Abidjan (Côte d’Ivoire) - L'Association de la presse étrangère en Côte d'Ivoire (APE-CI) a exhorté jeudi, les autorités ivoiriennes « à créer un environnement favorable à l'exercice du métier de journaliste, qui du reste, doit se faire dans les règles de l'art avec professionnalisme ».
Dans une déclaration à la faveur de la 25è édition de la journée mondiale de la liberté de la presse et transmise à APA, la présidente de l'APE-CI, M'ma Camara, salue les efforts du gouvernement ivoirien en matière de liberté de la presse, car ne dénombrant aucun journaliste emprisonné. Mais, a-t-elle souligné, « beaucoup reste encore à faire».
Au cours de l'année 2017, a-t-elle expliqué, au titre des atteintes à la liberté de la presse, « nous avons relevé des intimidations, des bastonnades ou encore la détention provisoire dont ont été victimes six de nos confrères.»
Poursuivant, dans le même registre, la présidente de l'APE-CI, s'est offusquée « d'atteintes graves » au cours de la même année, cette fois imputable aux populations. « Le journaliste doit être plutôt cet allié qu'il faut protéger tout en lui facilitant les accès aux sources d'informations afin qu'il traite et publie l'information juste et vraie», a conseillé Mme Camara aux populations.
« L'APE-CI demande une fois de plus à M. le président de la république et au ministre de la communication de garder un œil vigilant sur les abus qui peuvent constituer un obstacle à l'épanouissement professionnel des hommes et femmes de médias dans l'exercice de leur métier », a plaidé pour terminer, Mme Camara.
La Célébration officielle de la 25è édition de la journée mondiale de la liberté de la presse a été essentiellement marquée par une marche à Abidjan qui a réuni, journalistes, professionnels de la communication et étudiants en journalisme, autour du thème général retenu pour cette édition, «Média, justice et Etat de droit: Les contrepoids du pouvoir ».
LB/ls
Dans une déclaration à la faveur de la 25è édition de la journée mondiale de la liberté de la presse et transmise à APA, la présidente de l'APE-CI, M'ma Camara, salue les efforts du gouvernement ivoirien en matière de liberté de la presse, car ne dénombrant aucun journaliste emprisonné. Mais, a-t-elle souligné, « beaucoup reste encore à faire».
Au cours de l'année 2017, a-t-elle expliqué, au titre des atteintes à la liberté de la presse, « nous avons relevé des intimidations, des bastonnades ou encore la détention provisoire dont ont été victimes six de nos confrères.»
Poursuivant, dans le même registre, la présidente de l'APE-CI, s'est offusquée « d'atteintes graves » au cours de la même année, cette fois imputable aux populations. « Le journaliste doit être plutôt cet allié qu'il faut protéger tout en lui facilitant les accès aux sources d'informations afin qu'il traite et publie l'information juste et vraie», a conseillé Mme Camara aux populations.
« L'APE-CI demande une fois de plus à M. le président de la république et au ministre de la communication de garder un œil vigilant sur les abus qui peuvent constituer un obstacle à l'épanouissement professionnel des hommes et femmes de médias dans l'exercice de leur métier », a plaidé pour terminer, Mme Camara.
La Célébration officielle de la 25è édition de la journée mondiale de la liberté de la presse a été essentiellement marquée par une marche à Abidjan qui a réuni, journalistes, professionnels de la communication et étudiants en journalisme, autour du thème général retenu pour cette édition, «Média, justice et Etat de droit: Les contrepoids du pouvoir ».
LB/ls