Une cérémonie de signature du manifeste du parti unifié de la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire est prévue, sauf changement de dernière minute, le 19 mars 2018 à Yamoussoukro.
Les Présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié eux-mêmes, sont annoncés à cette cérémonie de signature, qui est l’une des conclusions des travaux du comité de haut niveau mis en place, par les deux en vue de plancher sur la question. Selon le chronogramme arrêté en vue de la consolidation Rhdp, et de la création de ce parti unifié, le congrès constitutif de la nouvelle entité politique est prévu 18 mois après la signature du manifeste. Le Rdr avait plutôt proposé 12 mois, et le Pdci 24 mois. La poire a été coupée en deux, pour retenir 18 mois, le temps de permettre aux différents partis membres, de faire la nécessaire sensibilisation, et de préparer les bases, à accepter la nouvelle donne politique, qui pourrait aller jusqu’à la disparition des partis d’origine.
Alors que la tension était montée ces derniers jours, malgré l’accord obtenu au niveau des élections sénatoriales en vue de présenter des listes communes, la perspective de la signature prochaine du manifeste du parti unifié, laisse dire à des observateurs, que la sortie des cadres du Pdci-Rda le samedi 10 mars 2018 à Yamoussoukro, visait à retarder l’agenda , et empêcher s’agissant du parti unifié, que les choses prennent corps comme prévu par les conclusions du comité de haut niveau, co-présidé par Duncan pour le Pdci, et Gon Coulibaly pour le Rdr.
[ LA POMME DE DISCORDE : PAS DE PARTI UNIFIÉ SANS ALTERNANCE POUR LE PDCI, OU PAS D’ALTERNANCE SANS PARTI UNIFIÉ ]
Si le manifeste est effectivement signé, la question de l’alternance en 2020, devrait être réglée dans le cadre du parti unifié, et non en dehors, comme souhaité par le Président Alassane Ouattara d’une part , et d’autre part comme préconisé également par le Président Bédié lui-même dans son appel de Daoukro,
Jean Louis Billon du Pdci , avait pourtant dit le samedi 10 mars 2018 à Yamoussoukro qu’il n’y aura pas de parti unifié avant l’alternance. Maurice Kacou Guikahué avait dit le même jour qu’il souscrivait aux propos de Billon , alors que le comité de haut niveau avait déjà arrêté le chronogramme cité plus plus haut, arrêté par le comité de haut niveau, semblait être connu de ses membres don’t Guikahué.
Les 18 mois retenus pour créer le parti unifié, à partir de mars 2018, conduiront les acteurs politiques des partis membres de la coalition jusqu’au mois de septembre 2019, soit à peu près un an avant l’élection présidentielle à la date constitutionnelle d’octobre 2020. 18 mois pour construire le parti unifié, et ensuite 12 mois pour désigner les candidats de l’alternance, et pour participer à l’élection .
[ LE CHEMIN EST ENCORE LONG ]
Encore long, le chemin sera forcément semé d’embûches nouvelles, même si des cadres et dirigeants du Pdci et du Rdr estiment qu’avec la signature effective du manifeste, les ultra et radicaux de tous les bords pourraient être invités à faire attention, et à prendre acte de la dynamique d’ensemble visant à converger vers l’unité des Houphouëtistes de Côte d’Ivoire. Le message sera-t-il entendu ?
Charles Kouassi
Les Présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié eux-mêmes, sont annoncés à cette cérémonie de signature, qui est l’une des conclusions des travaux du comité de haut niveau mis en place, par les deux en vue de plancher sur la question. Selon le chronogramme arrêté en vue de la consolidation Rhdp, et de la création de ce parti unifié, le congrès constitutif de la nouvelle entité politique est prévu 18 mois après la signature du manifeste. Le Rdr avait plutôt proposé 12 mois, et le Pdci 24 mois. La poire a été coupée en deux, pour retenir 18 mois, le temps de permettre aux différents partis membres, de faire la nécessaire sensibilisation, et de préparer les bases, à accepter la nouvelle donne politique, qui pourrait aller jusqu’à la disparition des partis d’origine.
Alors que la tension était montée ces derniers jours, malgré l’accord obtenu au niveau des élections sénatoriales en vue de présenter des listes communes, la perspective de la signature prochaine du manifeste du parti unifié, laisse dire à des observateurs, que la sortie des cadres du Pdci-Rda le samedi 10 mars 2018 à Yamoussoukro, visait à retarder l’agenda , et empêcher s’agissant du parti unifié, que les choses prennent corps comme prévu par les conclusions du comité de haut niveau, co-présidé par Duncan pour le Pdci, et Gon Coulibaly pour le Rdr.
[ LA POMME DE DISCORDE : PAS DE PARTI UNIFIÉ SANS ALTERNANCE POUR LE PDCI, OU PAS D’ALTERNANCE SANS PARTI UNIFIÉ ]
Si le manifeste est effectivement signé, la question de l’alternance en 2020, devrait être réglée dans le cadre du parti unifié, et non en dehors, comme souhaité par le Président Alassane Ouattara d’une part , et d’autre part comme préconisé également par le Président Bédié lui-même dans son appel de Daoukro,
Jean Louis Billon du Pdci , avait pourtant dit le samedi 10 mars 2018 à Yamoussoukro qu’il n’y aura pas de parti unifié avant l’alternance. Maurice Kacou Guikahué avait dit le même jour qu’il souscrivait aux propos de Billon , alors que le comité de haut niveau avait déjà arrêté le chronogramme cité plus plus haut, arrêté par le comité de haut niveau, semblait être connu de ses membres don’t Guikahué.
Les 18 mois retenus pour créer le parti unifié, à partir de mars 2018, conduiront les acteurs politiques des partis membres de la coalition jusqu’au mois de septembre 2019, soit à peu près un an avant l’élection présidentielle à la date constitutionnelle d’octobre 2020. 18 mois pour construire le parti unifié, et ensuite 12 mois pour désigner les candidats de l’alternance, et pour participer à l’élection .
[ LE CHEMIN EST ENCORE LONG ]
Encore long, le chemin sera forcément semé d’embûches nouvelles, même si des cadres et dirigeants du Pdci et du Rdr estiment qu’avec la signature effective du manifeste, les ultra et radicaux de tous les bords pourraient être invités à faire attention, et à prendre acte de la dynamique d’ensemble visant à converger vers l’unité des Houphouëtistes de Côte d’Ivoire. Le message sera-t-il entendu ?
Charles Kouassi