Dabou - La procureure résidente près la section de tribunal de première instance de Dabou, Mohiro Paule Richmonde a invité les populations de la cité du Leboutou en général, mais particulièrement les élèves et les enseignants, à faire confiance à la justice.
Cette déclaration intervient dans un contexte marqué ces derniers jours par des manifestations bruyantes d’élèves sur la justice et des troubles à l’ordre public consécutives à la détention d’un enseignant présumé coupable dans une affaire d’attentat à la pudeur consommée avec violence sur une jeune élève dans la nuit du 31 mars 2018 et pour lequel ceux-ci réclament la libération.
« La justice est une institution qui n’a pas une existence limitée (…) elle est applicable à tous, votre qualité d’élèves ne vous donne pas un statut particulier de hors la loi pour s’adonner et projeter des troubles à l’ordre public (…) la justice ne reculera jamais devant le diktat de la rue», a fait savoir la procureure, dans une déclaration livrée ce lundi.
Aux enseignants, la procureure a dit comprendre l’attachement à la défense des intérêts corporatistes qui motive leurs actions mais elle a toutefois précisé qu’en matière pénale, la responsabilité est individuelle. Aussi, les a-t-elle invités à faire confiance à la justice qui fera en sorte que la vérité éclate.
« Cette affaire n’est ni syndicale, ni une affaire de groupe (…) seul le mis en cause est concerné (…) laissez la justice faire son travail », a martelé la procureure.
A l’endroit de la population, la procureure a demandé d’avoir confiance en la justice et de contribuer à la réussite du procès en décourageant les velléités perturbatrices des élèves.
Elle a surtout rappelé le principe de la séparation des pouvoirs et les a assurés du "grand soin" avec lequel cette affaire est traitée.
bec/kkf/fmo
Cette déclaration intervient dans un contexte marqué ces derniers jours par des manifestations bruyantes d’élèves sur la justice et des troubles à l’ordre public consécutives à la détention d’un enseignant présumé coupable dans une affaire d’attentat à la pudeur consommée avec violence sur une jeune élève dans la nuit du 31 mars 2018 et pour lequel ceux-ci réclament la libération.
« La justice est une institution qui n’a pas une existence limitée (…) elle est applicable à tous, votre qualité d’élèves ne vous donne pas un statut particulier de hors la loi pour s’adonner et projeter des troubles à l’ordre public (…) la justice ne reculera jamais devant le diktat de la rue», a fait savoir la procureure, dans une déclaration livrée ce lundi.
Aux enseignants, la procureure a dit comprendre l’attachement à la défense des intérêts corporatistes qui motive leurs actions mais elle a toutefois précisé qu’en matière pénale, la responsabilité est individuelle. Aussi, les a-t-elle invités à faire confiance à la justice qui fera en sorte que la vérité éclate.
« Cette affaire n’est ni syndicale, ni une affaire de groupe (…) seul le mis en cause est concerné (…) laissez la justice faire son travail », a martelé la procureure.
A l’endroit de la population, la procureure a demandé d’avoir confiance en la justice et de contribuer à la réussite du procès en décourageant les velléités perturbatrices des élèves.
Elle a surtout rappelé le principe de la séparation des pouvoirs et les a assurés du "grand soin" avec lequel cette affaire est traitée.
bec/kkf/fmo