Abidjan (Côte d’Ivoire) - L'opposant ivoirien, Mamadou Koulibaly, candidat déclaré à la présidentielle ivoirienne de 2020 a dénoncé, jeudi, l’état de délabrement avancé de la route Bouaké-Korhogo, estimant que ''quand je serai président, les fonds publics seront répartis de façon juste et équitable'', car ''chaque ivoirien vaut un ivoirien''.
M. Koulibaly s'exprimait dans une rubrique qu'il anime tous les jeudis sur les médias sociaux dénommée ''Jeudi c'est Koulibaly'' pour faire son analyse sur une question d'actualité en Côte d'Ivoire.
Dans son intervention de cette semaine, l'ancien chef du parlement ivoirien, dénonce l'état de délabrement de la route Bouaké-Katiola-Niakara-Tafiré- Korhogo dans le centre-nord et l'extrême-nord ivoirien.
"Moi je ne suis pas d'accord que cette voie soit dans cet état aujourd'hui. Tout le monde n'a pas l'argent pour prendre l'avion et atterrir à Korhogo", a-t-il indiqué expliquant que cette route est ''une route internationale. Nous avons des responsabilités vis-à-vis des pays voisins de faire de cette route une voie carrossable''.
Poursuivant, M. Koulibaly ajoute qu'il y a eu plusieurs kilomètres de bitume réalisés à l'intérieur de certaines villes du Nord ivoirien dont Korhogo critiquant par contre que ''le goudron n'a pas été réalisé là où il y aurait apporté un plus à l'économie nationale''.
Expliquant, par ailleurs, le bien-fondé de la réhabilitation de cet axe routier, l'ancien bras-droit de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo a fait savoir que ''toutes les infrastructures" que l'on voit à Ouagadougou (Burkina Faso), Niamey (Niger), au Mali, etc...passent par le port d'Abidjan et empruntent ce tronçon Bouaké-Katiola-Niakara-Tafiré.
"C'est bien de faire du goudron chez nous quand on est au pouvoir, mais faire la route au profit de la masse, au profit des transporteurs, importateurs et exportateurs de ces différents pays, c'est aussi la responsabilité publique’’, soutient-il.
Le Premier ministre ivoirien, ministre du budget et du portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly a procédé, en novembre dernier à Katiola (environ 400 km au Nord d’Abidjan) au lancement des travaux de réhabilitation de la route Bouaké-Katiola-Ferkessédougou, en présence de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson ainsi que de plusieurs membres du gouvernement et d’élus et cadres des trois régions impactées par ce projet.
Financé dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D) à hauteur de 147 milliards FCFA (Etudes, travaux, suivi et contrôle), le renforcement de la route Bouaké-Katiola-Ferkessédougou, longue de 220 km, est une partie importante du corridor communautaire Abidjan-Ouagadougou-Bamoko.
Elle traverse trois régions du pays, à savoir le Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), le Hambol (Katiola, Centre-Nord) et le Tchologo (Ferkessédougou, extrême Nord).
Construite en trois phases de 1974 à 1977, l’état actuel de ce tronçon reliant le Centre au Nord ivoirien, présente une apparition de dégradations de natures diverses qui indiquent son état de ‘’fatigue extrême’’, souligne un rapport produit par le ministère des infrastructures économiques. Il s’agit entre autres, des arrachements, des nids de poules, des fissurations et des déformations.
LB/ls/APA
M. Koulibaly s'exprimait dans une rubrique qu'il anime tous les jeudis sur les médias sociaux dénommée ''Jeudi c'est Koulibaly'' pour faire son analyse sur une question d'actualité en Côte d'Ivoire.
Dans son intervention de cette semaine, l'ancien chef du parlement ivoirien, dénonce l'état de délabrement de la route Bouaké-Katiola-Niakara-Tafiré- Korhogo dans le centre-nord et l'extrême-nord ivoirien.
"Moi je ne suis pas d'accord que cette voie soit dans cet état aujourd'hui. Tout le monde n'a pas l'argent pour prendre l'avion et atterrir à Korhogo", a-t-il indiqué expliquant que cette route est ''une route internationale. Nous avons des responsabilités vis-à-vis des pays voisins de faire de cette route une voie carrossable''.
Poursuivant, M. Koulibaly ajoute qu'il y a eu plusieurs kilomètres de bitume réalisés à l'intérieur de certaines villes du Nord ivoirien dont Korhogo critiquant par contre que ''le goudron n'a pas été réalisé là où il y aurait apporté un plus à l'économie nationale''.
Expliquant, par ailleurs, le bien-fondé de la réhabilitation de cet axe routier, l'ancien bras-droit de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo a fait savoir que ''toutes les infrastructures" que l'on voit à Ouagadougou (Burkina Faso), Niamey (Niger), au Mali, etc...passent par le port d'Abidjan et empruntent ce tronçon Bouaké-Katiola-Niakara-Tafiré.
"C'est bien de faire du goudron chez nous quand on est au pouvoir, mais faire la route au profit de la masse, au profit des transporteurs, importateurs et exportateurs de ces différents pays, c'est aussi la responsabilité publique’’, soutient-il.
Le Premier ministre ivoirien, ministre du budget et du portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly a procédé, en novembre dernier à Katiola (environ 400 km au Nord d’Abidjan) au lancement des travaux de réhabilitation de la route Bouaké-Katiola-Ferkessédougou, en présence de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson ainsi que de plusieurs membres du gouvernement et d’élus et cadres des trois régions impactées par ce projet.
Financé dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D) à hauteur de 147 milliards FCFA (Etudes, travaux, suivi et contrôle), le renforcement de la route Bouaké-Katiola-Ferkessédougou, longue de 220 km, est une partie importante du corridor communautaire Abidjan-Ouagadougou-Bamoko.
Elle traverse trois régions du pays, à savoir le Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), le Hambol (Katiola, Centre-Nord) et le Tchologo (Ferkessédougou, extrême Nord).
Construite en trois phases de 1974 à 1977, l’état actuel de ce tronçon reliant le Centre au Nord ivoirien, présente une apparition de dégradations de natures diverses qui indiquent son état de ‘’fatigue extrême’’, souligne un rapport produit par le ministère des infrastructures économiques. Il s’agit entre autres, des arrachements, des nids de poules, des fissurations et des déformations.
LB/ls/APA