La directrice de l’Institut africain pour le développement économique et social (INADES-Formation), Pauline Zéi, a initié vendredi, dans un restaurant sis à Abidjan Marcory, une journée gastronomique destinée à promouvoir le fonio, en présence de ses collaborateurs.
Les mets faits à partir de la farine de fonio dont le tôh, des beignets, des gâteaux, le fonio au gras et le fonio Yassa (farine de fonio cuite à la vapeur) au poulet, présentés aux clients du maquis "Chez Tantie Alice", ont été jugés appétissants et digestes.
Cette initiative, a justifié la directrice de INADES Formation, Pauline Zéi, vise à vulgariser cette céréale méconnue des populations, ou souvent délaissée au profit du riz et du maïs à cause des difficultés liées au décorticage. Cette plante regorge surtout des vertus nutritives et thérapeutiques, parce que riche en sels minéraux et acides aminés et lutte contre la tension et le diabète, a-t-elle renchéri.
Le vice-président du conseil d’d’administration de l’INADES, Tétiali Digbeu, a indiqué que cette conquête du marché, à travers les maquis et restaurants, constitue un moyen de tisser des partenariats, afin de faciliter l’écoulement du produit. Elle s’étendra à l’ensemble du pays, pour amener les populations à s’approprier cette plante capable d’assurer « la sécurité alimentaire des pays du Sud », car cultivable partout et en tout temps, a-t-il ajouté.
Venu soutenir les actions de l’INADES, le secrétaire exécutif de la Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (COPAGEN), Jean Paul Sikeli, a sollicité l’implication des nutritionnistes, pour une meilleure vulgarisation des vertus de cette céréale. Des propos tenus en présence de la chargée d’études au ministère de l’Agriculture et du Développement durable, Justine Aba.
Démarré depuis 2013, cet appui de l’INADES a permis à 10 groupements de femmes productrices de bénéficier de décortiqueuse et de batteuse pour la transformation du fonio, ainsi que de nouvelles techniques culturales (semi en ligne à l’aide d’un rayonneur), de fertilisation du sol.
(AIP)
ra/fmo
Les mets faits à partir de la farine de fonio dont le tôh, des beignets, des gâteaux, le fonio au gras et le fonio Yassa (farine de fonio cuite à la vapeur) au poulet, présentés aux clients du maquis "Chez Tantie Alice", ont été jugés appétissants et digestes.
Cette initiative, a justifié la directrice de INADES Formation, Pauline Zéi, vise à vulgariser cette céréale méconnue des populations, ou souvent délaissée au profit du riz et du maïs à cause des difficultés liées au décorticage. Cette plante regorge surtout des vertus nutritives et thérapeutiques, parce que riche en sels minéraux et acides aminés et lutte contre la tension et le diabète, a-t-elle renchéri.
Le vice-président du conseil d’d’administration de l’INADES, Tétiali Digbeu, a indiqué que cette conquête du marché, à travers les maquis et restaurants, constitue un moyen de tisser des partenariats, afin de faciliter l’écoulement du produit. Elle s’étendra à l’ensemble du pays, pour amener les populations à s’approprier cette plante capable d’assurer « la sécurité alimentaire des pays du Sud », car cultivable partout et en tout temps, a-t-il ajouté.
Venu soutenir les actions de l’INADES, le secrétaire exécutif de la Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (COPAGEN), Jean Paul Sikeli, a sollicité l’implication des nutritionnistes, pour une meilleure vulgarisation des vertus de cette céréale. Des propos tenus en présence de la chargée d’études au ministère de l’Agriculture et du Développement durable, Justine Aba.
Démarré depuis 2013, cet appui de l’INADES a permis à 10 groupements de femmes productrices de bénéficier de décortiqueuse et de batteuse pour la transformation du fonio, ainsi que de nouvelles techniques culturales (semi en ligne à l’aide d’un rayonneur), de fertilisation du sol.
(AIP)
ra/fmo