Objet de polémique et de vives critiques, l’annexe fiscale 2018 a été adoptée en conseil de ministres en décembre dernier avant d’être suspendue et révisée en accord avec les acteurs du secteur privé, sur ordre du président de la République Alassane Ouattara.
Afin de mieux expliquer les dispositions de cette annexe fiscale aux acteurs du secteur privé, le Club des Hommes d’Affaires Musulmans en Côte d’Ivoire (CHAMCI), à travers son organe d’échanges interactifs du monde des hommes d’affaires, dénommé le "CHAMCI Business School" a organisé une rencontre animée par le Directeur Général des Impôts, Ouattara Sié Abou.
"Le CHAMCI, pour mener à bien sa mission essentielle, celle du business au service de la foi et du développement, s’est doté d’organes opérationnels dont le CHAMCI Business School. C’est donc pour donner des réponses concrètes et fiables sur les différentes interrogations que suscite l’annexe fiscale 2018 que le CHAMCI a choisi le directeur général Sié Abou", a déclaré le président du CHAMCI Mamadou Doumbia.
Cette rencontre a notamment permis de relever les points de réserves et d’innovation de l’annexe fiscale 2018. Durant 2h d’horloge, le DGI s’est prêté aux questions de l’assistance en donnant des réponses cadrées qui recevaient l’approbation générale.
Dès l’entame de son propos, le DGI a tenu à rappeler « qu’aucune administration sérieuse ne peut favoriser le développement de la fraude qui est la mort du secteur formel. Aucune disposition de l’annexe fiscale 2018 ne favorise le développement du secteur informel » comme certaines personnes se plaisaient à dire de l’annexe fiscale.
« Notre mission est de mettre l’équité et la justice dans les impôts. Les nouvelles mesures de l’annexe fiscale 2018 vont formaliser et fiscaliser le secteur informel. Il y a tellement de bonnes choses dans cette annexe fiscale qui apportent des changements majeurs » a soutenu M. Abou qui a invité la population et les entreprises à voir les efforts consentis par l’Etat.
Pour le DGI, l’élargissement de l’assiette fiscale n’est pas seulement du fait de la Direction Générale des Impôts : « Nous devons faire bouger le taux d’allégement fiscal en élargissant l’assiette fiscale. Cet élargissement ne peut se faire que par le civisme fiscal, en déclarant ses revenus et en payant ses impôts. On ne pourra pas arriver à l’émergence si c’est un groupe d’entreprises qui paye ses impôts. Il faut sortir de l’informel et ne pas attendre que les agents des impôts viennent vous surprendre» a-t-il conclu.
Rendez-vous d’échanges interactifs, le département CHAMCI Business School, dirigé par Bintou Kamara organise des rencontres, dans le style After-work, sur des sujets, plutôt économiques, qui permettent d’éclaircir la lanterne des acteurs du secteur privé en général et des membres du CHAMCI en particulier.
Pour cette année 2018 trois rencontres de ce genre sont prévues. Après le thème sur l’annexe fiscale 2018, ce sont les procédures de passation de marchés publics et le management en entreprise qui seront expliquées respectivement en avril et septembre.
Atapointe
Afin de mieux expliquer les dispositions de cette annexe fiscale aux acteurs du secteur privé, le Club des Hommes d’Affaires Musulmans en Côte d’Ivoire (CHAMCI), à travers son organe d’échanges interactifs du monde des hommes d’affaires, dénommé le "CHAMCI Business School" a organisé une rencontre animée par le Directeur Général des Impôts, Ouattara Sié Abou.
"Le CHAMCI, pour mener à bien sa mission essentielle, celle du business au service de la foi et du développement, s’est doté d’organes opérationnels dont le CHAMCI Business School. C’est donc pour donner des réponses concrètes et fiables sur les différentes interrogations que suscite l’annexe fiscale 2018 que le CHAMCI a choisi le directeur général Sié Abou", a déclaré le président du CHAMCI Mamadou Doumbia.
Cette rencontre a notamment permis de relever les points de réserves et d’innovation de l’annexe fiscale 2018. Durant 2h d’horloge, le DGI s’est prêté aux questions de l’assistance en donnant des réponses cadrées qui recevaient l’approbation générale.
Dès l’entame de son propos, le DGI a tenu à rappeler « qu’aucune administration sérieuse ne peut favoriser le développement de la fraude qui est la mort du secteur formel. Aucune disposition de l’annexe fiscale 2018 ne favorise le développement du secteur informel » comme certaines personnes se plaisaient à dire de l’annexe fiscale.
« Notre mission est de mettre l’équité et la justice dans les impôts. Les nouvelles mesures de l’annexe fiscale 2018 vont formaliser et fiscaliser le secteur informel. Il y a tellement de bonnes choses dans cette annexe fiscale qui apportent des changements majeurs » a soutenu M. Abou qui a invité la population et les entreprises à voir les efforts consentis par l’Etat.
Pour le DGI, l’élargissement de l’assiette fiscale n’est pas seulement du fait de la Direction Générale des Impôts : « Nous devons faire bouger le taux d’allégement fiscal en élargissant l’assiette fiscale. Cet élargissement ne peut se faire que par le civisme fiscal, en déclarant ses revenus et en payant ses impôts. On ne pourra pas arriver à l’émergence si c’est un groupe d’entreprises qui paye ses impôts. Il faut sortir de l’informel et ne pas attendre que les agents des impôts viennent vous surprendre» a-t-il conclu.
Rendez-vous d’échanges interactifs, le département CHAMCI Business School, dirigé par Bintou Kamara organise des rencontres, dans le style After-work, sur des sujets, plutôt économiques, qui permettent d’éclaircir la lanterne des acteurs du secteur privé en général et des membres du CHAMCI en particulier.
Pour cette année 2018 trois rencontres de ce genre sont prévues. Après le thème sur l’annexe fiscale 2018, ce sont les procédures de passation de marchés publics et le management en entreprise qui seront expliquées respectivement en avril et septembre.
Atapointe