Le taux de croissance de l’Afrique devrait s’accélérer à 3,1% en 2018, et s’établir à une moyenne de 3,6% en 2019-2020, contre 1,5 % en 2016 et 2,6 % en 2017, selon la nouvelle édition d’Africa’s Pulse, une analyse semestrielle de l’état des économies africaines réalisées par la Banque mondiale.
« La croissance a rebondi en Afrique subsaharienne, mais pas assez rapidement. Nous sommes encore loin des niveaux d’avant la crise », a souligné l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Afrique, Albert Zeufack, lors du lancement, mercredi, de ce rapport via une visioconférence depuis le siège de l’institution à Washington.
Pour M. Zeufack, cette croissance n’est pas suffisante pour éradiquer le taux de pauvreté dans un futur proche. Le rapport recommande aux pays africains, a-t-il souligné, d’accélérer les réformes macroéconomiques, mais surtout les réformes budgétaires et d’approfondir les réformes structurelles, afin de revenir à un niveau de croissance d’avant 2016.
Il a indiqué également qu’il est recommandé aux pays africains de consacrer une attention particulière à la dette à savoir le taux de la dette, la croissance, la structure et la soutenabilité de la dette qui selon lui deviennent « problématiques ».
Selon la Banque mondiale, 18 pays africains sont classés pays à haut risque de soutenabilité de la dette en 2018 contre huit en 2016.
kkf/tm
« La croissance a rebondi en Afrique subsaharienne, mais pas assez rapidement. Nous sommes encore loin des niveaux d’avant la crise », a souligné l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Afrique, Albert Zeufack, lors du lancement, mercredi, de ce rapport via une visioconférence depuis le siège de l’institution à Washington.
Pour M. Zeufack, cette croissance n’est pas suffisante pour éradiquer le taux de pauvreté dans un futur proche. Le rapport recommande aux pays africains, a-t-il souligné, d’accélérer les réformes macroéconomiques, mais surtout les réformes budgétaires et d’approfondir les réformes structurelles, afin de revenir à un niveau de croissance d’avant 2016.
Il a indiqué également qu’il est recommandé aux pays africains de consacrer une attention particulière à la dette à savoir le taux de la dette, la croissance, la structure et la soutenabilité de la dette qui selon lui deviennent « problématiques ».
Selon la Banque mondiale, 18 pays africains sont classés pays à haut risque de soutenabilité de la dette en 2018 contre huit en 2016.
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