- Ivoiriens, Ivoiriennes ;
- Populations vivant en Côte d’Ivoire
Chaque année, à cette même date, le 03 mai, la Communauté Internationale célèbre la « Journée Mondiale de la Liberté de la Presse ».
Notre pays, membre à part entière de cette communauté, s’associe pleinement à cet évènement majeur, cadre d’échanges, d’évaluation et de synthèse des politiques et des actions menées à travers le monde en faveur de la promotion d’une Presse libre.
Il s’agit donc, sur la base de la recommandation de l’Assemblée Générale des Nations Unies adoptée lors de la 26ème session de l’UNESCO en 1993, et de la déclaration des journalistes africains de Windhoek (Namibie) de 1991, de célébrer les principes fondamentaux de la Liberté de la Presse, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage, quand cela arrive, aux acteurs de la Presse qui ont payé de leur vie, l’exercice de cette profession.
En proposant cette année, le thème « Médias, Justice et Etat de droit : Les contrepoids du Pouvoir », l’UNESCO entend rappeler aux acteurs responsables de la marche démocratique et de l’Etat de droit dans nos pays, leur rôle et leur responsabilité dans les institutions qui nous gouvernent.
La transparence du processus politique, l’indépendance du système judiciaire et le professionnalisme des Médias apparaissent dès lors, comme les fondamentaux de la bonne gouvernance et du développement de nos pays.
C’est aussi le sens du message que le Secrétaire Général de l’ONU, Monsieur Antonio Guterres, adresse à l’occasion de cette 25ème édition de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, qui souligne la responsabilité des pouvoirs publics dans la construction d’une société démocratique et prône le respect et la protection des journalistes dont le rôle dans le développement durable n’est plus à démontrer.
Cette journée est également l’occasion pour les femmes et hommes de média, de porter la réflexion sur les défis de la régulation de la Presse Numérique.
La Côte d’Ivoire, notre pays, qui s’approprie le thème général tel qu’adopté par l’UNESCO, a choisi de s’appesantir sur les garanties que notre pays offre, pour un journalisme libre et responsable.
Au plan du cadre légal et institutionnel, le Gouvernement a fait voter et promulguer deux lois importantes qui précisent mieux les cadres juridiques de fonctionnement de la presse et de l’audiovisuel dans notre pays.
A la vérité, plus que jamais, ces lois consacrent la liberté d’action pour les professionnels de la communication, en ce qu’elle proscrivent désormais, la détention, la garde à vue, et l’emprisonnement d’un journaliste dans l’exercice de son métier. Certains incidents regrettables survenus dernièrement ne doivent pas occulter les avancées considérables que ces deux textes présentent.
Au plan économique, l’Etat s’est engagé à soutenir le développement des médias en général et de la presse en particulier, de sorte à les rendre plus compétitifs et viables.
C’est à cet objectif que répond, entre autres, l’adoption par le Gouvernement, du plan de redressement du Groupe SNEPCI/Fraternité-Matin et la création récente de la Société Ivoirienne de Télédiffusion.
Cette dernière, au-delà de porter le processus de migration vers la TNT (la Télévision Numérique Terrestre) est la dernière marche vers la libéralisation effective du secteur de la communication audiovisuelle, processus démarré il y a deux ans avec l’accréditation par la HACA de trois (03) opérateurs de bouquets satellitaires et de quatre (04) éditeurs de chaines en TNT.
Dans le même temps, la presse écrite enregistre une centaine de titres, dont 20 quotidiens, 25 hebdomadaires et 10 mensuels, qui se disputent un marché relativement étriqué.
L’offre éditoriale est donc abondante et diversifiée, ce qui est assurément, un gage de pluralisme et de liberté d’Expression dans notre pays.
L’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place un cadre de soutien au développement de la presse et des médias, que nous avons entrepris de revisiter pour le rendre plus actif et plus créateur de valeur pour l’ensemble du secteur et des professionnels de ce métier.
L’indépendance économique de la presse, qui est consubstantielle à la liberté, est à ce prix.
Le Gouvernement réaffirme sa ferme volonté de poursuivre les actions de consolidation de la démocratie dans notre pays et attend de vous, chers amis de la presse, l’accompagnement indispensable, c’est-à-dire, entre autres, un contenu riche et diversifié, qui reflète l’ensemble des sensibilités politiques, ainsi que le respect des valeurs de professionnalisme et de responsabilité et l’application stricte du code d’éthique et de déontologie dont votre profession s’est librement dotée.
Ensemble, bâtissons un environnement encore plus porteur de progrès pour les professionnels des médias et de la presse.
Vive la liberté de la presse,
Vive la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.
- Populations vivant en Côte d’Ivoire
Chaque année, à cette même date, le 03 mai, la Communauté Internationale célèbre la « Journée Mondiale de la Liberté de la Presse ».
Notre pays, membre à part entière de cette communauté, s’associe pleinement à cet évènement majeur, cadre d’échanges, d’évaluation et de synthèse des politiques et des actions menées à travers le monde en faveur de la promotion d’une Presse libre.
Il s’agit donc, sur la base de la recommandation de l’Assemblée Générale des Nations Unies adoptée lors de la 26ème session de l’UNESCO en 1993, et de la déclaration des journalistes africains de Windhoek (Namibie) de 1991, de célébrer les principes fondamentaux de la Liberté de la Presse, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage, quand cela arrive, aux acteurs de la Presse qui ont payé de leur vie, l’exercice de cette profession.
En proposant cette année, le thème « Médias, Justice et Etat de droit : Les contrepoids du Pouvoir », l’UNESCO entend rappeler aux acteurs responsables de la marche démocratique et de l’Etat de droit dans nos pays, leur rôle et leur responsabilité dans les institutions qui nous gouvernent.
La transparence du processus politique, l’indépendance du système judiciaire et le professionnalisme des Médias apparaissent dès lors, comme les fondamentaux de la bonne gouvernance et du développement de nos pays.
C’est aussi le sens du message que le Secrétaire Général de l’ONU, Monsieur Antonio Guterres, adresse à l’occasion de cette 25ème édition de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, qui souligne la responsabilité des pouvoirs publics dans la construction d’une société démocratique et prône le respect et la protection des journalistes dont le rôle dans le développement durable n’est plus à démontrer.
Cette journée est également l’occasion pour les femmes et hommes de média, de porter la réflexion sur les défis de la régulation de la Presse Numérique.
La Côte d’Ivoire, notre pays, qui s’approprie le thème général tel qu’adopté par l’UNESCO, a choisi de s’appesantir sur les garanties que notre pays offre, pour un journalisme libre et responsable.
Au plan du cadre légal et institutionnel, le Gouvernement a fait voter et promulguer deux lois importantes qui précisent mieux les cadres juridiques de fonctionnement de la presse et de l’audiovisuel dans notre pays.
A la vérité, plus que jamais, ces lois consacrent la liberté d’action pour les professionnels de la communication, en ce qu’elle proscrivent désormais, la détention, la garde à vue, et l’emprisonnement d’un journaliste dans l’exercice de son métier. Certains incidents regrettables survenus dernièrement ne doivent pas occulter les avancées considérables que ces deux textes présentent.
Au plan économique, l’Etat s’est engagé à soutenir le développement des médias en général et de la presse en particulier, de sorte à les rendre plus compétitifs et viables.
C’est à cet objectif que répond, entre autres, l’adoption par le Gouvernement, du plan de redressement du Groupe SNEPCI/Fraternité-Matin et la création récente de la Société Ivoirienne de Télédiffusion.
Cette dernière, au-delà de porter le processus de migration vers la TNT (la Télévision Numérique Terrestre) est la dernière marche vers la libéralisation effective du secteur de la communication audiovisuelle, processus démarré il y a deux ans avec l’accréditation par la HACA de trois (03) opérateurs de bouquets satellitaires et de quatre (04) éditeurs de chaines en TNT.
Dans le même temps, la presse écrite enregistre une centaine de titres, dont 20 quotidiens, 25 hebdomadaires et 10 mensuels, qui se disputent un marché relativement étriqué.
L’offre éditoriale est donc abondante et diversifiée, ce qui est assurément, un gage de pluralisme et de liberté d’Expression dans notre pays.
L’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place un cadre de soutien au développement de la presse et des médias, que nous avons entrepris de revisiter pour le rendre plus actif et plus créateur de valeur pour l’ensemble du secteur et des professionnels de ce métier.
L’indépendance économique de la presse, qui est consubstantielle à la liberté, est à ce prix.
Le Gouvernement réaffirme sa ferme volonté de poursuivre les actions de consolidation de la démocratie dans notre pays et attend de vous, chers amis de la presse, l’accompagnement indispensable, c’est-à-dire, entre autres, un contenu riche et diversifié, qui reflète l’ensemble des sensibilités politiques, ainsi que le respect des valeurs de professionnalisme et de responsabilité et l’application stricte du code d’éthique et de déontologie dont votre profession s’est librement dotée.
Ensemble, bâtissons un environnement encore plus porteur de progrès pour les professionnels des médias et de la presse.
Vive la liberté de la presse,
Vive la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.