Divo– Le chef du bureau de la Cour pénale internationale (CPI) en Côte d’Ivoire, Nouhoum Sangaré, a affirmé mardi à Divo que l'Institution n’éprouve aucune honte à intervenir « massivement » en Afrique.
« La question qu’il faut se poser c’est pourquoi il y a tant de problèmes en Afrique et pas ailleurs. Pourquoi c’est toujours en Afrique qu’il y a des centaines et des milliers de morts à l’issue des élections », a-t-il déclaré avant d’ajouter qu’il n’y a « aucun pays en Europe, en Asie et en Amérique où les élections font autant de morts ».
Pour le responsable de la CPI, au lieu de se braquer contre la Cour, les Africains devraient réfléchir aux solutions pour éviter les drames qui conduisent leurs dirigeants devant la juridiction internationale.
Nouhoum Sangaré a indiqué que « la CPI ne cherche pas forcément à être populaire mais à être libre avec sa conscience et vis-à-vis des personnes qui sont jugées ».
La CPI est en tournée dans plusieurs régions de la Côte d’Ivoire pour expliquer le traité de Rome et le mode de fonctionnement de la Cour.
A Divo, plusieurs intervenants notamment des chefs de communautés ont fustigé l’institution internationale, certains allant jusqu’à souhaiter sa disparition pure et simple.
gso/kam
« La question qu’il faut se poser c’est pourquoi il y a tant de problèmes en Afrique et pas ailleurs. Pourquoi c’est toujours en Afrique qu’il y a des centaines et des milliers de morts à l’issue des élections », a-t-il déclaré avant d’ajouter qu’il n’y a « aucun pays en Europe, en Asie et en Amérique où les élections font autant de morts ».
Pour le responsable de la CPI, au lieu de se braquer contre la Cour, les Africains devraient réfléchir aux solutions pour éviter les drames qui conduisent leurs dirigeants devant la juridiction internationale.
Nouhoum Sangaré a indiqué que « la CPI ne cherche pas forcément à être populaire mais à être libre avec sa conscience et vis-à-vis des personnes qui sont jugées ».
La CPI est en tournée dans plusieurs régions de la Côte d’Ivoire pour expliquer le traité de Rome et le mode de fonctionnement de la Cour.
A Divo, plusieurs intervenants notamment des chefs de communautés ont fustigé l’institution internationale, certains allant jusqu’à souhaiter sa disparition pure et simple.
gso/kam