Toulépleu – Le Centre international pour la justice transitionnelle (ICTJ) a instruit, lundi, dans les locaux de la Croix rouge, une vingtaine de chefs traditionnels et représentants des organisations de victimes issus des sous préfectures et quartiers de Toulépleu sur la justice transitionnelle, conformément à la politique du Gouvernement en la matière.
Cette séance de partage d’expériences destinée au renforcement des capacités des organisations de la société civile locale, a expliqué le chargé de programme du ICTJ, Bamba Brahim, a porté sur la maîtrise des différents piliers de la justice transitionnelle, les processus et mécanismes de réparations symbiotiques.
M. Bamba a notifié que cette initiative de l’ONG constitue « une collaboration et un appui technique permanent » à la politique de mise en place par l’Etat ivoirien, pilotée en partie par la cellule spéciale d’enquête et d’instructions. L’objectif étant de sensibiliser les « victimes, leurs associations et les leaders communautaires », en vue du succès de la mission.
Satisfaits des enseignements, les participants dont le chef du quartier Séité (l’un des 11 quartiers de la ville de Toulépleu), Joseph Mahan, et le représentant de la communauté malinké, Doumbia Séidou, ont plaidé pour la tenue d’autres ateliers sur la notion de justice transitionnelle, pour mieux apporter leur contribution au processus en cours.
Le président du collectifs des chefs de Toulépleu, Robert Ouhoguiro, a estimé qu’en tant que « des représentants de l’administration et garants de la cohésion sociale dans leur localité, le gouvernement devrait, pour réussir cette tâche, les associer à toutes les étapes du processus, surtout celles des réparations symboliques et l’érection des mémoriaux ».
Ces sessions de formation seront élargies à plusieurs autres localités de l’Ouest, notamment du Cavally, Guémon et Tonkpi.
(AIP)
snm/ra/fmo
Cette séance de partage d’expériences destinée au renforcement des capacités des organisations de la société civile locale, a expliqué le chargé de programme du ICTJ, Bamba Brahim, a porté sur la maîtrise des différents piliers de la justice transitionnelle, les processus et mécanismes de réparations symbiotiques.
M. Bamba a notifié que cette initiative de l’ONG constitue « une collaboration et un appui technique permanent » à la politique de mise en place par l’Etat ivoirien, pilotée en partie par la cellule spéciale d’enquête et d’instructions. L’objectif étant de sensibiliser les « victimes, leurs associations et les leaders communautaires », en vue du succès de la mission.
Satisfaits des enseignements, les participants dont le chef du quartier Séité (l’un des 11 quartiers de la ville de Toulépleu), Joseph Mahan, et le représentant de la communauté malinké, Doumbia Séidou, ont plaidé pour la tenue d’autres ateliers sur la notion de justice transitionnelle, pour mieux apporter leur contribution au processus en cours.
Le président du collectifs des chefs de Toulépleu, Robert Ouhoguiro, a estimé qu’en tant que « des représentants de l’administration et garants de la cohésion sociale dans leur localité, le gouvernement devrait, pour réussir cette tâche, les associer à toutes les étapes du processus, surtout celles des réparations symboliques et l’érection des mémoriaux ».
Ces sessions de formation seront élargies à plusieurs autres localités de l’Ouest, notamment du Cavally, Guémon et Tonkpi.
(AIP)
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