M’bengué – Les représentants des syndicats de travailleurs et les dirigeants des sociétés Tongon SA et Tongonaise des mines (Tomi) exploitant la mine d’or de Tongon, près de M’bengué, ont signé un protocole d’accord censé mettre fin à aux arrêts de travail à répétition dont le dernier court depuis le 18 février.
Ce protocole d’accord a été signé par les plus hauts dirigeants des deux sociétés, ainsi que par les cinq syndicats et collectif de travailleurs, jeudi à M’bengué. Il prévoit notamment la reprise immédiate du travail et la mise en place d’un comité de négociation dans chacune des deux sociétés.
Ces comités seront installés le samedi 21 avril avec mission d’entreprendre des discussions et de proposer, dans les deux prochains mois, des solutions qui seront contresignés par le ministre de tutelle, attendu à la mine à cette occasion, a annoncé le député de M’bengué, Ali Kader, facilitateur des négociations.
« Ce protocole permet de rechercher des solutions durables aux conflits sociaux dans la mine d’or de Tongon (…) L’objectif, c’est qu’on ne parle plus de grève dans cette mine jusqu’à sa fermeture », a-t-il précisé à des journalistes présents.
« Ce protocole marque la fin d’une période difficile et j’espère que celle qui s’ouvre sera différente, avec des relations plus constructives », a déclaré, pour sa part, l’administrateur général de Tomi, venu de France pour prendre part aux négociations.
Après la signature par les différentes parties, le facilitateur a rencontré l’ensemble les employés à l’entrée commune des deux entreprises. Il leur a expliqué la teneur du protocole d’accord en le présentant comme un instrument qui sauvegarde de la paix sociale et les intérêts économiques réciproques des acteurs en conflit.
Créée il y a huit ans, Tongon SA est la plus importante société minière en Côte d’Ivoire. Moins sujette à des mouvements de colère de ses employés, elle est cependant souvent paralysée par ceux, plus fréquents, de Tomi, son principal sous-traitant, qui opère sur le même périmètre qu’elle pour lui fournir de la matière première.
C’est le cas du dernier conflit qui a suscité la signature du protocole d’accord. Un dirigeant de Tongon SA évalue les pertes qu’il a causées à son entreprise à 25 millions de dollars (US).
(AIP)
kaem/fmo
Ce protocole d’accord a été signé par les plus hauts dirigeants des deux sociétés, ainsi que par les cinq syndicats et collectif de travailleurs, jeudi à M’bengué. Il prévoit notamment la reprise immédiate du travail et la mise en place d’un comité de négociation dans chacune des deux sociétés.
Ces comités seront installés le samedi 21 avril avec mission d’entreprendre des discussions et de proposer, dans les deux prochains mois, des solutions qui seront contresignés par le ministre de tutelle, attendu à la mine à cette occasion, a annoncé le député de M’bengué, Ali Kader, facilitateur des négociations.
« Ce protocole permet de rechercher des solutions durables aux conflits sociaux dans la mine d’or de Tongon (…) L’objectif, c’est qu’on ne parle plus de grève dans cette mine jusqu’à sa fermeture », a-t-il précisé à des journalistes présents.
« Ce protocole marque la fin d’une période difficile et j’espère que celle qui s’ouvre sera différente, avec des relations plus constructives », a déclaré, pour sa part, l’administrateur général de Tomi, venu de France pour prendre part aux négociations.
Après la signature par les différentes parties, le facilitateur a rencontré l’ensemble les employés à l’entrée commune des deux entreprises. Il leur a expliqué la teneur du protocole d’accord en le présentant comme un instrument qui sauvegarde de la paix sociale et les intérêts économiques réciproques des acteurs en conflit.
Créée il y a huit ans, Tongon SA est la plus importante société minière en Côte d’Ivoire. Moins sujette à des mouvements de colère de ses employés, elle est cependant souvent paralysée par ceux, plus fréquents, de Tomi, son principal sous-traitant, qui opère sur le même périmètre qu’elle pour lui fournir de la matière première.
C’est le cas du dernier conflit qui a suscité la signature du protocole d’accord. Un dirigeant de Tongon SA évalue les pertes qu’il a causées à son entreprise à 25 millions de dollars (US).
(AIP)
kaem/fmo