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Politique Publié le lundi 19 mars 2018 | APA

Guillaume Soro reçoit à Abidjan les anciens leaders de la FESCI

© APA Par DR
Guillaume Soro reçoit à Abidjan les anciens leaders de la FESCI
Dimanche 18 mars 2018. Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a reçu les anciens leaders de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci)
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a reçu dimanche les anciens leaders de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), le principal syndicat estudiantin du pays, lors d’une rencontre à son domicile à Abidjan.
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M. Soro qui a dirigé ce mouvement pendant trois ans alors qu’il était étudiant, s’est dit « heureux » de rencontrer ses « camarades » de la Fesci dans un « cadre familial et fraternel », dans un discours devant quelques dizaines de personnes.

« Il ne faut pas que cette rencontre effraie des gens dans le pays. Ce n’est pas pour 2020 », a dit M. Guillaume Soro, insistant qu’ «il n’y a pas d’agendas cachés (et) que personne ne s’effraie».

Ce regroupement qui a pour but la « solidarité » entre les anciens ‘’Fescistes’’, a réuni des anciens leaders de l’organisation estudiantine tels que Eugène Djué, leur porte-parole, Martial Ahipeaud, Augustin Mian, Jean-Yves Dibopieu et Blé Guirao.

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne appelé affectueusement ‘’Bogota’’ par ses camarades, a demandé aux anciens Fescistes en exil ou hors du pays de rejoindre l’association. Il a rappelé que ‘’Soul to Soul’’, son chef de protocole, est en prison de même que Blé Goudé, un ancien secrétaire général, détenu à La Haye avec l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.

« Soul to Soul est en prison, ça nous fait mal » mais c’est un « militant », a ajouté M. Soro, faisant observer que chaque membre du groupe a choisi sa voie politique et « chacun assume ses positions idéologiques et politiques».

Selon lui, ce sont les étudiants qui ont contribué à instaurer le multipartisme en Côte d’Ivoire. C’est grâce aux manifestations de ces derniers que des « mutations idéologiques » ont été opérées dans les années 90.

Pour l’ex-ministre Sidiki Konaté, présent à cette réception, « la Fesci est l’histoire d’un combat ». Il a noté que Soro est d’ailleurs « l’un des maillons de cette chaîne générationnelle ».

Eugène Djué, un membre du Front populaire ivoirien (Fpi), le parti de Gbagbo, a affirmé que les Fescistes ont mené la lutte pour l’avancement du pays et s’ils sont dispersés, ils ne seront jamais vus, avant d’ajouter : « on est venu ici pour voir notre frère, notre camarade ».

« On est déterminé à faire en sorte qu’on se rassemble », a-t-il poursuivi.

La rencontre a été un instant de retrouvailles marqué par de chaudes accolades entre M. Soro et les anciens leaders de la Fesci, au nombre desquels a manqué l’appel Serge Koffi, un ancien secrétaire de l’organisation estudiantine actuellement en exil au Canada.


AP/ls/APA
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