Au cours de son 2ème congrès extraordinaire qui s’est tenu ce samedi 28 avril au palais de a culture, l’Union Pour la Côte d’Ivoire (UPCI) a dit NON à une très large majorité au projet de parti unifié RHDP. Ci-dessous la déclaration du président Me SORO Brahima à l’issue des travaux.
Mesdames et Messieurs les membres statutaires du Congrès ;
Chers amis de la presse nationale et internationale,
Réunis dans l’enceinte de ce palais, vous avez décidé, à l’issue du référendum interne que nous venons d’organiser démocratiquement de refuser, à une majorité écrasante, d’entrer dans le processus d’unification des partis membres actuels du groupement politique du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix.
Si certains peuvent être surpris par votre décision alors qu’il y a quelques jours, précisément le 16 avril 2018, un accord politique comportant la signature de votre Président a été rendu public, à y regarder de près, il n’y a rien de surprenant car, au contraire, vous venez de faire la preuve d’une vraie maturité politique, en refusant de ratifier un accord politique signé par votre Président qui n’avait reçu aucun mandat pour le faire.
Je vous en félicite.
Vous avez également rappelé que l’UPCI n’est pas née de la scission d’un autre parti mais de la volonté de jeunes ivoiriens, venant de tous horizons et de tous secteurs d’activités de se mettre ensemble pour construire une alternative politique en Côte d’Ivoire face à l’incompréhension que suscitaient l’action et le discours des Partis qui ont exercé le pouvoir d’Etat.
Or, le processus d’unification actuellement engagé entre les Partis membres de notre groupement politique est, au terme de l’appel de Daoukro, en réalité un projet de réunification de partis politiques qui, hier, ne faisaient qu’un seul.
En faisant le choix du NON au parti unifié, vous avez décidé d’apporter de la clarté et de la cohérence dans un contexte où le discours de l’homme politique, en particulier de l’homme politique du RHDP, est devenu gris, contradictoire et codé que l’immense majorité des ivoiriens ne comprend pas et je dois vous dire que même nous, qui disons faire de la politique, avons souvent besoin de décodeur parfois introuvable pour nous y retrouver.
Mesdames et Messieurs les membres du Congrès de l’UPCI, vous venez de refuser le confort d’une tenue de camouflage avec laquelle nous aurions pu avancer en nous disant comme sans doute, bien d’autres : « on sait tous que cette affaire de parti unifié ne marchera pas mais il ne nous appartient d’être les premiers à le dire ».
La maturité politique c’est aussi être parfois les premiers à dire haut ce que beaucoup pense tout bas.
Tout comme hier au congrès de Yamoussoukro où je vous promettais que sous ma présidence, l’UPCI serait un partenaire exigeant vis-à-vis de ses alliés, je veux vous promettre aujourd’hui que je serai un exécutant zélé des résolutions que vous venez de prendre.
A ce stade de mon propos, je voudrais, même si le NON au parti unifié l’a emporté aujourd’hui de manière écrasante, en appeler à la sagesse et à l’esprit démocratique des partisans du OUI.
Nous devons rester unis en dépit de ce désaccord mineure, car la question à laquelle nous avons répondu aujourd’hui ne résulte pas d’un projet propre à l’UPCI d’une part et n’a aucun lien avec les raisons de l’entrée de la plupart d’entre nous en politique d’autre part.
Aussi, vous souviendra-t-il que c’est par un vote remporté d’une très courte tête par les partisans d’une entrée au RHDP que nous avons formalisé une demande dans ce sens le 03 novembre 2010.
Mesdames et Messieurs, maintenant que l’UPCI s’est clairement prononcée sur cette question, nous devons nous remettre au travail pour bâtir un parti qui compte sur l’échiquier politique national. A cet effet, l’élection des conseillers municipaux et régionaux qui est promise pour être organisée avant la fin de cette année doit être abordée comme un test de nos ambitions.
Au sortir de ce conclave, Mesdames et Messieurs les délégués, vous ne devez avoir qu’un seul projet politique cette année, celui de gagner et de contrôler des Mairies et des Conseils régionaux. C’est uniquement par le nombre de circonscriptions gagnées démocratiquement que nous compterons et que notre avis sera sollicité et pris en compte dans les choix qui engagent la Nation.
A nos alliés du RHDP, je voudrais que l’UPCI reste ouverte et disponible.
Mesdames et Messieurs, c’est sous le bénéficie de ces observations que je voudrais clore les travaux du deuxième Congrès extraordinaire de l’UPCI.
Bon retour chez vous.
Et à bientôt sur le terrain.
Je vous remercie
Brahima SORO
Président de l’UPCI
Mesdames et Messieurs les membres statutaires du Congrès ;
Chers amis de la presse nationale et internationale,
Réunis dans l’enceinte de ce palais, vous avez décidé, à l’issue du référendum interne que nous venons d’organiser démocratiquement de refuser, à une majorité écrasante, d’entrer dans le processus d’unification des partis membres actuels du groupement politique du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix.
Si certains peuvent être surpris par votre décision alors qu’il y a quelques jours, précisément le 16 avril 2018, un accord politique comportant la signature de votre Président a été rendu public, à y regarder de près, il n’y a rien de surprenant car, au contraire, vous venez de faire la preuve d’une vraie maturité politique, en refusant de ratifier un accord politique signé par votre Président qui n’avait reçu aucun mandat pour le faire.
Je vous en félicite.
Vous avez également rappelé que l’UPCI n’est pas née de la scission d’un autre parti mais de la volonté de jeunes ivoiriens, venant de tous horizons et de tous secteurs d’activités de se mettre ensemble pour construire une alternative politique en Côte d’Ivoire face à l’incompréhension que suscitaient l’action et le discours des Partis qui ont exercé le pouvoir d’Etat.
Or, le processus d’unification actuellement engagé entre les Partis membres de notre groupement politique est, au terme de l’appel de Daoukro, en réalité un projet de réunification de partis politiques qui, hier, ne faisaient qu’un seul.
En faisant le choix du NON au parti unifié, vous avez décidé d’apporter de la clarté et de la cohérence dans un contexte où le discours de l’homme politique, en particulier de l’homme politique du RHDP, est devenu gris, contradictoire et codé que l’immense majorité des ivoiriens ne comprend pas et je dois vous dire que même nous, qui disons faire de la politique, avons souvent besoin de décodeur parfois introuvable pour nous y retrouver.
Mesdames et Messieurs les membres du Congrès de l’UPCI, vous venez de refuser le confort d’une tenue de camouflage avec laquelle nous aurions pu avancer en nous disant comme sans doute, bien d’autres : « on sait tous que cette affaire de parti unifié ne marchera pas mais il ne nous appartient d’être les premiers à le dire ».
La maturité politique c’est aussi être parfois les premiers à dire haut ce que beaucoup pense tout bas.
Tout comme hier au congrès de Yamoussoukro où je vous promettais que sous ma présidence, l’UPCI serait un partenaire exigeant vis-à-vis de ses alliés, je veux vous promettre aujourd’hui que je serai un exécutant zélé des résolutions que vous venez de prendre.
A ce stade de mon propos, je voudrais, même si le NON au parti unifié l’a emporté aujourd’hui de manière écrasante, en appeler à la sagesse et à l’esprit démocratique des partisans du OUI.
Nous devons rester unis en dépit de ce désaccord mineure, car la question à laquelle nous avons répondu aujourd’hui ne résulte pas d’un projet propre à l’UPCI d’une part et n’a aucun lien avec les raisons de l’entrée de la plupart d’entre nous en politique d’autre part.
Aussi, vous souviendra-t-il que c’est par un vote remporté d’une très courte tête par les partisans d’une entrée au RHDP que nous avons formalisé une demande dans ce sens le 03 novembre 2010.
Mesdames et Messieurs, maintenant que l’UPCI s’est clairement prononcée sur cette question, nous devons nous remettre au travail pour bâtir un parti qui compte sur l’échiquier politique national. A cet effet, l’élection des conseillers municipaux et régionaux qui est promise pour être organisée avant la fin de cette année doit être abordée comme un test de nos ambitions.
Au sortir de ce conclave, Mesdames et Messieurs les délégués, vous ne devez avoir qu’un seul projet politique cette année, celui de gagner et de contrôler des Mairies et des Conseils régionaux. C’est uniquement par le nombre de circonscriptions gagnées démocratiquement que nous compterons et que notre avis sera sollicité et pris en compte dans les choix qui engagent la Nation.
A nos alliés du RHDP, je voudrais que l’UPCI reste ouverte et disponible.
Mesdames et Messieurs, c’est sous le bénéficie de ces observations que je voudrais clore les travaux du deuxième Congrès extraordinaire de l’UPCI.
Bon retour chez vous.
Et à bientôt sur le terrain.
Je vous remercie
Brahima SORO
Président de l’UPCI