Abidjan, le 15 Mars 2018. La Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) observe qu’à deux ans des élections générales de 2020, le discours des personnalités et des groupements politiques devient de plus en plus vif, marqué par des propos porteurs de violence.
Elle exprime sa vive préoccupation devant cette situation, source de crispations et qui ravive la peur d’une résurgence des crises politiques qui ont endeuillé la Côte d’Ivoire ces dernières années et dont notre pays continue de panser les plaies.
La CNDHCI constate que les populations, dans leur ensemble, se démarquent de cette propension aux violences verbales et aux menaces, revendiquant plutôt leur droit à la paix, à la sécurité et au développement.
En conséquence, la CNDHCI rappelle aux personnalités et aux groupements politiques que le jeu politique est un moyen de réguler la société et ne doit, en aucun cas, être utilisé pour semer des troubles, installer la peur et la psychose chez les populations.
En outre, elle encourage la Chambre des Rois et Chefs traditionnels, les guides religieux, les chefs de communautés et la société civile à poursuivre la sensibilisation auprès des groupements politiques et des populations pour renforcer la paix et la cohésion sociale.
Enfin, la CNDHCI invite les responsables politiques à faire preuve de pondération et à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation dans leurs actes et discours, afin d’éviter des situations attentatoires aux droits de l’homme.
Fait à Abidjan le 15 mars 2018
La Présidente Namizata SANGARE
Elle exprime sa vive préoccupation devant cette situation, source de crispations et qui ravive la peur d’une résurgence des crises politiques qui ont endeuillé la Côte d’Ivoire ces dernières années et dont notre pays continue de panser les plaies.
La CNDHCI constate que les populations, dans leur ensemble, se démarquent de cette propension aux violences verbales et aux menaces, revendiquant plutôt leur droit à la paix, à la sécurité et au développement.
En conséquence, la CNDHCI rappelle aux personnalités et aux groupements politiques que le jeu politique est un moyen de réguler la société et ne doit, en aucun cas, être utilisé pour semer des troubles, installer la peur et la psychose chez les populations.
En outre, elle encourage la Chambre des Rois et Chefs traditionnels, les guides religieux, les chefs de communautés et la société civile à poursuivre la sensibilisation auprès des groupements politiques et des populations pour renforcer la paix et la cohésion sociale.
Enfin, la CNDHCI invite les responsables politiques à faire preuve de pondération et à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation dans leurs actes et discours, afin d’éviter des situations attentatoires aux droits de l’homme.
Fait à Abidjan le 15 mars 2018
La Présidente Namizata SANGARE