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Économie Publié le mercredi 28 février 2018 | Abidjan.net

Culture vivrière : l’amélioration de la qualité de l’igname et l’accroissement du rendement par l’amélioration génétique au centre d’un séminaire à Abidjan

© Abidjan.net Par Atapointe
Culture vivrière : ouverture du séminaire sur le bilan et les perspectives du projet AfricaYam
Abidjan le 26 février 2018. Le Centre National de Recherches Agronomiques (CNRA) et ses partenaires venus d`Afrique, d`Europe et d`Amérique participent à un atelier du 26 février au 1er mars 2018 pour faire le bilan et dresser les perspectives du projet "AfricaYam" d`amélioration génétique en vue d’une bonne productivité de la culture de l`igname.
L’atelier annuel à la planification du projet AfricaYam (démarré en novembre 2014) auquel participent des chercheurs du Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) aux côtés de leurs homologues de la France, du Ghana, du Japon et du Royaume-Uni a été ouvert ce lundi 26 février à Abidjan.

Ayant pour objectif général l’amélioration de la qualité de l’igname et l’accroissement du rendement par l’amélioration génétique, le séminaire a été ouvert par Dr Adiko, Conseiller Scientifique chargé de la Coopération Internationale au CNRA qui a rappelé l’importance de l’igname qui constitue une denrée essentielle à la sécurité alimentaire en Afrique.

Par ailleurs, l’Afrique occidentale assure près de 95% des 54 millions de tonnes d’ignames produites chaque année en Afrique sub-saharienne d’où sa dénomination de « Yam Belt »

Selon Dr Adiko «l’igname représente 31% des 16 millions de tonnes de productions annuelles de vivriers de la Côte d’Ivoire, ce qui en fait la première culture vivrière, en volume, du pays. »

Le point focal du projet AfricaYam en Côte d’Ivoire, Dr Kouakou Amani Michel, directeur de la station de recherches sur les cultures vivrières du CNRA à Bouaké est revenu sur l’importance de cet atelier qui prend fin ce 2mars : « Il s’agit de faire le bilan des trois années de fonctionnement du projet et permettre également de réfléchir durant ces quatre jours sur de nouvelles variétés d’ignames qui seront de bonne qualité culinaire, réticentes aux maladies, répondant aux besoins des utilisateurs et avec un rendement allant jusqu’à 30 tonnes à l’hectare. Les rendements actuels variant de 6 à 10 tonnes à l’hectare » a-t-il indiqué.

Le projet AfricaYam: Enhancing Yam Breeding for Increased Productivity and Improved Quality in West Africa”, d’une durée de cinq ans est financé par la Fondation Bill & Melinda Gates et les centres de recherche partenaires pour un montant de 13,5 millions de USD (environ 6 milliards de francs CFA) et est axé sur l’amélioration génétique de deux espèces principales d’ignames cultivées.

Atapointe
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