La mairie d’Anyama a servi de cadre ce mardi à une activité de restitution du Cadre de Politique de Réinstallation (CPR) et du Plan d’Action de Réinstallation (PAR) des personnes affectées par les travaux de construction de la section 2 de l’autoroute de contournement du « Grand Abidjan », voie express Y4. Une délégation de la cellule de coordination du Projet d’Appui à la Compétitivité du « Grand Abidjan » (PACOGA) a entretenu toutes les personnes impactées par la section 2 de la Y4.
Ce sont au total 188 personnes et 295 biens (bâtis) qui seront affectés par le projet d’un linéaire total de 15km (en 2x2 voies), traversant la sous-préfecture d’Anyama via Anyama, Ebimpé, Akoupé Zégui, Attingué (sur l’autoroute du Nord), a annoncé Mme Koné Saly, environnementaliste au Projet d’urgence de renaissance des infrastructures de Côte d’Ivoire (PRICI) et membre de la cellule de coordination du PACOGA.
Elle a aussi indiqué que l’objectif de la séance de travail était « d’expliquer aux populations, les différentes modalités d’évaluation et les voies de recours », ajoutant que le montant final du PAR s’élève à 4,3 milliards de F CFA.
Face aux plaintes formulées par certains intervenants, le sous préfet d’Anyama, Michel Kouakou a souligné que, « c’est un déficit d’information tout simplement» qui en est à la base. Désormais, « nous avons décidé de communiquer, de plus en plus avec les populations de sorte à ce que toutes les composantes soient au même niveau d’information» sur le sujet, a promis l’administrateur.
Parallèlement, une rencontre similaire s’est également tenue de l’autre côté de la commune d’Abidjan, à Port-Bouët sur le « carrefour Akwaba » ou le projet compte faire l’aménagement d’un carrefour giratoire à 4 voies y compris le raccordement des branches au carrefour (VGE, Rue des Caraïbes franchissant le métro projeté, A100, Voie express de l’Aéroport d’Abidjan) et un aménagement de l’axe VGE- A100 y compris les ouvrages d’art VGE-A100 (2x3 voies).
Le projet d’aménagement du carrefour Akwaba aura des impacts positifs et négatifs d’importance majeure au plan socioéconomique en phase de construction. Les impacts négatifs majeurs justifiant le présent PAR se présentent à travers le déplacement de cent dix-huit (118) personnes exerçant dans le domaine de l’horticulture, la perte momentanée d’une (01) personne exerçant dans le domaine de cultures maraîchères, la délocalisation de quatre (04) gérants d’activités commerciales (01 point de vente d’aliments, 02 points de fabriques et vente de briques et ciments, 01 point de vente de pots de fleurs) et la perte de salaire de cent vingt-six (126) employés (10 employés de commerce et 116 ouvriers agricoles).
Cependant l’objectif du PAR est de tout faire pour déplacer le moins de personnes possibles en tenant compte de la conjonction des facteurs techniques, économiques et environnementaux.
Le PACOGA est un projet initié par l’Etat de Côte d’Ivoire avec l’appui financier de la Banque Mondiale pour l’aménagement de grands axes routiers avec pour objectif de faciliter le déplacement des populations aussi bien à Abidjan qu’au niveau de villes environnantes.
Atapointe
Ce sont au total 188 personnes et 295 biens (bâtis) qui seront affectés par le projet d’un linéaire total de 15km (en 2x2 voies), traversant la sous-préfecture d’Anyama via Anyama, Ebimpé, Akoupé Zégui, Attingué (sur l’autoroute du Nord), a annoncé Mme Koné Saly, environnementaliste au Projet d’urgence de renaissance des infrastructures de Côte d’Ivoire (PRICI) et membre de la cellule de coordination du PACOGA.
Elle a aussi indiqué que l’objectif de la séance de travail était « d’expliquer aux populations, les différentes modalités d’évaluation et les voies de recours », ajoutant que le montant final du PAR s’élève à 4,3 milliards de F CFA.
Face aux plaintes formulées par certains intervenants, le sous préfet d’Anyama, Michel Kouakou a souligné que, « c’est un déficit d’information tout simplement» qui en est à la base. Désormais, « nous avons décidé de communiquer, de plus en plus avec les populations de sorte à ce que toutes les composantes soient au même niveau d’information» sur le sujet, a promis l’administrateur.
Parallèlement, une rencontre similaire s’est également tenue de l’autre côté de la commune d’Abidjan, à Port-Bouët sur le « carrefour Akwaba » ou le projet compte faire l’aménagement d’un carrefour giratoire à 4 voies y compris le raccordement des branches au carrefour (VGE, Rue des Caraïbes franchissant le métro projeté, A100, Voie express de l’Aéroport d’Abidjan) et un aménagement de l’axe VGE- A100 y compris les ouvrages d’art VGE-A100 (2x3 voies).
Le projet d’aménagement du carrefour Akwaba aura des impacts positifs et négatifs d’importance majeure au plan socioéconomique en phase de construction. Les impacts négatifs majeurs justifiant le présent PAR se présentent à travers le déplacement de cent dix-huit (118) personnes exerçant dans le domaine de l’horticulture, la perte momentanée d’une (01) personne exerçant dans le domaine de cultures maraîchères, la délocalisation de quatre (04) gérants d’activités commerciales (01 point de vente d’aliments, 02 points de fabriques et vente de briques et ciments, 01 point de vente de pots de fleurs) et la perte de salaire de cent vingt-six (126) employés (10 employés de commerce et 116 ouvriers agricoles).
Cependant l’objectif du PAR est de tout faire pour déplacer le moins de personnes possibles en tenant compte de la conjonction des facteurs techniques, économiques et environnementaux.
Le PACOGA est un projet initié par l’Etat de Côte d’Ivoire avec l’appui financier de la Banque Mondiale pour l’aménagement de grands axes routiers avec pour objectif de faciliter le déplacement des populations aussi bien à Abidjan qu’au niveau de villes environnantes.
Atapointe