Sinfra - Une résurrection "miraculeuse" du guide spirituel, Coulibaly San Raoul, plus connu sous l'appellation de « Berger » du groupe de prière « Renouveau charismatique » de la paroisse catholique Saint Michel, dans un accident de la circulation dans la ville de Sinfra (région de la Marahoué, Centre-ouest) a suscité une effervescence au sein de la communauté religieuse qui a tressailli à l'annonce de son retour parmi les vivants.
Identifié par ses amis et parents comme étant la victime, la nouvelle de son décès a couru les rues de la ville toute la nuit de mardi jusqu'au matin de mercredi.
Les connaissances et proches, avec des pleurs et la tristesse, commençaient à se rendre au domicile familial pour soutenir sa mère et son épouse. D'autres convergeaient vers l'église pour prier pour le repos de son âme.
A la stupéfaction générale, le supposé mort est aperçu par plusieurs personnes en différents endroits mais personne n'osait y croire. Finalement, il est physiquement identifié dans l'enceinte de l'église en recueillement, suscitant la liesse générale dans la cour de la paroisse.
« C'est lui, il faut le toucher pour croire », s'exclamaient les chrétiens de sa paroisse chantant des cantiques pour rendre gloire au Seigneur qui a opéré « le miracle » de la résurrection du frère Raoul.
Finalement, la véritable victime a été identifiée dans la journée en la personne de Nagalo Jean Yves, un jeune Burkinabé d'une trentaine d'années, travaillant pour le compte du consulat de son pays en collaboration avec la Société nationale d’édition des documents administratifs (SNEDAI), chargé de l'identification et l'enrôlement des ressortissants burkinabè.
Tout de même, les plus irréductibles chrétiens continuent de croire en la thèse de la résurrection de leur berger.
(AIP)
gnj/aaa/akn/fmo
Identifié par ses amis et parents comme étant la victime, la nouvelle de son décès a couru les rues de la ville toute la nuit de mardi jusqu'au matin de mercredi.
Les connaissances et proches, avec des pleurs et la tristesse, commençaient à se rendre au domicile familial pour soutenir sa mère et son épouse. D'autres convergeaient vers l'église pour prier pour le repos de son âme.
A la stupéfaction générale, le supposé mort est aperçu par plusieurs personnes en différents endroits mais personne n'osait y croire. Finalement, il est physiquement identifié dans l'enceinte de l'église en recueillement, suscitant la liesse générale dans la cour de la paroisse.
« C'est lui, il faut le toucher pour croire », s'exclamaient les chrétiens de sa paroisse chantant des cantiques pour rendre gloire au Seigneur qui a opéré « le miracle » de la résurrection du frère Raoul.
Finalement, la véritable victime a été identifiée dans la journée en la personne de Nagalo Jean Yves, un jeune Burkinabé d'une trentaine d'années, travaillant pour le compte du consulat de son pays en collaboration avec la Société nationale d’édition des documents administratifs (SNEDAI), chargé de l'identification et l'enrôlement des ressortissants burkinabè.
Tout de même, les plus irréductibles chrétiens continuent de croire en la thèse de la résurrection de leur berger.
(AIP)
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