Bouaké -Les vingt et un acteurs interpellés suite aux violentes manifestations perpétrées contre la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et des édifices publics et privés, le 22 juillet 2016, ont comparu devant le juge, mercredi, au tribunal de première instance de Bouaké, pour répondre des faits qui leur sont reprochés, a constaté l’AIP sur place.
Parmi les accusés, 19 répondent à quatre chefs d’accusation à savoir, la participation à une manifestation non autorisée, la destruction ou dégradation volontaire plus ou moins gravement, par des actions violentes, tout ou partie de plusieurs édifices publics ou privés appartenant à l’Etat, à des collectivités publiques et à des entreprises privées, dégâts volontaires à la propriété immobilière des organismes victimes de la manifestation et vol en réunion avec effraction extérieure.
Deux autres à savoir, Touré Oumar et Goumané Seydou sont poursuivis pour recel d’objets volés dont des armes (kalachnikov) provenant des manifestants. Leur acte, a précisé le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, Koné Braman, est puni par les articles 414 et 420 du code pénal.
La manifestation organisée à Bouaké, le 22 juillet 2016 pour, dit-on, protester contre la cherté des factures d’électricité, a dégénéré et s’est transformée en pillage et destruction de plusieurs édifices publics et privés dont les locaux de la préfecture de région, du conseil régional, le commissariat de police du 3e arrondissement, les services des recettes des impôts, la résidence de Feu Djibo Sounkalo (ancien maire de Bouaké), les locaux de la banque NSIA, les bureaux de la SODECI et CIE.
Selon les chiffres annoncés par les avocats et le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, le préjudice des dégâts est estimé à plus d’un milliard de francs CFA.
«Les auteurs doivent payer pour servir d’exemple», a indiqué à plusieurs reprises le procureur de la République. Pour 19 des accusés, il a requis 24 mois d’emprisonnement ferme avec 200.000 francs CFA d’amende chacun accompagnés des frais complémentaires. Puis, il a demandé que deux autres soient déclarés non coupables compte tenue de l’insuffisance des éléments les condamnant dans leurs dossiers.
Le juge président de l’audience a renvoyé l’affaire au 18 avril pour le délibéré.
nbf/fmo
Parmi les accusés, 19 répondent à quatre chefs d’accusation à savoir, la participation à une manifestation non autorisée, la destruction ou dégradation volontaire plus ou moins gravement, par des actions violentes, tout ou partie de plusieurs édifices publics ou privés appartenant à l’Etat, à des collectivités publiques et à des entreprises privées, dégâts volontaires à la propriété immobilière des organismes victimes de la manifestation et vol en réunion avec effraction extérieure.
Deux autres à savoir, Touré Oumar et Goumané Seydou sont poursuivis pour recel d’objets volés dont des armes (kalachnikov) provenant des manifestants. Leur acte, a précisé le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, Koné Braman, est puni par les articles 414 et 420 du code pénal.
La manifestation organisée à Bouaké, le 22 juillet 2016 pour, dit-on, protester contre la cherté des factures d’électricité, a dégénéré et s’est transformée en pillage et destruction de plusieurs édifices publics et privés dont les locaux de la préfecture de région, du conseil régional, le commissariat de police du 3e arrondissement, les services des recettes des impôts, la résidence de Feu Djibo Sounkalo (ancien maire de Bouaké), les locaux de la banque NSIA, les bureaux de la SODECI et CIE.
Selon les chiffres annoncés par les avocats et le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, le préjudice des dégâts est estimé à plus d’un milliard de francs CFA.
«Les auteurs doivent payer pour servir d’exemple», a indiqué à plusieurs reprises le procureur de la République. Pour 19 des accusés, il a requis 24 mois d’emprisonnement ferme avec 200.000 francs CFA d’amende chacun accompagnés des frais complémentaires. Puis, il a demandé que deux autres soient déclarés non coupables compte tenue de l’insuffisance des éléments les condamnant dans leurs dossiers.
Le juge président de l’audience a renvoyé l’affaire au 18 avril pour le délibéré.
nbf/fmo