Bouaké - La Banque mondiale va décaisser la somme de cinq milliards de FCFA d’appui au gouvernement ivoirien dans ses efforts pour trouver "une solution d’urgence" à la pénurie d’eau qui touche la ville de Bouaké et les localités environnantes, a annoncé, samedi à Bouaké, Pierre Laporte, directeur des opérations de cette institution pour la Côte d’Ivoire.
M. Laporte a fait cette annonce au cours d’une visite qu’il a effectuée dans la localité pour s’enquérir des réalités et l’ampleur du problème. Il s’est notamment rendu à la plus grande station de traitement d’eau de la zone à Laloka, en arrêt d’activités par manque d’eau dans son barrage d’approvisionnement, et à des points d’approvisionnement des populations dans la ville de Bouaké.
«La situation est grave, c’est sérieux et on a besoin d’une réponse très urgente», a souligné M. Pierre Pierre Laporte, également directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin, le Burkina Faso, et le Togo, en présence de Béhibro Fidèle, conseiller technique en charge de l’hydraulique au ministère ivoirien des Infrastructures économiques.
Ce dernier a indiqué que cet apport de la Banque mondiale servira à financer les actions de riposte immédiate à la crise, notamment les forages en cours de réalisation, les activités des camions citernes qui approvisionnent les populations et des stations d’unités mobiles de traitement d’eau potable qui seront installées bientôt dans la ville.
Par ailleurs, il a annoncé des mesures à long terme, notamment la connexion des stations de traitement de Bouaké au barrage de Kossou et la construction d’une unité de production d’eau potable dans la zone pour alimenter toutes les localités.
Depuis quelques mois, les populations de Bouaké et des localités environnantes manquent d’eau potable dans les robinets. La station de traitement d’eau et d’approvisionnement des châteaux de Laloka, située à environ 15 kilomètres de ville, a arrêté complètement ses activités. Le barrage qui l’alimente ayant complètement tari sous l’effet de l’évaporation, la baisse de la pluviométrie et du fait des activités humaines telles que les carrières d’extraction de sable.
Ces carrières situées au niveau des bras du barrage empêchent l’eau de ruissellement de contribuer à l’alimentation de cette infrastructure.
Depuis quelques semaines, le gouvernement ivoirien, par l’entremise du ministère des Infrastructures économiques et de l’Office national de l’eau potable, a enclenché une solution d’urgence qui consiste en la réalisation de dix forages dans la ville de Bouaké et l’approvisionnement des populations par des camions citernes qui se ravitaillent au niveau de la deuxième station de traitement d’eau alimentée par le barrage de Kanh, une autre source d’eau située au sud de la ville de Bouaké.
Par ailleurs, les habitants des quartiers connectés aux châteaux d’eau alimentés par ce barrage reçoivent par intermittence de l’eau dans leurs robinets.
(AIP)
nbf/tm
M. Laporte a fait cette annonce au cours d’une visite qu’il a effectuée dans la localité pour s’enquérir des réalités et l’ampleur du problème. Il s’est notamment rendu à la plus grande station de traitement d’eau de la zone à Laloka, en arrêt d’activités par manque d’eau dans son barrage d’approvisionnement, et à des points d’approvisionnement des populations dans la ville de Bouaké.
«La situation est grave, c’est sérieux et on a besoin d’une réponse très urgente», a souligné M. Pierre Pierre Laporte, également directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin, le Burkina Faso, et le Togo, en présence de Béhibro Fidèle, conseiller technique en charge de l’hydraulique au ministère ivoirien des Infrastructures économiques.
Ce dernier a indiqué que cet apport de la Banque mondiale servira à financer les actions de riposte immédiate à la crise, notamment les forages en cours de réalisation, les activités des camions citernes qui approvisionnent les populations et des stations d’unités mobiles de traitement d’eau potable qui seront installées bientôt dans la ville.
Par ailleurs, il a annoncé des mesures à long terme, notamment la connexion des stations de traitement de Bouaké au barrage de Kossou et la construction d’une unité de production d’eau potable dans la zone pour alimenter toutes les localités.
Depuis quelques mois, les populations de Bouaké et des localités environnantes manquent d’eau potable dans les robinets. La station de traitement d’eau et d’approvisionnement des châteaux de Laloka, située à environ 15 kilomètres de ville, a arrêté complètement ses activités. Le barrage qui l’alimente ayant complètement tari sous l’effet de l’évaporation, la baisse de la pluviométrie et du fait des activités humaines telles que les carrières d’extraction de sable.
Ces carrières situées au niveau des bras du barrage empêchent l’eau de ruissellement de contribuer à l’alimentation de cette infrastructure.
Depuis quelques semaines, le gouvernement ivoirien, par l’entremise du ministère des Infrastructures économiques et de l’Office national de l’eau potable, a enclenché une solution d’urgence qui consiste en la réalisation de dix forages dans la ville de Bouaké et l’approvisionnement des populations par des camions citernes qui se ravitaillent au niveau de la deuxième station de traitement d’eau alimentée par le barrage de Kanh, une autre source d’eau située au sud de la ville de Bouaké.
Par ailleurs, les habitants des quartiers connectés aux châteaux d’eau alimentés par ce barrage reçoivent par intermittence de l’eau dans leurs robinets.
(AIP)
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