Les agriculteurs et autres travailleurs de la terre ont été les grands oubliés de cette 71ème édition de la fête du travail qui s’est déroulée, jeudi, à l’esplanade de la préfecture, a constaté l’AIP à Dimbokro.
« La fête du travail, c’est pour les fonctionnaires, un paysan comme moi je vais aller chercher quoi là-bas », a déclaré Kouadio Ange Daniel, un paysan d’Ahua, village situé à quelques encablures de Dimbokro.
Même son de cloche du côté de Patrick N’guessan de Soungassou. Ce septuagénaire, qui ignore les raisons de la fête du travail, a estimé que les paysans doivent bénéficier de plus d’égard du pays et de la région.
« Nous les paysans, c’est nous qui nourrissons ceux qui sont au bureau et on fête les travailleurs dans la région en ne nous associant pas. Ce n’est pas bien », a-t-il ajouté, suggérant une correction de cette situation.
"Les agriculteurs notamment les travailleurs des plantations de cannes à sucre en Amérique ont pris une part importante dans la lutte pour réclamer de meilleures conditions de travail. Il faut absolument qu’ils soient associés aux festivités", a expliqué un vieil instituteur à la retraite, Sacko Sékou, montrant la place qu’occupe le monde paysan dans la lutte des travailleurs du monde entier.
(AIP)
ik/fmo
« La fête du travail, c’est pour les fonctionnaires, un paysan comme moi je vais aller chercher quoi là-bas », a déclaré Kouadio Ange Daniel, un paysan d’Ahua, village situé à quelques encablures de Dimbokro.
Même son de cloche du côté de Patrick N’guessan de Soungassou. Ce septuagénaire, qui ignore les raisons de la fête du travail, a estimé que les paysans doivent bénéficier de plus d’égard du pays et de la région.
« Nous les paysans, c’est nous qui nourrissons ceux qui sont au bureau et on fête les travailleurs dans la région en ne nous associant pas. Ce n’est pas bien », a-t-il ajouté, suggérant une correction de cette situation.
"Les agriculteurs notamment les travailleurs des plantations de cannes à sucre en Amérique ont pris une part importante dans la lutte pour réclamer de meilleures conditions de travail. Il faut absolument qu’ils soient associés aux festivités", a expliqué un vieil instituteur à la retraite, Sacko Sékou, montrant la place qu’occupe le monde paysan dans la lutte des travailleurs du monde entier.
(AIP)
ik/fmo