Toulepleu – La mairie de Toulepleu a annoncé la construction d’une fourrière municipale pour accueillir tout animal en divagation saisi par les victimes ou la police municipale.
D’un coût de plus de neuf millions de francs CFA, le budget de construction de cette fourrière sera dégagé dans celui de la commune pour l’année 2017/2018, a révélé récemment le maire de la commune, Denis Kah Zion lors d’un conseil municipal.
« La bête sera libérée après paiement d’une amende forfaitaire par le propriétaire à la mairie », a prévenu le maire.
Pour l’heure, la présence constante des animaux domestiques dans les espaces publics de la ville de Toulepleu suscite depuis quelques mois des mécontentements au sein des populations notamment celles qui se déplacent avec des engins à deux ou quatre roues, explique-t-on.
Les bœufs, moutons, cabris, poules et autres animaux domestiques partagent désormais quotidiennement les grands espaces publics précisément ceux traditionnellement réservés aux grandes manifestations et rassemblements ainsi que plusieurs artères principales de la ville avec les populations riveraines.
Les dégâts causés par les animaux domestiques engendrent des conflits ouverts en 2012 et 2013 entre éleveurs, des vendeuses au marché principal de Toulepleu et certains propriétaires de cultures vivrières de Toulepleu-village (un quartier de la ville). Ces conflits ont été gérés en leur temps par feu le patriarche Kalifa diomandé, ex chef de la communauté malinké de Toulepleu et ex 2ème adjoint au maire de la commune et la situation avait connu une accalmie.
« Seulement depuis son décès, aucun leader communautaire, ni autorité n’a voulu s’aventurer véritablement dans la gestion des conflits entre éleveurs et sinistrés à Toulepleu », a révélé un chef de sécurité, lors d’une réunion technique et administrative.
(AIP)
snm/kkf/fmo
D’un coût de plus de neuf millions de francs CFA, le budget de construction de cette fourrière sera dégagé dans celui de la commune pour l’année 2017/2018, a révélé récemment le maire de la commune, Denis Kah Zion lors d’un conseil municipal.
« La bête sera libérée après paiement d’une amende forfaitaire par le propriétaire à la mairie », a prévenu le maire.
Pour l’heure, la présence constante des animaux domestiques dans les espaces publics de la ville de Toulepleu suscite depuis quelques mois des mécontentements au sein des populations notamment celles qui se déplacent avec des engins à deux ou quatre roues, explique-t-on.
Les bœufs, moutons, cabris, poules et autres animaux domestiques partagent désormais quotidiennement les grands espaces publics précisément ceux traditionnellement réservés aux grandes manifestations et rassemblements ainsi que plusieurs artères principales de la ville avec les populations riveraines.
Les dégâts causés par les animaux domestiques engendrent des conflits ouverts en 2012 et 2013 entre éleveurs, des vendeuses au marché principal de Toulepleu et certains propriétaires de cultures vivrières de Toulepleu-village (un quartier de la ville). Ces conflits ont été gérés en leur temps par feu le patriarche Kalifa diomandé, ex chef de la communauté malinké de Toulepleu et ex 2ème adjoint au maire de la commune et la situation avait connu une accalmie.
« Seulement depuis son décès, aucun leader communautaire, ni autorité n’a voulu s’aventurer véritablement dans la gestion des conflits entre éleveurs et sinistrés à Toulepleu », a révélé un chef de sécurité, lors d’une réunion technique et administrative.
(AIP)
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