Abidjan- Le groupe de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) ne retransmettra que 32 matchs sur les 64 (soit la moitié) figurant au calendrier de l’édition 2018 de la coupe du monde de football qui se disputera du 14 juin au 15 juillet, en Russie.
La question était mardi, le centre d’intérêt de l’émission télévisée « Le débat » de la première chaîne de la télévision nationale où l’animateur, Lanciné Fofana, a réuni sur son plateau, des personnes ressources dont le directeur général de l’Union africaine de radiodiffusion (UAR), Grégoire N’Djaka, le vice-président de la fédération ivoirienne de football (FIF), Sory Diabaté et un responsable du service juridique de la RTI.
Des discussions, il est ressorti que cette décision de priver les téléspectateurs d’une moitié des rencontres de la plus prestigieuse des coupes du monde, au plan sportif, n’est pas imputable au groupe de la RTI. Il s'agit plutôt d’une volonté délibérée de la Fédération internationale de football association (FIFA) envers les télévisions nationales de service public des pays au Sud du Sahara.
En revanche, cette mesure ne concerne pas les chaînes cryptées qui, en tant que télévisions privées commerciales, ont eu l’autorisation de montrer l’intégralité des rencontres à leurs abonnés sur le continent, a-t-on appris, du DG de l’UAR, Grégoire N’Djaka.
Pour prévenir ces genres de situations qui fâcheront beaucoup de téléspectateurs africains, les invités de l’émission ont appelé les responsables des médias publics sur le continent à unir leurs forces et penser à des stratégies afin que cet état de fait ne se répète plus lors des prochaines éditions de la coupe du monde.
« L’UAR a commencé un travail dans lequel tout le monde doit s’engouffrer. Il faut comprendre qu’il y a désormais une économie du sport pour permettre aux acteurs de vivre de leur art. C’est en cela que l’objectif de la FIFA est de faire en sorte que la coupe du monde soit la plus médiatisée au monde », a indiqué Bakayoko Capit, un consultant sportif.
Trente et deux nations sont qualifiées pour la phase finale de ce Mondial avec cinq représentants pour le continent africain à savoir le Maroc, le Nigeria, le Sénégal, la Tunisie et l’Egypte.
akn/fmo
La question était mardi, le centre d’intérêt de l’émission télévisée « Le débat » de la première chaîne de la télévision nationale où l’animateur, Lanciné Fofana, a réuni sur son plateau, des personnes ressources dont le directeur général de l’Union africaine de radiodiffusion (UAR), Grégoire N’Djaka, le vice-président de la fédération ivoirienne de football (FIF), Sory Diabaté et un responsable du service juridique de la RTI.
Des discussions, il est ressorti que cette décision de priver les téléspectateurs d’une moitié des rencontres de la plus prestigieuse des coupes du monde, au plan sportif, n’est pas imputable au groupe de la RTI. Il s'agit plutôt d’une volonté délibérée de la Fédération internationale de football association (FIFA) envers les télévisions nationales de service public des pays au Sud du Sahara.
En revanche, cette mesure ne concerne pas les chaînes cryptées qui, en tant que télévisions privées commerciales, ont eu l’autorisation de montrer l’intégralité des rencontres à leurs abonnés sur le continent, a-t-on appris, du DG de l’UAR, Grégoire N’Djaka.
Pour prévenir ces genres de situations qui fâcheront beaucoup de téléspectateurs africains, les invités de l’émission ont appelé les responsables des médias publics sur le continent à unir leurs forces et penser à des stratégies afin que cet état de fait ne se répète plus lors des prochaines éditions de la coupe du monde.
« L’UAR a commencé un travail dans lequel tout le monde doit s’engouffrer. Il faut comprendre qu’il y a désormais une économie du sport pour permettre aux acteurs de vivre de leur art. C’est en cela que l’objectif de la FIFA est de faire en sorte que la coupe du monde soit la plus médiatisée au monde », a indiqué Bakayoko Capit, un consultant sportif.
Trente et deux nations sont qualifiées pour la phase finale de ce Mondial avec cinq représentants pour le continent africain à savoir le Maroc, le Nigeria, le Sénégal, la Tunisie et l’Egypte.
akn/fmo