Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, mouvance présidentielle) de l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié, a conditionné samedi la création du parti unifié devant naitre de sa fusion avec le Rassemblement des républicains (RDR) à un engagement du parti présidentiel à soutenir son candidat lors de la présidentielle de 2020.
"Il est question de parti unifié. Si parti unifié il doit y avoir, ce sera après l’alternance (…) Pour l’instant, il est hors de question que le PDCI se saborde", a déclaré Jean-Louis Billon, porte-parole adjoint du PDCI, lors d’une cérémonie d’hommage à M. Bédié, qui a rassemblé plusieurs centaines de militants à "la Place Jean Paul II" de Yamoussoukro, la capitale politique et village natal du fondateur du parti, le premier président ivoirien, Felix Houphouet-Boigny.
Henri Konan Bédié, lui-même absent, était toutefois représenté par son épouse Henriette Konan Bédié, à cette cérémonie à laquelle ont assisté de nombreux cadres du PDCI dont l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, les ex-ministres Emilie Constant Bombet, Essy Amara, Djédjé Mady et l’ancien patron de la gendarmerie ivoirienne, le général Edouard Kassaraté, tous vice-présidents du parti.
Parrain de la cérémonie, l’ex-ministre M.Billon s’est montré critique envers l’alliance du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) au pouvoir, dont les chefs de file sont le PDCI et le RDR.
"Sans le PDCI, le RHDP n’est rien. Sans le PDCI, il n’y a pas de RHDP", a-t-il déclaré d’entrée, suscitant des applaudissements nourris des militants.
Poursuivant, il a soutenu que son parti, contrairement à 2015, présentera un candidat issu de ses propres rangs à la présidentielle de 2020. "Rien ni personne ne nous détournera de cette trajectoire", a-t-il indiqué, ajoutant que "le PDCI sera prêt" pour cette échéance mais surtout "conservera son nom", en allusion à la création du parti unifié.
A l’endroit du couple Bédié, M. Billon a déclaré: "Vous avez consenti trop de sacrifices mais le temps des sacrifices est terminé. Nos attendons de nos partenaires qu’ils nous soutiennent en 2020 comme nous l’avons soutenu en 2010 et 2015’’.
SKO
"Il est question de parti unifié. Si parti unifié il doit y avoir, ce sera après l’alternance (…) Pour l’instant, il est hors de question que le PDCI se saborde", a déclaré Jean-Louis Billon, porte-parole adjoint du PDCI, lors d’une cérémonie d’hommage à M. Bédié, qui a rassemblé plusieurs centaines de militants à "la Place Jean Paul II" de Yamoussoukro, la capitale politique et village natal du fondateur du parti, le premier président ivoirien, Felix Houphouet-Boigny.
Henri Konan Bédié, lui-même absent, était toutefois représenté par son épouse Henriette Konan Bédié, à cette cérémonie à laquelle ont assisté de nombreux cadres du PDCI dont l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, les ex-ministres Emilie Constant Bombet, Essy Amara, Djédjé Mady et l’ancien patron de la gendarmerie ivoirienne, le général Edouard Kassaraté, tous vice-présidents du parti.
Parrain de la cérémonie, l’ex-ministre M.Billon s’est montré critique envers l’alliance du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) au pouvoir, dont les chefs de file sont le PDCI et le RDR.
"Sans le PDCI, le RHDP n’est rien. Sans le PDCI, il n’y a pas de RHDP", a-t-il déclaré d’entrée, suscitant des applaudissements nourris des militants.
Poursuivant, il a soutenu que son parti, contrairement à 2015, présentera un candidat issu de ses propres rangs à la présidentielle de 2020. "Rien ni personne ne nous détournera de cette trajectoire", a-t-il indiqué, ajoutant que "le PDCI sera prêt" pour cette échéance mais surtout "conservera son nom", en allusion à la création du parti unifié.
A l’endroit du couple Bédié, M. Billon a déclaré: "Vous avez consenti trop de sacrifices mais le temps des sacrifices est terminé. Nos attendons de nos partenaires qu’ils nous soutiennent en 2020 comme nous l’avons soutenu en 2010 et 2015’’.
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