L’industrie bancaire ivoirienne enregistre une croissance annuelle de 20% depuis plusieurs années, a révélé le président de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI), Guy Koizan, à l’occasion de la rentrée 2018 de l’Association, ce mardi 24 avril 2018 à Abidjan.
S’il est avéré que le taux de bancarisation en Côte d’Ivoire reste faible, se situant autour de 16%, il n’en demeure pas moins que le secteur bancaire se porte bien, à en croire le président de l’APBEF-CI. Sur une promesse de 1300 milliards de financement à destination de PME dans le cadre de ‘’la Finance s’engage’’, le secteur bancaire affichait un taux de réalisation de plus de 70% à fin novembre 2017. Une volonté fermement affichée du secteur bancaire de contribuer au développement du tissu économique ivoirien, a expliqué Guy Koizan.
Outre le financement des PME, le secteur bancaire répond aux sollicitations de l’Etat ivoirien dans le cadre de la mobilisation de ressources sur le marché local. Ainsi, a révélé le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité publique, Assahore Konan Jacques, c’est 1000 milliards de F CFA que le gouvernement mobilise sur le marché local, ce grâce au concours des Banques et Etablissements financiers. Loin de tomber dans l’auto-satifecit, le présent de l’APBEF-CI a réaffirmé l’engagement du secteur bancaire ivoirien à poursuivre ses actions en faveur du développement économique de la Côte d’Ivoire. Et partant, au bien-être des populations. ‘’Nous allons donner encore plus de moyens aux PME et aux populations afin de permettre la poursuite du développement économique du pays’’, a promis le président de l’APBEF-CI.
Au 31 décembre 2016, l’on enregistrait 2,905 millions de comptes ouverts dans les banques en Côte d’Ivoire. L’effectif du personnel des banques à la même période était de 8126 agents. Le nombre des banques est passé de 25 en 2012 à 30, à ce jour, a fait savoir le directeur exécutif de l’APBEF-CI, Serge Kouamelan. Le pésident de l’APBEF-CI a indiqué, qu’en accord avec la Direction du Trésor Public ivoirien, une vaste campagne d’éducation financière se fera auprès des populations sur l’ensemble du territoire national.
Pour sa part, le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Assahoré Konan Jacques a félicité et remercié l’APBEF-CI pour son accompagnement envers les autorités ivoiriennes. Toutefois il a encouragé les banques à céder 80% des recettes d’exportation à la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Un véritable défi pour la Côte d’Ivoire qui ne se situe qu’à 40% de taux de rapatriement des recettes d’exportation, a-t-il indiqué.
L’APBEF-CI pour objet de susciter et de maintenir des relations régulières et profitables entre ses membres, de manière à leur permettre de présenter un front uni et avoir le même langage, pour la défense et le développement des activités bancaires et financières dans l’économie de type libéral de la Côte d’Ivoire. Ce, à travers - L’unification des règles qui régissent ses membres et des pratiques qu’elles suivent - La contribution au développement de l’épargne et de la prospérité du commerce, de l’industrie et de l’agriculture, par la présentation de toutes suggestions relatives à ses intérêts généraux : au Gouvernement, à la BCEAO, aux Chambres Consulaires et aux autres organisations professionnelles ; Des interventions, en agissant comme arbitre amiable ou rapporteur, dans les contestations qui peuvent être portées devant elle - Des interventions en justice, si elle juge utile, dans toute situation où une banque ou établissement financier est en cause, en demande ou en défense, lorsque le procès touche aux intérêts généraux de l’exercice de la profession - La mise en commun des renseignements sur la solvabilité et la moralité du commerce en général – et Des interventions dans les cas prévus par les textes législatifs ou réglementaires. Notamment l’APBEF-CI étudie les questions intéressant l’exercice de la profession bancaire et des professions s’y rattachant.
Elisée B.
S’il est avéré que le taux de bancarisation en Côte d’Ivoire reste faible, se situant autour de 16%, il n’en demeure pas moins que le secteur bancaire se porte bien, à en croire le président de l’APBEF-CI. Sur une promesse de 1300 milliards de financement à destination de PME dans le cadre de ‘’la Finance s’engage’’, le secteur bancaire affichait un taux de réalisation de plus de 70% à fin novembre 2017. Une volonté fermement affichée du secteur bancaire de contribuer au développement du tissu économique ivoirien, a expliqué Guy Koizan.
Outre le financement des PME, le secteur bancaire répond aux sollicitations de l’Etat ivoirien dans le cadre de la mobilisation de ressources sur le marché local. Ainsi, a révélé le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité publique, Assahore Konan Jacques, c’est 1000 milliards de F CFA que le gouvernement mobilise sur le marché local, ce grâce au concours des Banques et Etablissements financiers. Loin de tomber dans l’auto-satifecit, le présent de l’APBEF-CI a réaffirmé l’engagement du secteur bancaire ivoirien à poursuivre ses actions en faveur du développement économique de la Côte d’Ivoire. Et partant, au bien-être des populations. ‘’Nous allons donner encore plus de moyens aux PME et aux populations afin de permettre la poursuite du développement économique du pays’’, a promis le président de l’APBEF-CI.
Au 31 décembre 2016, l’on enregistrait 2,905 millions de comptes ouverts dans les banques en Côte d’Ivoire. L’effectif du personnel des banques à la même période était de 8126 agents. Le nombre des banques est passé de 25 en 2012 à 30, à ce jour, a fait savoir le directeur exécutif de l’APBEF-CI, Serge Kouamelan. Le pésident de l’APBEF-CI a indiqué, qu’en accord avec la Direction du Trésor Public ivoirien, une vaste campagne d’éducation financière se fera auprès des populations sur l’ensemble du territoire national.
Pour sa part, le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Assahoré Konan Jacques a félicité et remercié l’APBEF-CI pour son accompagnement envers les autorités ivoiriennes. Toutefois il a encouragé les banques à céder 80% des recettes d’exportation à la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Un véritable défi pour la Côte d’Ivoire qui ne se situe qu’à 40% de taux de rapatriement des recettes d’exportation, a-t-il indiqué.
L’APBEF-CI pour objet de susciter et de maintenir des relations régulières et profitables entre ses membres, de manière à leur permettre de présenter un front uni et avoir le même langage, pour la défense et le développement des activités bancaires et financières dans l’économie de type libéral de la Côte d’Ivoire. Ce, à travers - L’unification des règles qui régissent ses membres et des pratiques qu’elles suivent - La contribution au développement de l’épargne et de la prospérité du commerce, de l’industrie et de l’agriculture, par la présentation de toutes suggestions relatives à ses intérêts généraux : au Gouvernement, à la BCEAO, aux Chambres Consulaires et aux autres organisations professionnelles ; Des interventions, en agissant comme arbitre amiable ou rapporteur, dans les contestations qui peuvent être portées devant elle - Des interventions en justice, si elle juge utile, dans toute situation où une banque ou établissement financier est en cause, en demande ou en défense, lorsque le procès touche aux intérêts généraux de l’exercice de la profession - La mise en commun des renseignements sur la solvabilité et la moralité du commerce en général – et Des interventions dans les cas prévus par les textes législatifs ou réglementaires. Notamment l’APBEF-CI étudie les questions intéressant l’exercice de la profession bancaire et des professions s’y rattachant.
Elisée B.