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Politique Publié le mardi 27 mars 2018 | Partis Politiques

Situation sociopolitique en Côte d’Ivoire - Koné Djah (Pdt de Marcoussis-Paris) : «Le Pdci doit se préoccuper de la stabilité et non de calcul politicien »

© Partis Politiques Par DR
Koné Djah (Pdt de Marcoussis-Paris) : «Le Pdci doit se préoccuper de la stabilité et non de calcul politicien »
Dimanche 25 mars 2018. L`Association Marcoussis-Paris, dirigée par Koné Djah, après une série de rencontres à Paris, a tenu une conférence de presse, dans la capitale française.
L'Association Marcoussis-Paris, dirigée par Koné Djah, après une série de rencontres à Paris, a tenu une conférence de presse, le dimanche 25 mars 2018, dans la capitale française. Elle a fait une analyse minutieuse de la situation sociopolitique et économique en Côte d'Ivoire, avant d'adresser un satisfecit au Chef de l'Etat, Alasane Ouattara, pour ses actions. Ci-dessous la déclaration.

Le Père de la Nation, le Président Félix Houphouët-Boigny, s’adressant aux différents partis politiques ivoiriens, sans exception, les exhorta en disant ceci : « quels que soient vos différends politiques, vous devez rester des adversaires et non des ennemis. L’intérêt de la Côte d’Ivoire doit prévaloir». Il soutint ensuite que c’est dans la paix et le dialogue, qu’on peut construire une nation et développer notre pays. L’Association Marcoussis-Paris rend hommage alors, au Président Alassane Ouattara qui a appliqué scrupuleusement cette pensée chère au père fondateur du Pdci-Rda.
Considérant que le Président Alassane Ouattara a fait fi des antagonismes du passé, pour faire non seulement appel au Président Bédié et le Pdci, mais aussi aux autres partis politiques au sein du Rhdp; il a fait preuve d’humilité et de sagesse, au motif que le défi du retard économique qu’accusait notre pays suite aux crises socio-politiques successives, requiert un travail à l’unisson. L’intérêt de la nation recommandait qu’il travaille avec des adversaires politiques et non avec des ennemis. C’est fort de ce principe, que le Gouvernement du Président Alassane Ouattara, conduit par le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, a mis un dispositif de rapatriement volontaire des réfugiés de la crise post-électorale avec succès, afin que ceux-ci retrouvent leurs domiciles ; qu’une telle démarche traduit une volonté réelle d’apaisement vers une sérénité sociale.
Considérant que le Président Alassane Ouattara a présenté un Gouvernement de consensus regroupant les meilleurs cadres de chaque composante du Rhdp. À ce jour, l’Administration ivoirienne est taillée sur mesure, selon une gestion consensuelle des instances dirigeantes, aux couleurs de l’ensemble des «houphouétistes». Mieux, là où les esprits malins se focaliseraient dans un intérêt partisan, le Président Alassane Ouattara propose de fondre son parti politique dans une formation plus large, au nom de l’intérêt national, la paix sociale, pour une Côte d’Ivoire réconciliée et des Ivoiriens réunifiés. Là où des frondeurs évoquent l’alternance sans programme politique, ni leader objectif, le Président Alassane Ouattara profère la nécessité de l’unité nationale, afin de prévenir et d’éviter le chaos, la guerre tribale et le désordre, pour sa succession.
Considérant que la conquête du poste de Président de la République est un contrat entre une personne et un peuple; que celui-ci doit avoir un projet social convaincant au-delà des partis politiques pour répondre à l’adhésion du plus grand nombre. Et qu’une fois élu, le président doit être accompagné par tous les acteurs de la vie politique et la société civile, pour la mise en place de son projet de gouvernement.
Par conséquent, le Pdci doit s’appesantir sur la réalisation du projet présidentiel, auquel il est, lui-même, un partenaire essentiel. Comme un gage de confiance réelle, le Président Alassane Ouattara n’a pas hésité à confier à son partenaire, le Pdci, le ministère des infrastructures chargé de la réalisation des grands chantiers de développement énoncés pendant sa campagne électorale.
Un programme infrastructurel si bien piloté, que l’image d’après-guerre de la Côte d’Ivoire ne laisse aucune séquelle physique et visible de désolation, comparativement aux pays frères qui ont connu des périodes de troubles similaires. Aussi, faut-il rappeler au Pdci, de traduire la solidarité à l’exclusion de la division en son sein. Cette attitude serait un préalable à la paix pour toute la Côte d’Ivoire. Un Pdci divisé signifie un navire ivoire qui vacille. Le Pdci doit se préoccuper de la stabilité nationale, de la paix sociale et non de calcul politicien.
Considérant qu’une alternance politique mal préparée dans un climat de tension socio-politique, est non seulement non souhaitable mais surtout détestable. C’est-à-dire en cas de péril en la demeure, il faut sauver la Côte d’Ivoire d’abord ! Telle est la remarque faite dans les grandes démocraties où les différents acteurs politiques s’entendent pour une nécessité nationale. C’est ce que souhaite actuellement le Président Alassane Ouattara. Bien entendu, avec le concours du Président Bédié, incompris et pris en otage par les siens, quant à la réalisation du projet de parti unifié, dans lequel les adversaires politiques d’hier parleraient d’une même voix.

Les frondeurs du Pdci doivent se rappeler de l’esprit de paix prôné par le père fondateur.
Considérant qu’il faut reconnaître que la Côte d’Ivoire a eu de la chance d’avoir un leader aussi pragmatique que pacifiste, en la personne du Président Alassane Ouattara. Un leader qui sait que, pour créer une administration responsable, il faut des institutions efficaces. C’est fort de cette réalité, qu’il a opté pour la transformation de notre assemblée parlementaire monocamérale en chambre bicamérale, avec l’introduction du Sénat dans la nouvelle Constitution.
Considérant que la nécessité du Sénat fut évoquée dans le programme des différents candidats aux élections présidentielles d’octobre 2010, que le Président de la République n’a fait qu’entériner par voie référendaire, ce que le corps électoral réclamait.
Considérant que le Sénat, contrairement à la position des agitateurs qui le critiquent, est une institution à l’avantage de la démocratie parlementaire voire nationale. C’est-à-dire qu’il exprime un équilibre au niveau de l’adoption et de l’amélioration de nos textes législatifs. En effet, grâce au Sénat, les préoccupations des régions, des départements et des Ivoiriens résidant à l’extérieur du pays, seront bien au centre du débat national et du débat parlementaire. Par conséquent, la diaspora ivoirienne ne peut que saluer le Président Alassane Ouattara, quant à la désignation de sénateur au bénéfice de la diaspora. La Côte d’Ivoire ayant un statut particulier au sein de l’Uemoa, mérite d’avoir un Sénat digne de ce nom, en concurrence avec l’Assemblée nationale, pour avoir des normes législatives qui garantissent les investissements.
Considérant enfin, que les crises socio-politiques ont négativement impacté certains secteurs économiques, dont le transport public. Le transport public urbain abidjanais est devenu moins confortable et très onéreux quand on considère le rapport qualité-prix ; Ce n’est point de trop d’affirmer que les transports publics, en général, connaissent le même problème, tout simplement parce que le parc auto ivoirien s’est détérioré au fil des ans.
Pour pallier cet handicap, le Gouvernement du Premier ministre Gon Coulibaly, avec la bénédiction du Président Alassane Ouattara, a commandé environ deux milles nouveaux autobus, pour que les usagers de ce service public renouent avec un plus grand confort. C’est aussi l’expression de l’augmentation du pouvoir d’achat des usagers abidjanais, avec au moins plus de 5000 emplois supplémentaires créés.
Considérant que les opportunités de création d’emplois dans le transport sont nombreuses. Le Gouvernement a donc mis en place des fonds pour aider les jeunes entrepreneurs ivoiriens, à disposer de véhicules neufs sur le marché ivoirien, à des prix compétitifs par rapport aux vieux véhicules ne garantissant ni conforts ni tenue de route.
Considérant qu’il faut plutôt chercher à comprendre la mise à disposition de ces fonds, que de se laisser entraîner par la désinformation ; que c’est pour les jeunes entrepreneurs ivoiriens de tirer profit d’un système inédit dans la sous-région en particulier, pour ne pas dire en général en Afrique.
C’est donc avec une vive et grande ovation, que l’Association Marcoussis-Paris salue les actions du Président de la République, et le soutient pour l’exercice du premier mandat de la troisième République, au nom de la paix, la stabilité et le rayonnement de notre pays.

Vive la Côte d’Ivoire, Vive la paix, Vive le Président Alassane Ouattara
Fait a Paris le 25 mars 2018.
Président de Marcoussis-Paris
KONE Djah

Légende photo: Koné Djah (au centre) et ses collaborateurs de Marcoussis-Paris, lors de la conférence de presse à Paris
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