Abidjan – En dépit de la volatilité des prix d’achat de l’hévéa due à une conjoncture économique mondiale, les producteurs de caoutchouc naturel en Côte d'Ivoire ne doivent pas désespérer de la filière car elle nourrit son homme, exhorte Adi Kouamé Isaac, porte-parole du Collectif des organisations professionnelles agricoles de la filière hévéa (COP-Hévéa).
Invité du Réseau des journalistes spécialisés en Agriculture (REJOSA), l’ingénieur agro-économiste, planteur et par ailleurs député de Prikro, a rappelé mardi lors d’une conférence à l’AIP, que la baisse continue du prix d’achat du caoutchouc sec au producteur ne doit pas lui faire baisser les bras mais plutôt à rester dans la filière tout en songeant à diversifier ses revenus.
« La chute des prix est internationale. Cela n’a rien à voir avec la politique. (…) C’est une question d’économie », a rappelé l’ingénieur planteur, soulignant que n’étant pas premier producteur d’hévéa, la Côte d’Ivoire ne maîtrise pas le marché. « Nous sommes des +price taker+ et non des +price maker+ », a-t-il fait observer.
Premier producteur africain et 7ème mondial de caoutchouc naturel (représentant 3% de l’offre globale), la Côte d’Ivoire comptait en 2016, quelque 550 000 ha de superficie plantée d’hévéa, plantations villageoises et industrielles comprises. Un chiffre susceptible d’évoluer au regard de la création en cours de nouvelles plantations.
Le pays comptait, dans la même période, 160 000 planteurs, une production de 468 000 T de caoutchouc sec pour 163 milliards FCFA de revenus générés aux planteurs et un chiffre d’affaires de 309 milliards FCFA pour la filière. L’on y compte 15 sociétés industrielles et 19 usines de transformation dont 70 à 80% installées dans le Sud ivoirien.
Les prix d’achat du caoutchouc naturel avait connu un pic en 2010 allant jusqu’à 1 000 FCFA/kg avant de connaître une baisse continue depuis 2012. Pour cette campagne, le prix d’achat est fixé à 271 FCFA/kg.
Pour mieux défendre les intérêts des producteurs d’hévéa, Adi Kouamé Isaac insiste sur l’urgence de la mise en place de l’interprofession qui tarde encore, du fait de malentendus retardant la mise sur pied du collège des producteurs.
Porté sur les fonts baptismaux le 31 janvier 2017 à Cocody, le Collectif des organisations professionnelles agricoles de la filière hévéa a pour mission de représenter l’ensemble des producteurs d’hévéa de Côte d’Ivoire. Il comprend six associations de producteurs d’hévéa que sont l’APRHECI, l’OCPN, l’AJAMHCI, l’APLAHCI, la FENASCOOPHCI et l’OPHECI.
ra/cmas
Invité du Réseau des journalistes spécialisés en Agriculture (REJOSA), l’ingénieur agro-économiste, planteur et par ailleurs député de Prikro, a rappelé mardi lors d’une conférence à l’AIP, que la baisse continue du prix d’achat du caoutchouc sec au producteur ne doit pas lui faire baisser les bras mais plutôt à rester dans la filière tout en songeant à diversifier ses revenus.
« La chute des prix est internationale. Cela n’a rien à voir avec la politique. (…) C’est une question d’économie », a rappelé l’ingénieur planteur, soulignant que n’étant pas premier producteur d’hévéa, la Côte d’Ivoire ne maîtrise pas le marché. « Nous sommes des +price taker+ et non des +price maker+ », a-t-il fait observer.
Premier producteur africain et 7ème mondial de caoutchouc naturel (représentant 3% de l’offre globale), la Côte d’Ivoire comptait en 2016, quelque 550 000 ha de superficie plantée d’hévéa, plantations villageoises et industrielles comprises. Un chiffre susceptible d’évoluer au regard de la création en cours de nouvelles plantations.
Le pays comptait, dans la même période, 160 000 planteurs, une production de 468 000 T de caoutchouc sec pour 163 milliards FCFA de revenus générés aux planteurs et un chiffre d’affaires de 309 milliards FCFA pour la filière. L’on y compte 15 sociétés industrielles et 19 usines de transformation dont 70 à 80% installées dans le Sud ivoirien.
Les prix d’achat du caoutchouc naturel avait connu un pic en 2010 allant jusqu’à 1 000 FCFA/kg avant de connaître une baisse continue depuis 2012. Pour cette campagne, le prix d’achat est fixé à 271 FCFA/kg.
Pour mieux défendre les intérêts des producteurs d’hévéa, Adi Kouamé Isaac insiste sur l’urgence de la mise en place de l’interprofession qui tarde encore, du fait de malentendus retardant la mise sur pied du collège des producteurs.
Porté sur les fonts baptismaux le 31 janvier 2017 à Cocody, le Collectif des organisations professionnelles agricoles de la filière hévéa a pour mission de représenter l’ensemble des producteurs d’hévéa de Côte d’Ivoire. Il comprend six associations de producteurs d’hévéa que sont l’APRHECI, l’OCPN, l’AJAMHCI, l’APLAHCI, la FENASCOOPHCI et l’OPHECI.
ra/cmas