Ce lundi 30 avril 2018, conduits par le chef du Secrétariat exécutif, Pr Maurice Kakou Guikahué, des centaines de cadres et militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) ont effectué un pèlerinage à Aboudé-Dadiékro, campement fondé par Gabriel Dadié, sous le colatier qui a vu naitre leur parti depuis les années 1940. Plus précisément en 1944 avec la naissance du Syndicat agricole africain qui deviendra en 1946 le Pdci-Rda.
Pèlerinage. Reçus par la famille Dadié avec le porte-parole Félix Dadié (le conservateur de la famille Dadié), frère cadet de Mme Hortense Aka-Anghui née Dadié Hortense, les pèlerins, «à la recherche de toutes les énergies qui ont permis de créer leur parti politique» (selon Guikahué), se sont abreuvés à la source de l’histoire fondatrice du Pdci-Rda, fruit du Syndicat agricole africain. Félix Dadié, une vraie bibliothèque humaine, a raconté avec forces détails, comment «les pères-fondateurs ont tracé les sillons de la Côte d’Ivoire moderne» à partir de Dadiékro sous le mythique colatier de plus de 100 ans (encore vivant par des repousses de branches).
Des expositions de photos de Gabriel Dadié et Félix Houphouet-Boigny, depuis 1927 à 1944 à la création du Syndicat agricole africain, un discours en bande sonore du président Houphouet-Boigny sur la lutte émancipatrice, une visite sous le colatier centenaire (berceau du syndicat agricole) et des explications du comment et pourquoi de Félix Dadié ont marqué ce pèlerinage des militants conduits par l’actuel numéro 2 du parti, Maurice Kakou Guikahué et Djédri N’goran, président du ‘’Réseau des cadres Pdci-Rda notre héritage’’, à Dadiékro.
Mais avant le pèlerinage proprement dit et les explications de Félix Dadié, le chef du Secrétariat exécutif du Pdci, Pr Maurice Kakou Guikahué a, pendant les échanges de nouvelles, dit ceci : «Quand on veut changer le nom de famille d’un enfant et qu’il dit qu’il va chercher ses ancêtres, le projet de changement de nom est stoppé net. Nous sommes donc venus chercher nos ancêtres avant de nous lancer dans le périple de la reconquête du pouvoir en 2020.»
Et après le pèlerinage, pour dire combien les pèlerins ont été satisfaits de cette visite aux sources, Guikahué rappellera, pour rassurer les militants sur l’actualité, les propos du président Bédié lors des festivités marquant les 70 ans du parti : «Militantes et Militants, la traversée a été longue et difficile après la perte du pouvoir d'Etat. Nous avons pleuré bien des nôtres qui sont tombés sous les balles assassines de dictateurs plus meurtriers que celles des colons. C'est pour cela que nous ne voulons pas et ne pouvons pas brader le PDCI-RDA comme beaucoup l’ont pensé… Nous devons donc aller à la cohésion avec ceux des nôtres qui nous ont quitté pour des raisons diverses. Soixante-dix ans, c’est l’âge de la sagesse. Il nous faut ramener dans la maison du père les frères qui en étaient partis. Nous y tenons ! Nous avons le devoir, en tant qu’aîné, de ramener les enfants dispersés du père, sans toutefois nous renier». Fin de citation, a déclaré, dans son discours d’ouverture des festivités marquant les 70 ans du Pdci-Rda, le 9 avril 2016 à Treichville, le président Henri Konan Bédié.
A bon entendeur…
Sercom Pdci-Rda
Pèlerinage. Reçus par la famille Dadié avec le porte-parole Félix Dadié (le conservateur de la famille Dadié), frère cadet de Mme Hortense Aka-Anghui née Dadié Hortense, les pèlerins, «à la recherche de toutes les énergies qui ont permis de créer leur parti politique» (selon Guikahué), se sont abreuvés à la source de l’histoire fondatrice du Pdci-Rda, fruit du Syndicat agricole africain. Félix Dadié, une vraie bibliothèque humaine, a raconté avec forces détails, comment «les pères-fondateurs ont tracé les sillons de la Côte d’Ivoire moderne» à partir de Dadiékro sous le mythique colatier de plus de 100 ans (encore vivant par des repousses de branches).
Des expositions de photos de Gabriel Dadié et Félix Houphouet-Boigny, depuis 1927 à 1944 à la création du Syndicat agricole africain, un discours en bande sonore du président Houphouet-Boigny sur la lutte émancipatrice, une visite sous le colatier centenaire (berceau du syndicat agricole) et des explications du comment et pourquoi de Félix Dadié ont marqué ce pèlerinage des militants conduits par l’actuel numéro 2 du parti, Maurice Kakou Guikahué et Djédri N’goran, président du ‘’Réseau des cadres Pdci-Rda notre héritage’’, à Dadiékro.
Mais avant le pèlerinage proprement dit et les explications de Félix Dadié, le chef du Secrétariat exécutif du Pdci, Pr Maurice Kakou Guikahué a, pendant les échanges de nouvelles, dit ceci : «Quand on veut changer le nom de famille d’un enfant et qu’il dit qu’il va chercher ses ancêtres, le projet de changement de nom est stoppé net. Nous sommes donc venus chercher nos ancêtres avant de nous lancer dans le périple de la reconquête du pouvoir en 2020.»
Et après le pèlerinage, pour dire combien les pèlerins ont été satisfaits de cette visite aux sources, Guikahué rappellera, pour rassurer les militants sur l’actualité, les propos du président Bédié lors des festivités marquant les 70 ans du parti : «Militantes et Militants, la traversée a été longue et difficile après la perte du pouvoir d'Etat. Nous avons pleuré bien des nôtres qui sont tombés sous les balles assassines de dictateurs plus meurtriers que celles des colons. C'est pour cela que nous ne voulons pas et ne pouvons pas brader le PDCI-RDA comme beaucoup l’ont pensé… Nous devons donc aller à la cohésion avec ceux des nôtres qui nous ont quitté pour des raisons diverses. Soixante-dix ans, c’est l’âge de la sagesse. Il nous faut ramener dans la maison du père les frères qui en étaient partis. Nous y tenons ! Nous avons le devoir, en tant qu’aîné, de ramener les enfants dispersés du père, sans toutefois nous renier». Fin de citation, a déclaré, dans son discours d’ouverture des festivités marquant les 70 ans du Pdci-Rda, le 9 avril 2016 à Treichville, le président Henri Konan Bédié.
A bon entendeur…
Sercom Pdci-Rda