Abidjan (Côte d’Ivoire) - Huit cas d’enlèvements ou de disparitions d’enfants ont été enregistrés en Côte d’Ivoire depuis le mois de janvier dernier dont trois cas de décès dus à des morts violentes par arme blanche ou par strangulation, indique le Conseil national de sécurité à l’issue d’une réunion présidée mardi soir par le ministre d’État, ministre de la défense, Hamed Bakayoko.
Img : Côte d’Ivoire: 8 cas d’enlèvements d’enfants dont 3 décès enregistrés depuis janvier (Officiel)
Selon le communiqué sanctionnant cette rencontre transmis à APA mercredi, les cas de décès concernent, Traoré Aboubacar Sidick alias Bouba, âgé de 4 ans, enlevé à Williamsville et retrouvé mort à Angré, Ghahou Hermine Chancelline, 14 ans élève en classe de cinquième au lycée moderne de M’Bahiakro et Lopoua Lopoua Bienvenu alias Drogba, 6 ans élève en classe de CE1 et retrouvé à Bondiahi (Bédiala).
«Quatre enfants enlevés ont été retrouvés et un enfant enlevé à Bouna n’a pas été retrouvé », précise le Conseil national de sécurité soulignant qu’à ce jour, « aucun lien n’est établi entre ces différents cas d’enlèvements ou d’assassinats ».
Poursuivant, le communiqué explique entre autres, que dans le dossier de Traoré Aboubacar Sidick dit Bouba, parmi les trois personnes suspectées, deux ont été interpellées tandis que le troisième, en fuite, est activement recherché.
En ce qui concerne l’affaire Glahou Hermine Chancelline, deux personnes ont été également interpellées dont l’auteur de l’enlèvement de trois enfants. Condamnant « ces actes ignobles » perpétrés sur les enfants, le gouvernement ivoirien a réaffirmé sa détermination à combattre « tous ces crimes inacceptables » assurant les populations de ce que « tous les moyens matériels et humains sont mis en œuvre pour faire la lumière sur ces événements malheureux ».
« C’est le lieu pour le gouvernement d’indiquer que suite aux événements de Soubré, Bloléquin et M’Bahiakro, 73 personnes ont été interpellées. 4 à Soubré, 50 à Bloléquin et 19 à M’Bahiakro. Ces personnes interpellées seront poursuivies conformément à la loi», conclut le communiqué appelant les populations à « garder leur calme » et à ne pas se faire justice comme cela a été constaté à Soubré, Bloléquin et M’Bahiakro où des cas d’incivisme (destructions et pillages d’édifices publics...) ont été enregistrés.
LB/ls/APA
Img : Côte d’Ivoire: 8 cas d’enlèvements d’enfants dont 3 décès enregistrés depuis janvier (Officiel)
Selon le communiqué sanctionnant cette rencontre transmis à APA mercredi, les cas de décès concernent, Traoré Aboubacar Sidick alias Bouba, âgé de 4 ans, enlevé à Williamsville et retrouvé mort à Angré, Ghahou Hermine Chancelline, 14 ans élève en classe de cinquième au lycée moderne de M’Bahiakro et Lopoua Lopoua Bienvenu alias Drogba, 6 ans élève en classe de CE1 et retrouvé à Bondiahi (Bédiala).
«Quatre enfants enlevés ont été retrouvés et un enfant enlevé à Bouna n’a pas été retrouvé », précise le Conseil national de sécurité soulignant qu’à ce jour, « aucun lien n’est établi entre ces différents cas d’enlèvements ou d’assassinats ».
Poursuivant, le communiqué explique entre autres, que dans le dossier de Traoré Aboubacar Sidick dit Bouba, parmi les trois personnes suspectées, deux ont été interpellées tandis que le troisième, en fuite, est activement recherché.
En ce qui concerne l’affaire Glahou Hermine Chancelline, deux personnes ont été également interpellées dont l’auteur de l’enlèvement de trois enfants. Condamnant « ces actes ignobles » perpétrés sur les enfants, le gouvernement ivoirien a réaffirmé sa détermination à combattre « tous ces crimes inacceptables » assurant les populations de ce que « tous les moyens matériels et humains sont mis en œuvre pour faire la lumière sur ces événements malheureux ».
« C’est le lieu pour le gouvernement d’indiquer que suite aux événements de Soubré, Bloléquin et M’Bahiakro, 73 personnes ont été interpellées. 4 à Soubré, 50 à Bloléquin et 19 à M’Bahiakro. Ces personnes interpellées seront poursuivies conformément à la loi», conclut le communiqué appelant les populations à « garder leur calme » et à ne pas se faire justice comme cela a été constaté à Soubré, Bloléquin et M’Bahiakro où des cas d’incivisme (destructions et pillages d’édifices publics...) ont été enregistrés.
LB/ls/APA