Un air d’inquiétude souffle sur la place d’armes ivoirienne avec la mise à exécution du projet de récupération du matériel militaire de chacun des dix ex-commandants de zones des ex-Forces Nouvelles.
Des matériels militaires ont été récupérés à Bouaké par les services des armées ivoiriennes, dans la droite ligne de l’objectif de regroupement de l’arsenal militaire ivoirien, disponible à ce jour. « Depuis la semaine dernière, du matériel a été récupéré ici à Bouaké et les éléments observent avec une certaine réserve le ballet. Je crois savoir qu’une inspection devait revenir ce mercredi ou cette semaine si ce n’est déjà fait » informe une source de PôleAfrique.info dans une des casernes militaires de la place d’arme de Bouaké.
« Je crois que Korhogo aussi est concernée et le matériel qui y est, devrait être récupéré » confirme une source sécuritaire sur place qui dénonce le silence autour de l’opération de sécurisation de la ville, suite aux braquages des acheteurs de noix de cajou. « Cette mission, personne n’en parle » se plaint notre source.
Pour en revenir à ce qui se passe dans les casernes, il faut savoir que, suite à l’arrestation de Koné Kamaraté Souleymane, les autorités judiciaires et l’état-major général des armées avaient annoncé des actions de récupération de l’arsenal militaire caché selon eux.
Après la crise post-électorale de 2010, Alassane Ouattara avait mis les commandants de zones aux pas, leur demandant de dresser la liste de leur matériel en liaison étroite avec son jeune frère, le ministre en charge des Affaires présidentielles, Ibirahima Téné Ouattara alias Photocopie.
Toute chose qui a été faite par Chérif Ousmane et ses camarades. Seulement, ils ont précisé « au vieux » ne pas pouvoir remettre un arsenal militaire à « un civil », vu le contexte ambiant qui prévalait avec une série d’attaques de commissariats et de brigades de gendarmerie.
En fait la petite bizarrerie dans l’affaire, c’est que les concernés, en tout cas, pour certains, semblent surpris, n’ayant pas été préalablement informés d’une telle opération, d’après des sources proches du dossier joints par PôleAfrique.info.
« Normalement ils devraient être informés avant » reconnaît un officier qui n’en dit pas plus.
Ce désarmement des ex-hommes de Guillaume Soro concerne-t-il tous les ex-commandants de zones ? Là est la question car, on ne saurait raisonnablement récupérer le matériel de défense d’un Morou Ouattara, à Bondoukou, chargé du bataillon de sécurisation de l’Est ou le Colonel Losséni Fofana dans l’Ouest et le Sud-Ouest, sans oublier Hervé Touré Pélikan au 3è Bataillon de Bouaké.
Ces piliers militaires du régime qui constituaient la garantie sécuritaire du pouvoir ont tous connu, une promotion et certains sont en formation au pays et à l’extérieur.
Des matériels militaires ont été récupérés à Bouaké par les services des armées ivoiriennes, dans la droite ligne de l’objectif de regroupement de l’arsenal militaire ivoirien, disponible à ce jour. « Depuis la semaine dernière, du matériel a été récupéré ici à Bouaké et les éléments observent avec une certaine réserve le ballet. Je crois savoir qu’une inspection devait revenir ce mercredi ou cette semaine si ce n’est déjà fait » informe une source de PôleAfrique.info dans une des casernes militaires de la place d’arme de Bouaké.
« Je crois que Korhogo aussi est concernée et le matériel qui y est, devrait être récupéré » confirme une source sécuritaire sur place qui dénonce le silence autour de l’opération de sécurisation de la ville, suite aux braquages des acheteurs de noix de cajou. « Cette mission, personne n’en parle » se plaint notre source.
Pour en revenir à ce qui se passe dans les casernes, il faut savoir que, suite à l’arrestation de Koné Kamaraté Souleymane, les autorités judiciaires et l’état-major général des armées avaient annoncé des actions de récupération de l’arsenal militaire caché selon eux.
Après la crise post-électorale de 2010, Alassane Ouattara avait mis les commandants de zones aux pas, leur demandant de dresser la liste de leur matériel en liaison étroite avec son jeune frère, le ministre en charge des Affaires présidentielles, Ibirahima Téné Ouattara alias Photocopie.
Toute chose qui a été faite par Chérif Ousmane et ses camarades. Seulement, ils ont précisé « au vieux » ne pas pouvoir remettre un arsenal militaire à « un civil », vu le contexte ambiant qui prévalait avec une série d’attaques de commissariats et de brigades de gendarmerie.
En fait la petite bizarrerie dans l’affaire, c’est que les concernés, en tout cas, pour certains, semblent surpris, n’ayant pas été préalablement informés d’une telle opération, d’après des sources proches du dossier joints par PôleAfrique.info.
« Normalement ils devraient être informés avant » reconnaît un officier qui n’en dit pas plus.
Ce désarmement des ex-hommes de Guillaume Soro concerne-t-il tous les ex-commandants de zones ? Là est la question car, on ne saurait raisonnablement récupérer le matériel de défense d’un Morou Ouattara, à Bondoukou, chargé du bataillon de sécurisation de l’Est ou le Colonel Losséni Fofana dans l’Ouest et le Sud-Ouest, sans oublier Hervé Touré Pélikan au 3è Bataillon de Bouaké.
Ces piliers militaires du régime qui constituaient la garantie sécuritaire du pouvoir ont tous connu, une promotion et certains sont en formation au pays et à l’extérieur.