La fondation allemande Friedricht Ebert et l’ONG RIDDEF (Réseau ivoirien pour la défense des droits de l’enfant et de la femme) ont ouvert, jeudi, à Grand-Bassam, un atelier sur la professionnalisation du travail domestique.
Selon le chargé de programme et représentant le responsable résident de Friedricht Ebert, Séraphin Kouamé, le nombre important d’employés de maison et surtout le non-respect de leur droit interpellent son organisation en tant que fondation socio-démocrate. En accord avec le RIDDEF, ils ont décidé de travailler à la formation, à la sensibilisation et aussi à la syndicalisation des employés de maison qui devront, à terme, constituer une force de proposition et de concertation avec les employeurs.
Pour la présidente du RIDDEF, Chantale Ayémou, ce séminaire permettra d’aller à la professionnalisation du secteur en donnant des outils au syndicat mis en place afin d’aboutir à un changement de traitement et de comportement à l’égard des gens de maison.
L'atelier qui s’étend de jeudi à vendredi permettra de réfléchir sur les stratégies de réduction de l’informalité du travail domestique en Côte d’Ivoire, indique-t-on. Il abordera de nombreux thèmes dont Histoire du travail domestique : frontières du travail et rapports sociaux, Travail domestique et travail des enfants : quelles protections?
La présidente de RIDDEF a fait savoir qu'en 2014, une enquête menée par son organisation, sur 500 filles et femmes employées domestiques dans les communes de Cocody, Yopougon, Marcory et Abobo, dans le district d’Abidjan (Côte d’Ivoire) a révélé plusieurs violences subies par ces employées et montré que 95% des travailleurs domestiques ne disposent pas de contrat de travail, d’enregistrement à la CNPS, d’assurance.
Elles travaillent plus de 8 heures par jour et 35% ne bénéficient ni de repos, ni de jours fériés. A tout cela, s’ajoutent les questions du salaire, de violences physiques et morales, a déploré la présidente du RIDDEF.
La présidente du Syndicat national des gens de maison, Kouassi valérie, la formation et la syndicalisation de leur secteur permettra aux employeurs de respecter leur droits. Elle a donc lancé un appel à tous les employés de maison à rejoindre le syndicat afin de constituer une force.
Près d’une trentaine d’employés de maison venant de plusieurs régions de la Côte d’Ivoire prennent part à cet atelier.
akn/fmo
Selon le chargé de programme et représentant le responsable résident de Friedricht Ebert, Séraphin Kouamé, le nombre important d’employés de maison et surtout le non-respect de leur droit interpellent son organisation en tant que fondation socio-démocrate. En accord avec le RIDDEF, ils ont décidé de travailler à la formation, à la sensibilisation et aussi à la syndicalisation des employés de maison qui devront, à terme, constituer une force de proposition et de concertation avec les employeurs.
Pour la présidente du RIDDEF, Chantale Ayémou, ce séminaire permettra d’aller à la professionnalisation du secteur en donnant des outils au syndicat mis en place afin d’aboutir à un changement de traitement et de comportement à l’égard des gens de maison.
L'atelier qui s’étend de jeudi à vendredi permettra de réfléchir sur les stratégies de réduction de l’informalité du travail domestique en Côte d’Ivoire, indique-t-on. Il abordera de nombreux thèmes dont Histoire du travail domestique : frontières du travail et rapports sociaux, Travail domestique et travail des enfants : quelles protections?
La présidente de RIDDEF a fait savoir qu'en 2014, une enquête menée par son organisation, sur 500 filles et femmes employées domestiques dans les communes de Cocody, Yopougon, Marcory et Abobo, dans le district d’Abidjan (Côte d’Ivoire) a révélé plusieurs violences subies par ces employées et montré que 95% des travailleurs domestiques ne disposent pas de contrat de travail, d’enregistrement à la CNPS, d’assurance.
Elles travaillent plus de 8 heures par jour et 35% ne bénéficient ni de repos, ni de jours fériés. A tout cela, s’ajoutent les questions du salaire, de violences physiques et morales, a déploré la présidente du RIDDEF.
La présidente du Syndicat national des gens de maison, Kouassi valérie, la formation et la syndicalisation de leur secteur permettra aux employeurs de respecter leur droits. Elle a donc lancé un appel à tous les employés de maison à rejoindre le syndicat afin de constituer une force.
Près d’une trentaine d’employés de maison venant de plusieurs régions de la Côte d’Ivoire prennent part à cet atelier.
akn/fmo