Dans le silence et la douleur, plus de 500 personnes, hommes et femmes, jeunes et enfants, émus se sont réunies samedi devant le Centre hospitalier Universitaire (CHU) d’Angré (quartier huppé au nord d’Abidjan ) pour rendre un ultime hommage à Traoré Aboubacar Sidick dit "Bouba", âgé de 4ans, enlevé et assassiné le 24 février dans la capitale ivoirienne.
En début de matinée, plusieurs personnes dont des artistes chanteurs, humoristes, personnalités politiques, journalistes, leaders d’opinion, vêtus de blanc ou de noire, se sont rassemblés en ce lieu où "ce crime odieux" a été commis, pour honorer la mémoire du "petit ange" tragiquement disparu.
L’artiste musicien kajeem, le journaliste Fernand Dédé, le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Mamadou Touré, sont venus "dire un dernier adieu au petit Bouba".
"Je suis ici en tant que père de famille pour apporter mon soutien et ma compassion à la famille et dire, qu’il faut que ça s’arrête. Il y a de nombreux cas de disparition d’enfants et on a l’impression que rien n’est fait. On espère que de ce rassemblement sortira des décisions pour que nos enfants soient un peu plus en sécurité dans nos villes", soutien l’artiste reggae Kajeem.
Traoré Aboubacar Sidick dit Bouba, vivait avec ses parents à williasmville (au nord d’Abidjan) où il a été enlevé, égorgé et vidé de son sang par son bourreau.
Selon ses aveux à la police, l’assassin âgé de 27 ans, voisin de la famille de la victime, dit avoir commis cet acte pour "devenir un homme riche".
Des femmes abattues, dont certaines tenaient leurs enfants par la main contiennent difficilement leurs larmes devant "une telle atrocité".
"Je suis ici pour la mémoire de Bouba, cet enfant qui n’a pas eu la chance de grandir comme son assassin et tous ces autres enfants comme ma fille, traumatisée après une tentative d’enlèvement", affirme une mère.
Dans une atmosphère lourde, chargée de tristesse et de désolation, la procession silencieuse de quelques minutes, encadrée par une vingtaine d’éléments de la police, a débuté à 9h15 (GMT et locale) avec au premier rang des membres de la famille qui tenaient en main des images du petit garçon.
"Bouba n’est pas mort, il est toujours avec nous et Dieu", s’exprimait en langue Malinké (peuple au nord de la Côte d’Ivoire) sa grand-mère, Ariatou Traoré.
"RIP (repose en paix) Bouba" ou encore "Je suis Bouba, Non à l’enlèvement et à l’assassinat des enfants", brandissaient des participants sur des affiches avec la photo de la victime.
Après les prières chrétienne et musulmane, des membres de la famille et autres participants n’ont pu s’empêcher de laisser transparaitre leurs émotions à travers de bruyants sanglots.
Sur une petite table sur laquelle était posée un portrait du garçon, les participants se succédaient à tour de rôle pour déposer des gerbes de fleurs, sièges, poèmes, peluches et les autres gadgets.
Vêtue d’un t-shirt noir à l’effigie de Bouba, Nicole Mireille, l’une des initiatrices de cette cérémonie, a tenu à ce que cet hommage soit rendu pour "dire qu'il faut que" ce genre de crime "s'arrête".
"Nous avons initié ce mouvement pour que les Ivoiriens se lèvent comme un seul homme pour dire ça suffit et nous ne comptons pas nous arrêter là", dit t-elle avec détermination.
Après le recueillement, tous les objets déposés ont été rassemblés et remis à la famille, conformément aux recommandations des autorités ivoiriennes.
Les organisateurs se sont vus dans l’obligation de renvoyer tous les participants, ayant obtenu une autorisation de deux heures pour honorer la mémoire de Bouba, inhumé jeudi à Azaguié (Sud ivoirien).
EMA
En début de matinée, plusieurs personnes dont des artistes chanteurs, humoristes, personnalités politiques, journalistes, leaders d’opinion, vêtus de blanc ou de noire, se sont rassemblés en ce lieu où "ce crime odieux" a été commis, pour honorer la mémoire du "petit ange" tragiquement disparu.
L’artiste musicien kajeem, le journaliste Fernand Dédé, le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Mamadou Touré, sont venus "dire un dernier adieu au petit Bouba".
"Je suis ici en tant que père de famille pour apporter mon soutien et ma compassion à la famille et dire, qu’il faut que ça s’arrête. Il y a de nombreux cas de disparition d’enfants et on a l’impression que rien n’est fait. On espère que de ce rassemblement sortira des décisions pour que nos enfants soient un peu plus en sécurité dans nos villes", soutien l’artiste reggae Kajeem.
Traoré Aboubacar Sidick dit Bouba, vivait avec ses parents à williasmville (au nord d’Abidjan) où il a été enlevé, égorgé et vidé de son sang par son bourreau.
Selon ses aveux à la police, l’assassin âgé de 27 ans, voisin de la famille de la victime, dit avoir commis cet acte pour "devenir un homme riche".
Des femmes abattues, dont certaines tenaient leurs enfants par la main contiennent difficilement leurs larmes devant "une telle atrocité".
"Je suis ici pour la mémoire de Bouba, cet enfant qui n’a pas eu la chance de grandir comme son assassin et tous ces autres enfants comme ma fille, traumatisée après une tentative d’enlèvement", affirme une mère.
Dans une atmosphère lourde, chargée de tristesse et de désolation, la procession silencieuse de quelques minutes, encadrée par une vingtaine d’éléments de la police, a débuté à 9h15 (GMT et locale) avec au premier rang des membres de la famille qui tenaient en main des images du petit garçon.
"Bouba n’est pas mort, il est toujours avec nous et Dieu", s’exprimait en langue Malinké (peuple au nord de la Côte d’Ivoire) sa grand-mère, Ariatou Traoré.
"RIP (repose en paix) Bouba" ou encore "Je suis Bouba, Non à l’enlèvement et à l’assassinat des enfants", brandissaient des participants sur des affiches avec la photo de la victime.
Après les prières chrétienne et musulmane, des membres de la famille et autres participants n’ont pu s’empêcher de laisser transparaitre leurs émotions à travers de bruyants sanglots.
Sur une petite table sur laquelle était posée un portrait du garçon, les participants se succédaient à tour de rôle pour déposer des gerbes de fleurs, sièges, poèmes, peluches et les autres gadgets.
Vêtue d’un t-shirt noir à l’effigie de Bouba, Nicole Mireille, l’une des initiatrices de cette cérémonie, a tenu à ce que cet hommage soit rendu pour "dire qu'il faut que" ce genre de crime "s'arrête".
"Nous avons initié ce mouvement pour que les Ivoiriens se lèvent comme un seul homme pour dire ça suffit et nous ne comptons pas nous arrêter là", dit t-elle avec détermination.
Après le recueillement, tous les objets déposés ont été rassemblés et remis à la famille, conformément aux recommandations des autorités ivoiriennes.
Les organisateurs se sont vus dans l’obligation de renvoyer tous les participants, ayant obtenu une autorisation de deux heures pour honorer la mémoire de Bouba, inhumé jeudi à Azaguié (Sud ivoirien).
EMA