouvernement et tous ceux qui sont partie prenante dans les (prochaines) élections en Côte d’Ivoire, de trouver l’espace nécessaire pour se concerter, parce que cela est indispensable", a dit Ouattara Gnonzié (porte-parole des partis membres de l’opposition), rapportant les propos du directeur résident du NDI en Côte d’Ivoire, Kevin Adomayakpor.
Lundi, des partis politiques de l’opposition en Côte d’Ivoire, dont le Front populaire ivoirien (FPI, le parti de Laurent Gbagbo) qui demandent, avec insistance, depuis des semaines la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), chargée d’organiser les prochaines élections municipales et régionales, ont rencontré le NDI, afin de pousser cet institut à prendre position dans le bras de fer qui les oppose au gouvernement.
Selon M. Gnonzié, le NDI qui n’a pas voulu parler à la presse a, au cours de la rencontre avec ces partis d’opposition, brandi son rapport de 2015, dans lequel est consigné toutes les recommandations pour des élections démocratiques en Côte d’Ivoire.
Ce rapport "recommande (entre autre que) les membres de la CEI soient choisis sur la base d’un large consensus entre des partis politiques et la société civile. (Que) la CEI s’articule autour d’un dialogue large et efficace sur la réforme de la réconciliation, et la révision de la liste électorale, (et que) le nombre de ses membres issus du gouvernement et du parti au pouvoir ne constitue pas une majorité écrasante, par souci de maintenir un juste équilibre au sein de la commission.
"C’est sur ces propositions que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples s’est appuyée pour ordonner à travers un arrêt au gouvernement ivoirien de reformer la CEI", a soutenu Ouattara Gnonzié.
Le 15 février, ces partis d’opposition avaient assuré qu’ils "ne reculeront pas", dans leur demande insistante d’obtenir la réforme de la CEI, lors d’une conférence de presse.
Depuis le 18 novembre 2016, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a rendu un arrêt, constatant la non-conformité de la CEI.
"La CEI actuelle est le fruit d’un consensus entre tous les acteurs politiques", a affirmé le 14 février, le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, à l'issue d'un conseil des ministres.
Le NDI fourni une assistance aux partis politiques et à la société civile en Côte d'Ivoire depuis 1993.
Ange TIEMOKO