La réunion annuelle du Réseau des bourses de sous-traitance et de partenariat (BSTP) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) s’est ouverte lundi à Abidjan avec l’examen des modalités de mise en œuvre des actions prioritaires de la matrice d’actions de l’organisation.
Il devrait permettre d’aboutir à « la formulation de recommandations pertinentes pour un développement réel de la sous-traitance dans l’espace économique à travers la mise en œuvre d’un projet pilote de label des compétences BSTP », a indiqué Yapo Akpess, directeur de Cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’Économie et des finances.
Ces assises devraient en outre permettre d’amorcer les premiers programmes de l’écosystème du réseau des BSTP de l’espace Uemoa relatifs à l’assistance des PME et de capitaliser les acquis des Bourses de sous-traitance et de partenariat en vue de faire d’elles les principaux leviers de croissance des PME.
« Plus que jamais les interdépendances des entreprises, grandes comme petites, sont une réalité incontournable. Les efforts pour la compétitivité des grandes entreprises seront vains sans la sous-traitance et le partenariat. C’est donc dire qu’ il y a un marché pour la sous-traitance qui se présente comme une réponse idoine à l’organisation rationnelle de la production industrielle », a soutenu M. Akpess.
Le contexte actuel, dira-t-il, caractérisé par une forte concurrence mondiale ne laisse aucun choix aux entreprises quant à leur compétitivité. Car, seules les plus ingénieuses qui savent faire preuve d’innovation vont arriver à tirer leur épingle du jeu.
Pour lui, les entreprises devraient intégrer une démarche qualité dans leur processus de production et adopter un système de management efficace avec des outils de pilotage stratégiques en vue de faire face au défi de la compétitivité qui reste encore l’un des problèmes majeurs auxquels sont confrontés les entreprises de l’union.
Jean Gustave Sanon, représentant résident de la Commission de l’Uemoa, s’est pour sa part réjoui de la mise en place de ce réseau visant à mutualiser les efforts pour former un marché plus étendu de la sous-traitance afin de réduire les difficultés de fonctionnement des BSTP.
« Malheureusement, nos bourses de sous-traitance ne sont pas assez outillées pour répondre efficacement à l’ensemble des attentes des donneurs d’ordre, notamment les entreprises minières qui prospèrent dans les États membres de l’union », a-t-il fait remarquer.
La réunion a regroupé les experts et les directeurs généraux des BSTP de l’espace de l’Uemoa. Ils travaillent depuis 2014 aux modalités pratiques de mises en œuvre des activités prioritaires de la matrice d’actions en vue du développement des PME au sein de l’espace économique.
Le Réseau des bourses de sous-traitance et de partenariat (BSTP) de l’espace Uemoa comprend le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Les premiers projets devraient s’étendre sur la période 2018-2022.
AP/ls/APA
Il devrait permettre d’aboutir à « la formulation de recommandations pertinentes pour un développement réel de la sous-traitance dans l’espace économique à travers la mise en œuvre d’un projet pilote de label des compétences BSTP », a indiqué Yapo Akpess, directeur de Cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’Économie et des finances.
Ces assises devraient en outre permettre d’amorcer les premiers programmes de l’écosystème du réseau des BSTP de l’espace Uemoa relatifs à l’assistance des PME et de capitaliser les acquis des Bourses de sous-traitance et de partenariat en vue de faire d’elles les principaux leviers de croissance des PME.
« Plus que jamais les interdépendances des entreprises, grandes comme petites, sont une réalité incontournable. Les efforts pour la compétitivité des grandes entreprises seront vains sans la sous-traitance et le partenariat. C’est donc dire qu’ il y a un marché pour la sous-traitance qui se présente comme une réponse idoine à l’organisation rationnelle de la production industrielle », a soutenu M. Akpess.
Le contexte actuel, dira-t-il, caractérisé par une forte concurrence mondiale ne laisse aucun choix aux entreprises quant à leur compétitivité. Car, seules les plus ingénieuses qui savent faire preuve d’innovation vont arriver à tirer leur épingle du jeu.
Pour lui, les entreprises devraient intégrer une démarche qualité dans leur processus de production et adopter un système de management efficace avec des outils de pilotage stratégiques en vue de faire face au défi de la compétitivité qui reste encore l’un des problèmes majeurs auxquels sont confrontés les entreprises de l’union.
Jean Gustave Sanon, représentant résident de la Commission de l’Uemoa, s’est pour sa part réjoui de la mise en place de ce réseau visant à mutualiser les efforts pour former un marché plus étendu de la sous-traitance afin de réduire les difficultés de fonctionnement des BSTP.
« Malheureusement, nos bourses de sous-traitance ne sont pas assez outillées pour répondre efficacement à l’ensemble des attentes des donneurs d’ordre, notamment les entreprises minières qui prospèrent dans les États membres de l’union », a-t-il fait remarquer.
La réunion a regroupé les experts et les directeurs généraux des BSTP de l’espace de l’Uemoa. Ils travaillent depuis 2014 aux modalités pratiques de mises en œuvre des activités prioritaires de la matrice d’actions en vue du développement des PME au sein de l’espace économique.
Le Réseau des bourses de sous-traitance et de partenariat (BSTP) de l’espace Uemoa comprend le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Les premiers projets devraient s’étendre sur la période 2018-2022.
AP/ls/APA
