Abidjan - Pour le président de la République du Zimbabwé, Emmerson Mnangagwa, la forme de nationalisme ayant eu cours en Afrique à la faveur des luttes de décolonisation est aujourd’hui démodé et devrait plutôt être muée en « nationalisme économique » afin de permettre aux Etats du continent de relever le défi du développement.
« Il y a deux ou trois décennies, pendant la période des luttes de décolonisation de l’Afrique, le nationalisme politique était à la mode mais aujourd’hui après l’indépendance, je pense qu’il est nécessaire que la nouvelle génération de leaders se focalise sur le nationalisme économique », a exprimé, mardi, depuis la Côte d’Ivoire, le successeur de Robert Mugabe.
Présent depuis dimanche, à Abidjan, à l’occasion de la rencontre économique Africa CEO Forum, le chef de l’exécutif zimbabwéen sortait d’une audience avec son homologue, Alassane Ouattara.
Il a également prôné l’intégration des économies africaines comme moyen pour gagner la bataille du développement. « Il faut laisser nos économies se parler et cela ne sera possible que si, au plus haut niveau, nous entretenons un tel dialogue et que nous partageons nos expériences », a déclaré, en outre, M. Mnangagwa, s’appuyant sur la situation particulière de son pays.
« Un pays comme le Zimbabwe a accusé un retard d’au moins 18 ans. Et, dans notre désir de rattraper notre retard, nous devons voir comment nos frères ont fait pour réaliser un bon en avant. Nous ambitionnons d’être une économie de première classe d’ici 2030. C’est pourquoi, notre slogan, c’est le zimbabwe est ouvert pour le business. Et c’est avec vous les frères et sœurs. C’est un message venant du zimbabwe mais c’est un message africain car nous sommes africains et nous devons tous travailler ensemble », a-t-il fait signifier.
Le Président Ouattara, au terme de l’audience, a, pour sa part, notamment salué la « détermination » et l’« engagement » de son homologue non seulement pour la démocratie mais pour l’amélioration de la situation du peuple de Zimbabwe.
Il s’est également félicité de la transition pacifique qui l’a porté au pouvoir. Il lui a réitéré sa gratitude et celle de l’Afrique toute entière pour le « traitement dans la dignité » qu’il a réservé à son prédécesseur.
Le président zimbabwéen regagne son pays cet après-midi, signale-t-on.
kg/fmo
« Il y a deux ou trois décennies, pendant la période des luttes de décolonisation de l’Afrique, le nationalisme politique était à la mode mais aujourd’hui après l’indépendance, je pense qu’il est nécessaire que la nouvelle génération de leaders se focalise sur le nationalisme économique », a exprimé, mardi, depuis la Côte d’Ivoire, le successeur de Robert Mugabe.
Présent depuis dimanche, à Abidjan, à l’occasion de la rencontre économique Africa CEO Forum, le chef de l’exécutif zimbabwéen sortait d’une audience avec son homologue, Alassane Ouattara.
Il a également prôné l’intégration des économies africaines comme moyen pour gagner la bataille du développement. « Il faut laisser nos économies se parler et cela ne sera possible que si, au plus haut niveau, nous entretenons un tel dialogue et que nous partageons nos expériences », a déclaré, en outre, M. Mnangagwa, s’appuyant sur la situation particulière de son pays.
« Un pays comme le Zimbabwe a accusé un retard d’au moins 18 ans. Et, dans notre désir de rattraper notre retard, nous devons voir comment nos frères ont fait pour réaliser un bon en avant. Nous ambitionnons d’être une économie de première classe d’ici 2030. C’est pourquoi, notre slogan, c’est le zimbabwe est ouvert pour le business. Et c’est avec vous les frères et sœurs. C’est un message venant du zimbabwe mais c’est un message africain car nous sommes africains et nous devons tous travailler ensemble », a-t-il fait signifier.
Le Président Ouattara, au terme de l’audience, a, pour sa part, notamment salué la « détermination » et l’« engagement » de son homologue non seulement pour la démocratie mais pour l’amélioration de la situation du peuple de Zimbabwe.
Il s’est également félicité de la transition pacifique qui l’a porté au pouvoir. Il lui a réitéré sa gratitude et celle de l’Afrique toute entière pour le « traitement dans la dignité » qu’il a réservé à son prédécesseur.
Le président zimbabwéen regagne son pays cet après-midi, signale-t-on.
kg/fmo