Abidjan - L'ancien président d'Actions pour la protection des droits de l'Homme (APDH), Abraham Denis Yaurobat, a annoncé mardi à l'AFP qu'il avait reçu des menaces graves de membres des services de sécurité de Côte d'Ivoire, en raison de son militantisme.
L'APDH, une association indépendante, est à l'origine d'un recours devant la Cour africaine des droits de l'Homme à propos de la Commission électorale indépendante ivoirienne (CEI), jugée partiale par l'opposition et une coalition d'association de la société civile, Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), a expliqué M. Yaurobat.
"On m'a dit que je suis sur une liste noire", a confié à l'AFP M. Yaurobat, sociologue, actuellement président du Groupe de plaidoyer et d'action pour une transparence électorale (GPATE), qui craint pour sa sécurité et celle de ses proches.
La cour africaine a exigé dans un arrêt rendu en 2016 - mais non appliqué par la Côte d'Ivoire - la modification de la CEI, représentée par huit membres du pouvoir contre quatre de l'opposition.
EDS et le Front populaire ivoirien (FPI, parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, opposition) exigent une réforme de la CEI avant les élections, en particulier avant la présidentielle de 2020. Ils ont ainsi jugé "illégales" les élections sénatoriales du 24 mars dernier.
Fin mars, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), pourtant allié du Rassemblement des Républicains (RDR) du président Alassane Ouattara, a également demandé une réforme.
Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, avait rejeté en février les critiques contre la CEI, estimant qu'elle était le "fruit d'un consensus entre tous les acteurs politiques avant la dernière présidentielle de 2015".
de/pgf/jh
L'APDH, une association indépendante, est à l'origine d'un recours devant la Cour africaine des droits de l'Homme à propos de la Commission électorale indépendante ivoirienne (CEI), jugée partiale par l'opposition et une coalition d'association de la société civile, Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), a expliqué M. Yaurobat.
"On m'a dit que je suis sur une liste noire", a confié à l'AFP M. Yaurobat, sociologue, actuellement président du Groupe de plaidoyer et d'action pour une transparence électorale (GPATE), qui craint pour sa sécurité et celle de ses proches.
La cour africaine a exigé dans un arrêt rendu en 2016 - mais non appliqué par la Côte d'Ivoire - la modification de la CEI, représentée par huit membres du pouvoir contre quatre de l'opposition.
EDS et le Front populaire ivoirien (FPI, parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, opposition) exigent une réforme de la CEI avant les élections, en particulier avant la présidentielle de 2020. Ils ont ainsi jugé "illégales" les élections sénatoriales du 24 mars dernier.
Fin mars, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), pourtant allié du Rassemblement des Républicains (RDR) du président Alassane Ouattara, a également demandé une réforme.
Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, avait rejeté en février les critiques contre la CEI, estimant qu'elle était le "fruit d'un consensus entre tous les acteurs politiques avant la dernière présidentielle de 2015".
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